2 CORINTHIENS 5: 01 À 21 *** + 2 C0RINTHIANS 5 : 01 to 21 + NOTES : JOHN MACARTHUR

01/01/2016 13:13

2 CORINTHIENS 5: 01 À 21 *** +
 

1 ¶  Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme.

tente où nous habitons sur la terre. Métaphore qui désigne le corps physique (cf. #2P 1:13-14). L’image venait tout naturellement à l’esprit, à cette époque où de nombreux nomades vivaient sous des tentes. Paul l’employa d’autant plus facilement qu’il fabriquait lui-même des tentes (#Ac 18: 3) et en connaissait bien les caractéristiques. De plus, le tabernacle juif avait symbolisé la présence de Dieu parmi son peuple après que celui-ci avait fui l’Égypte pour fonder une nation. Pour l’apôtre, l’existence terrestre d’un homme était comparable à une tente, en ce qu’elle était fragile, vulnérable et humble (cf. #1Pi 2:11).

un édifice …  ouvrage de Dieu. Cette autre métaphore s’applique au corps ressuscité et glorifié des croyants (cf. #1Co 15:35-50). Le mot « édifice » contient l’idée de solidité, de sécurité, de certitude et de permanence, par opposition à la fragilité, au caractère temporaire et à l’insécurité d’une tente. Tout comme les Israélites remplacèrent le tabernacle par le temple, les croyants doivent aspirer à la transformation de leur corps terrestre en un corps glorifié.

une demeure éternelle. C’est-à-dire un corps céleste et éternel. Paul soupirait après un nouveau corps qui serait l’expression parfaite de sa nouvelle nature.

qui n’a pas été faite de main d’homme. Un corps glorifié n’appartient pas, par définition, à la création actuelle;  cf. #Jn 2:19 ; #Col 2:11).

 

2  Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste,

gémissons-nous. Paul aspirait ardemment à être délivré de son corps terrestre et de son lot inévitable de péchés, de frustrations et de faiblesses.

revêtir notre domicile céleste. C’est-à-dire les perfections de l’immortalité.

 

3  si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus.

non pas nus. Paul précise ici que l’objet de l’espérance du croyant, en ce qui concerne la vie à venir, n’est pas une existence purement spirituelle dépourvue de corps, mais la vie dans un corps réel, ressuscité et éternel. Contrairement aux païens  qui considéraient la matière comme mauvaise et opposée à l’esprit, qui seul était bon - Paul savait que la mort, dans la conception biblique, ne signifie pas la dissolution de l’esprit dans un infini spirituel nébuleux. Au contraire, elle permet aux chrétiens de recevoir un corps glorifié, spirituel, immortel, parfait, d’une nature différente mais non moins réelle, semblable à celui de Jésus ressuscité;  cf. #1Jn 3:2).

 

4  Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.

dépouiller …  revêtir. Paul reprend la même pensée: il lui tarde de recevoir son corps glorifié (cf. #Ph 1:21-23).

mortel …  englouti par la vie. Paul désirait recevoir tout ce que Dieu avait prévu pour lui dans la vie éternelle, moment où tout ce qui est humain et terrestre prendra fin.

 

5  Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit.

pour cela. C’est-à-dire dans ce but. Paul insiste sur le fait que l’existence céleste du croyant se réalisera en conformité avec le plan souverain de Dieu;  cf. #Jn 6:37-40, #Jn 6:44).

Dieu …  a donné les arrhes de l’Esprit. Les arrhes, une garantie de paiement. L’Esprit est un acompte sur la vie éternelle des croyants.  cf. #Ph 1:6.

 

6  Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur-

en demeurant dans ce corps …  loin du Seigneur. Tant qu’il vit sur la terre, le croyant ne peut connaître la plénitude de la présence de Dieu. Il n’est pas pour autant privé de tout contact avec Dieu, puisqu’il a le privilège de la prière, de la présence du Saint-Esprit en lui et de la communion de la Parole de Dieu. Paul exprimait simplement la nostalgie qu’il avait de sa patrie céleste, un désir intense de demeurer auprès de son Seigneur (cf. #Ps 73:25 ; #1Th 4:17 ; #Ap 21: 3, #Ap 21: 23 ; #Ap 22: 3).

 

7  car nous marchons par la foi et non par la vue,

Le chrétien peut espérer en un ciel qu’il n’a pas vu de ses yeux grâce à une vie de certitude fondée sur la foi en l’enseignement de l’Écriture ;  (cf. #Jn 20: 29).

 

8  nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.

quitter ce corps …  auprès du Seigneur. Le ciel est préférable à la terre, c’est pourquoi Paul souhaitait y résider, dans la présence de Dieu. Ce sentiment exprime le même désir que celui du v. 6, selon une perspective inverse.

 

9  C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.

nous nous efforçons. Paul révèle ici ses ambitions dans la vie. Ses efforts n’avaient cependant rien en commun avec la sorte d’ambition qui n’est qu’un désir égoïste, né de l’orgueil. Le verbe grec pour « s’efforcer » combine les notions d’amour et d’honneur. Paul démontre qu’il est noble et juste pour un croyant de s’efforcer d’atteindre l’excellence et d’accomplir des objectifs spirituels. Cette attitude est honorable aux yeux de Dieu (cf. #Ro 15: 20 ; #1Ti 3:1).

lui être agréables. L’apôtre définit ainsi le but suprême de sa vie (cf. #1Co 4:1-5), qui devrait être aussi celui de tous les croyants (cf. #Ro 12:2 ; #Ep 5:10 ; #Col 1:9 ; #1Th 4:1). Les mêmes termes grecs sont employés en #Tit 2:9 pour décrire les esclaves désireux de plaire à leurs maîtres.

soit que nous demeurions …  soit que nous le quittions. L’ambition de Paul n’était pas influencée par la nature de son corps: ici-bas ou au ciel, il n’avait d’autre préoccupation que de vivre pour le Seigneur;  cf. #1Co 9:27).

 

10  Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.

Lorsque le chrétien prend conscience qu’il est responsable devant Dieu et qu’il devra lui rendre des comptes, cette pensée devient sa motivation profonde. Dès lors, tous ses actes tendent vers un même objectif ultime: plaire au Seigneur.

le tribunal de Christ. Cette expression est une métaphore qui représente le lieu où le Seigneur siégera lorsqu’il jugera les vies des croyants, avant de leur accorder des récompenses éternelles. Elle est la traduction du mot grec bêma, qui désignait l’estrade sur laquelle les athlètes victorieux se tenaient pour recevoir leur couronne (par exemple; durant les jeux isthmiques). Ce mot est aussi employé dans le N.T. pour parler du lieu où s’effectuaient les jugements publics, comme celui de Jésus devant Pilate (#Mt 27:19 ; #Jn 19: 13). Cependant, ce passage fait clairement allusion à la récompense des athlètes. Comme la ville de Corinthe possédait une estrade à double fonction  à la fois lieu de la remise des prix et du tribunal (#Ac 18:12-16) - les Corinthiens saisissaient sans peine l’analogie.

le bien ou le mal. Les termes grecs ne renvoient pas aux notions morales de bien et de mal. La question du péché et de ses conséquences a été définitivement réglée par la mort du Sauveur. Paul fait seulement contraster les activités qui revêtent de la valeur au regard de l’éternité et celles qui n’en ont pas. Il ne dit pas que les croyants ne devraient aucunement jouir de certains bienfaits terrestres sains, mais que Dieu doit être glorifié dans toutes leurs activités et que la majeure partie de leur énergie et de leur temps devrait être consacrée à ce qui a une portée éternelle.

qu’il aura fait …  dans son corps. Ce passage parle des actes accomplis durant le ministère terrestre du croyant. Toutefois, les péchés ne sont pas pris en compte ici, puisque leur jugement a déjà eu lieu à la croix (#Ep 1:7). Il s’agit uniquement des activités en relation avec la récompense éternelle et l’approbation de la part de Dieu. Les occupations des chrétiens pendant qu’ils sont dans leur corps temporel auront un impact sur leur vie à venir;  cf. #Ro 12:1-2 ; #Ap 22: 12).

 

11  Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes ; Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi.

la crainte du Seigneur. Paul n’avait pas littéralement peur, mais il éprouvait envers Dieu un sentiment d’adoration respectueuse. Cette déférence profonde était ce qui le motivait à vivre de manière à honorer son Seigneur et à chercher à obtenir la plus grande récompense, à la gloire du Seigneur (cf. #2Co 7:1 ; #Pr 9:10 ; #Ac 9:31).

nous cherchons à convaincre les hommes. Le mot grec traduit par « convaincre » signifie « rechercher la faveur de quelqu’un », « s’efforcer de se présenter à ses yeux d’une certaine manière » (cf. #Ga 1:10). Il peut renvoyer à la prédication de l’Évangile (#Ac 18: 4 ; #Ac 28:23). Cependant, dans ce passage, la persuasion n’avait pas pour objet le salut, mais l’intégrité personnelle de Paul. La récompense éternelle des Corinthiens serait affectée s’ils abandonnaient les enseignements de Paul, inspirés par Dieu, et se tournaient vers les faux docteurs.

nous connaît. La véritable condition spirituelle de Paul, caractérisée par la sincérité et l’intégrité, était manifeste devant Dieu;  cf. #Ac 23: 1 ; #Ac 24: 16), c’est pourquoi l’apôtre souhaitait que les Corinthiens croient la vérité à son sujet.

 

12 ¶  Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous ; mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le cœur.

tirent gloire …  dans les apparences. Les personnes sans intégrité, comme les adversaires de Paul à Corinthe, ne peuvent s’enorgueillir que des apparences. Dans ce terme est comprise toute fausse doctrine accompagnée d’actes ostentatoires et hypocrites (cf. #Mt 5:20 ; #Mt 6:1 ; #Mr 7:6-7).

 

13  En effet, si je suis hors de sens, c’est pour Dieu ; si je suis de bon sens, c’est pour vous.

hors de sens. Paul ne parle pas ici d’un désordre mental, mais de son dévouement inébranlable à la vérité. Il répond ainsi à ceux de ses adversaires qui le qualifiaient de fanatique insensé (cf. #Jn 8:48 ; #Ac 26:22-24).

 

de bon sens. Littéralement « modéré, sérieux, maître de soi ». Ces termes s’appliquaient parfaitement à la conduite de Paul lorsqu’il défendit son intégrité personnelle devant les Corinthiens et leur communiqua la vérité.

 

14  Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ;

l’amour de Christ. L’amour de Christ pour Paul et pour tous les croyants, manifesté dans sa mort substitutive à la croix (cf. #Ro 5:6-8). Il servait à Paul de modèle et de motivation suprême dans son service pour Christ (cf. #Ga 2:20 ; #Ep 3:14-21).

presse. C’est-à-dire pousse à l’action. Paul souligne la force de son désir d’offrir sa vie au Seigneur.

un seul est mort pour tous. Cette expression énonce le principe de la mort substitutive de Christ. La préposition « pour » indique qu’il est mort « au nom de », ou « à la place de » (cf. #Esa 53:4-12 ; #Ga 3:13 ; #Hé 9:11-14). Cette vérité constitue le cœur de la doctrine du salut. La colère de Dieu à l’égard du péché requiert la mort. Jésus-Christ a pris cette colère sur lui et est mort à la place du pécheur. Il a ainsi détourné la colère divine des pécheurs et satisfait aux exigences de la justice divine en tant que sacrifice parfait;  cf. #Ep 5:2 ; #1Th 5:10 ; #Tit 2:14 ; #1Pi 2:24).

tous donc sont morts. Tous ceux qui sont morts en Christ bénéficient de sa mort en sacrifice. Par cette courte expression, Paul définit l’étendue de la rédemption et les limites de son application. Elle complète le sens de l’expression précédente, car elle dit en substance: « Christ est mort pour tous ceux qui sont morts en lui » ou: « Un est mort pour tous, tous sont donc morts » ;  cf. #Jn 10:11-16 ; #Ac 20: 28). Paul débordait de reconnaissance pour Christ qui l’aimait et qui l’avait inclus, par sa grâce, dans « tous » ceux qui sont morts en lui.

 

15  et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

En défendant son intégrité devant les Corinthiens, Paul désirait que ses lecteurs sachent que sa vieille vie centrée sur lui-même avait pris fin et que son désir suprême était désormais de vivre une vie sainte et juste. Pour tous les croyants authentiques, la mort en Christ ne représente pas uniquement une mort au péché, mais aussi une résurrection à une vie nouvelle de justice;  cf. #Ga 2:19-20 ; #Col 3:3).

 

16 ¶  Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.

Depuis sa conversion, Paul s’est attaché avant tout à répondre aux besoins spirituels des gens (cf. #Ac 17: 16 ; #Ro 1:13-16 ; #Ro 9:1-3 ; #Ro 10:1).

selon la chair. Paul ne jugeait plus les gens selon les normes humaines extérieures appliquées dans le monde (cf. #2Co 10:3).

nous ne le connaissons plus de cette manière. En tant que chrétien, Paul ne considérait plus Jésus-Christ simplement à la lumière de son propre entendement humain et faillible (cf. #Ac 9:1-6 ; #Ac 26:9-23).

 

17  Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

en Christ. Ces deux mots à eux seuls expriment d’une manière profonde ce que signifie la rédemption du croyant. D’une richesse insondable, elle comprend les éléments suivants:

1° la sécurité du croyant en Christ, qui a porté dans son corps le jugement de Dieu contre le péché;

2° l’acceptation divine assurée au croyant en celui en qui Dieu a mis toute son affection;

3° l’assurance de l’avenir du croyant en celui qui est la résurrection à une vie éternelle et le seul garant de l’héritage du croyant au ciel;

4° la participation du croyant à la nature divine de Christ, la Parole éternelle (cf. #2P 1:4).

nouvelle création. Un être créé à un niveau d’excellence qualitativement différent. Ce terme renvoie à la régénération, ou nouvelle naissance (cf. #Jn 3:3 ; #Ep 2:1-6 ; #Tit 3:5 ; #1Pi 1:23 ; #1Jn 2:29 ; #1Jn 3:9 ; #1Jn 5:4). Il comprend le pardon des péchés du croyant, que Christ a payés par sa mort expiatoire (cf. #Ga 6:15 ; #Ep 4:24).

Les choses anciennes sont passées. Tout ce qui appartient à l’ancienne vie  le système de valeurs, les priorités, les croyances, les passions et les projets - disparaît chez une personne régénérée. Le mal et le péché sont toujours présents, mais le croyant les considère selon une perspective nouvelle et ils n’ont plus de pouvoir sur lui.

toutes choses …  nouvelles. La formulation grecque implique que cette nouveauté de vie est un état permanent. La nouvelle approche spirituelle à travers laquelle le croyant perçoit toutes choses est une réalité constante pour lui. Il vit maintenant pour l’éternité et non pour les choses temporelles. Jacques identifie cette transformation à la foi qui produit les œuvres

18  Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.

tout cela vient de Dieu. Tout ce qui concerne la conversion et la vie transformée  la vie nouvelle en Christ - est l’œuvre d’un Dieu souverain. Les pécheurs ne peuvent pas décider par eux-mêmes d’avoir part à ces nouvelles réalités;  cf. #1Co 8:6 ; #1Co 11:12 ; #Ep 2:1).

le ministère de la réconciliation. Ce passage souligne la volonté de Dieu de réconcilier les hommes pécheurs avec lui (cf. #Ro 5:10 ; #Ep 4:17-24). Dieu appelle les croyants à proclamer l’Évangile de la réconciliation aux autres (cf. #1Co 1:17). Le mot grec pour « ministère » renvoie au service, tel que celui effectué aux tables. Dieu désire littéralement que les chrétiens acceptent le privilège de servir les non-croyants en proclamant sa volonté de réconciliation.

 

19  Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

Dieu était en Christ. Dieu a souverainement décidé d’employer son Fils, le seul sacrifice acceptable et parfait, comme moyen d’effectuer la réconciliation entre lui et les pécheurs;  cf. #Jn 14: 6 ; #Ac 4:12 ; #1Ti 2:5-6).

réconciliant le monde. Dieu prend l’initiative de changer la condition du pécheur: il s’approche de celui qui est éloigné, lui pardonne et l’accueille dans une relation juste avec lui-même. Cet enseignement constitue l’essence de l’Évangile. Le mot « monde » ne devrait pas être interprété ici dans un sens universaliste qui supposerait que tous les humains seront sauvés, ou sont potentiellement réconciliés. Il renvoie plutôt à l’humanité (cf. #Tit 2:11 ; #Tit 3:4) en tant que catégorie particulière des êtres à qui Dieu offre la réconciliation, et il englobe ainsi des personnes de tout groupe ethnique, sans distinction. La valeur de la mort de Christ est infinie, et le pardon qu’elle offre n’a pas de limites. Cependant, la rédemption a été effectivement réalisée pour ceux qui croient (cf. #Jn 10:11, #Jn 10:15 ; #Jn 17: 9 ; #Ac 13: 48 ; #Ac 20: 28 ; #Ro 8:32-33 ; #Ep 5:25). Le reste de l’humanité paiera personnellement le prix pour son péché dans l’enfer éternel.

imputant. Ce verbe peut aussi être traduit par « comptant ». C’est ici le cœur de la doctrine de la justification, par laquelle Dieu déclare que le pécheur repenti est juste à ses yeux: au moment même où une personne place toute sa foi en Christ et en sa mort sacrificielle, ses péchés sont couverts par la justice de Christ et ne sont plus pris en compte;  cf. #Ps 32:2 ; #Ro 4:8).

la parole de la réconciliation. Dans ce passage, Paul présente une autre dimension du message de l’Évangile. Le mot grec pour « parole » (cf. #Ac 13: 26) souligne l’authenticité et la véracité d’un message, par opposition à une proclamation mensongère ou d’origine douteuse. Dans un monde rempli d’affirmations fausses, les croyants disposent des certitudes qu’apporte le message véridique et fiable de l’Évangile.

 

20  Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !

ambassadeurs. Ce mot s’apparente à un terme grec plus courant, souvent traduit par « ancien » et employé pour parler d’un homme expérimenté d’un certain âge, qui servait en tant que représentant du roi dans les pays étrangers. C’est ainsi que Paul définit son rôle, qui est aussi celui de tous les croyants: être un messager qui, avec le message de l’Évangile, représente le roi du ciel, et qui plaide auprès de tous les peuples de la terre afin qu’ils soient réconciliés avec Dieu, leur vrai roi (cf. #Ro 10:13-18).

comme si Dieu exhortait. Dieu parle (littéralement « supplie » ou « appelle ») par l’intermédiaire des croyants qui présentent le message de l’Évangile, et il presse à travers eux les pécheurs non croyants de s’approcher dans une attitude de foi et d’accepter l’Évangile, par la repentance vis-à-vis de leurs péchés et par la foi en Jésus-Christ (cf. #Ac 16: 31 ; #Ja 4:8).

 

21  Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

Paul résume dans cette phrase l’enseignement qui constitue le cœur de l’Évangile. Il présente la solution au mystère et au paradoxe des vv. 18-20 et explique comment les pécheurs peuvent se réconcilier avec Dieu par Jésus-Christ. Ces 15 mots grecs constituent l’énoncé le plus clair des doctrines de l’imputation et de la substitution, exprimé en un seul verset.

Celui qui n’a point connu le péché. C’est-à-dire Jésus-Christ, le Fils saint et pur de Dieu;  cf. #Lu 23: 4, #Lu 23: 14, #Lu 23: 22, #Lu 23: 47 ; #Jn 8:46 ; #Hé 4:15 ; #Hé 7:26 ; #1Pi 1:19 ; #1Pi 2:22-24 ; #1Pi 3:18 ; #Ap 5:2-10).

péché pour nous. Dieu le Père a considéré le Christ sans péché comme s’il était pécheur, selon le principe de l’imputation, et il a accepté que sa mort fasse office de châtiment pour les péchés de ceux qui croient en lui (cf. #Esa 53:4-6 ; #Ga 3:10-13 ; #1Pi 2:24). Christ n’est pas devenu pécheur sur la croix (contrairement à ce que certains ont suggéré), il est toujours resté parfaitement saint; il a seulement été traité comme s’il était coupable de tous les péchés commis par tous les croyants, alors qu’il n’en avait commis aucun. La colère de Dieu s’est déversée sur lui et, en retour, les exigences de justice de la loi de Dieu ont été satisfaites pour ceux en faveur desquels il est mort.

justice de Dieu. Une autre allusion à la justification et à l’imputation. La justice qui est imputée au croyant n’est autre que celle de Jésus-Christ, le fils de Dieu. De même que Christ n’a jamais péché, mais qu’il a été traité comme un pécheur, de même les croyants, bien que n’étant pas encore justes (jusqu’à la glorification), sont considérés comme tels. Il a porté leurs péchés afin qu’ils puissent porter sa justice. Dieu l’a considéré comme coupable des péchés des croyants, et il considère les croyants comme s’ils avaient accompli uniquement les œuvres de justice du Fils de Dieu sans péché.

 

2 C0RINTHIANS 5 : 01 to 21 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

¶ 1 We have, in fact, that if this tent we live on earth is destroyed, we have a building in heaven that is the work of God, an eternal house not made with hands of 'man.

tent we live on earth. Metaphor that refers to the physical body (see # 2P 1: 13-14). The image came naturally to mind, at a time when many nomads living in tents. Paul employed the more easily he manufactured himself tents (#AC 18: 3) and knew the features. Moreover, the Jewish tabernacle had symbolized the presence of God among his people after he had fled Egypt to found a nation. For the Apostle, the earthly existence of man was comparable to a tent, in that it was fragile, vulnerable and humble (cf. 1 Peter 2:11 #).

building ... a work of God. The other metaphor applies to resurrected and glorified body of believers (cf. 1 Cor # 15: 35-50). The word "building" contains the idea of ​​solidity, security, certainty and permanence, as opposed to the fragility, the temporary nature and insecurity of a tent. Like the Israelites, the tabernacle replaced by the temple, believers must aspire to transform their earthly body in a glorified body.

an eternal home. That is to say, a heavenly body and eternal. Paul longed for a new body that would be the perfect expression of the new nature.

which was not made with hands. A glorified body is not, by definition, current creation; cf. #Jn 2:19; #Col 2:11).

2 Also in this tent we groan, longing to be clothed our heavenly home,

we groan. Paul ardently longed to be released from his earthly body and its inevitable lot of sins, frustrations and weaknesses.

take our heavenly home. That is to say, the perfections of immortality.

3 if indeed we found clothed, not naked.

not naked. Paul says here that the object of hope of the believer, as regards coming to life, is not a purely spiritual existence devoid of body, but the life in a real body, resurrected and eternal. Unlike the pagans who considered the matter as evil and opposed to the spirit, which alone was good - Paul knew that death, in the biblical view, does not mean the dissolution of the mind in a nebulous spiritual infinite. Instead, it allows Christians to receive a glorified body, spiritual, immortal, perfect, in a different but no less real nature, similar to that raised Jesus; cf. # 1 John 3: 2).

4 For we that are in this tabernacle do groan, being burdened, because we want, not unclothed, but clothed upon, that what is mortal may be swallowed up by life.

... strip coated. Paul repeats the same thought: he longs to receive his glorified body (cf. #Ph 1: 21-23).

mortal ... swallowed up by life. Paul wanted to receive all that God had planned for him in eternal life, when all that is human and earthly ends.

5 And he that hath wrought us for this very thing is God, who gave us the earnest of the Spirit.

for it. That is to say, for this purpose. Paul insists that the heavenly existence of the believer will be realized in accordance with the sovereign plan of God; cf. #Jn 6: 37-40, #Jn 6:44).

... God gave the earnest of the Spirit. The deposit, a guarantee of payment. The Spirit is a down payment on eternal life of believers. cf. #Ph 1: 6.

6 So we are always confident, and know that home in the body we are absent from the Lord

remaining in this body ... from the Lord. As long as he lives on earth does the believer can know the fullness of God's presence. It is not so far denied any contact with God, as it has the privilege of prayer, the presence of the Holy Spirit in him and communion with the Word of God. Paul simply expressed nostalgia he had of his heavenly home, an intense desire to remain with his Lord (cf. #PS 73:25; 1 Thessalonians 4:17 #; #Ap 21: 3, #Ap 21: 23; #Ap 22: 3).

7 for we walk by faith and not by sight,

Christians can hope for a heaven he did not see his eyes through a certainty of life based on faith in the teaching of Scripture; (see #Jn 20: 29).

8 we are confident, and willing rather from the body and at home with the Lord.

absent from the body ... present with the Lord. The sky is best to land, which is why Paul wanted to live there, in the presence of God. This sentiment expresses the same desire as the v. 6, according to a reverse perspective.

9 That is also why we strive to please him, whether we remain in this body, or as we were leaving.

we strive. Paul reveals here his ambitions in life. His efforts, however, had nothing in common with the kind of ambition that is only a selfish desire, born of pride. The Greek verb for "endeavor" combines the concepts of love and honor. Paul shows that it is noble and right for a believer to strive for excellence and to accomplish spiritual goals. This attitude is honorable in the sight of God (cf. #Ro 15: 20; # 1 Tim 3: 1).

please him. The apostle defines the supreme goal of his life (cf. 1Cor # 4: 1-5), which should be that of all believers (cf. #Ro 12: 2; 5:10 #EP; #Col 1 : 9; # 1 Thessalonians 4: 1). The same Greek words are used in #Tit 2: 9 to describe slaves eager to please their masters.

... is that we remain as we were leaving either. The ambition of Paul was not influenced by the nature of his body here on earth or in heaven, he had no other concern than to live for the Lord; cf. # 1 Corinthians 9:27).

10 For we must all appear before the judgment seat of Christ, that each one may receive good or evil he has done, in his body.

When the Christian realizes that he is accountable to God and he will accountable to it, this thought becomes deep motivation. Therefore, all his acts tend towards the same ultimate goal: to please the Lord.

the judgment seat of Christ. This expression is a metaphor that represents the place where the Lord will sit when he will judge the lives of believers, before granting them eternal rewards. It is the translation of the Greek word bema, which designated the platform on which victorious athletes stood to receive their crown (eg, during the Isthmian games). This word is also used in the NT to speak of where public judgments were doing was, like that of Jesus before Pilate (27:19 #Mt; #Jn 19: 13). However, this passage clearly alludes to the reward athletes. As the city of Corinth had a podium double function of both place of the award and the tribunal (#AC 18: 12-16) - Corinthians grasped easily analogy.

good or bad. The Greek terms do not refer to moral concepts of good and evil. The question of sin and its consequences has been definitively resolved by the death of the Savior. Paul is contrasting the only activities that are of value in the light of eternity and those who do not. He does not say that believers should in no way enjoy some healthy earthly blessings, but that God be glorified in all their activities and that most of their energy and their time should be devoted to what has eternal significance.

... he has done in his body. This passage speaks of the acts performed during the earthly ministry of the believer. However, sins are not considered here, since their judgment has already occurred at the cross (#EP 1: 7). It is only in relation to activities with eternal reward and approval from God. The occupations of the Christians while they are in their temporal body will have an impact on their future life; cf. #Ro 12: 1-2; #Ap 22: 12).

11 Knowing therefore the terror of the Lord, we persuade men; God knows us and I hope that in your consciences we.

the fear of the Lord. Paul literally had no fear, but he felt toward God a sense of respectful worship. This profound deference was what motivated him to live so as to honor his Lord and to seek the greatest reward, to the glory of the Lord (see # 2 Corinthians 7: 1; 9:10 #Pr; #AC 9: 31).

we persuade men. The Greek word translated "persuade" means "find someone's favor," "strive to present themselves to him in some way" (cf. #Ga 1:10). It may refer to the preaching of the Gospel (#AC 18: 4; 28:23 #AC). However, in this passage, persuasion did not seek salvation, but the personal integrity of Paul. The eternal reward of the Corinthians would be affected if they abandoned the teachings of Paul, inspired by God, and turned to false teachers.

knows us. The true spiritual condition of Paul, characterized by sincerity and integrity, was clear before God; cf. #AC 23: 1; #AC 24: 16), which is why the apostle wanted the Corinthians believe the truth about him.

¶ 12 We do not again ourselves to you; but give you occasion to glory on our behalf, so that you can answer those who take glory of what is in appearance, and not in the heart.

... take glory in appearances. People without integrity, as the opponents of Paul in Corinth, can boast only appearances. In this term is understood any false doctrine accompanied by ostentatious acts and hypocrites (cf. #Mt 5:20; #Mt 6: 1; #Mr 7: 6-7).

13 For if I am beside ourselves, it is for God; if I sense is for you.

beside ourselves. Paul is not talking here of a mental disorder, but his unwavering dedication to the truth. He responds to those of his opponents called him senseless fanatic (see #Jn 8:48; #AC 26: 22-24).

sense. Literally "moderate, serious, self-possessed." These terms are perfectly applicable to the conduct of Paul when he defended his personal integrity to the Corinthians and communicated to them the truth.

14 For the love of Christ controls us, because we feel that if one died for all, therefore all died;

the love of Christ. The love of Christ for Paul and for all believers, manifested in His substitutionary death on the cross (cf. #Ro 5: 6-8). It was used to model and supreme motivation of Paul in his service for Christ (cf. 2:20 #Ga; #EP 3: 14-21).

press. That is to say, push action. Paul emphasizes the strength of his desire to offer his life to the Lord.

one died for all. This expression sets forth the principle of the substitutionary death of Christ. The preposition "for" indicates that he died "on behalf of" or "instead of" (cf. #Esa 53: 4-12; 3:13 #Ga; # Heb 9: 11-14). This truth is the heart of the doctrine of salvation. The wrath of God against sin requires death. Jesus Christ took this anger on him and died in the sinner's place. He thus turned away the wrath of God and sinners meet the requirements of divine justice as the perfect sacrifice; cf. #EP 5: 2; # 1 Thessalonians 5:10; #Tit 2:14; # 1 Peter 2:24).

therefore all died. All those who are dead in Christ will receive his sacrificial death. By this short expression, Paul defines the scope of redemption and limits of its application. It complements the meaning of the above expression because it essentially says, "Christ died for all those who died in him" or "One died for all, therefore all are dead"; cf. #Jn 10: 11-16; #AC 20: 28). Paul was full of gratitude for Christ who loved and who had included, by his grace, in "all" those who died in it.

15 and he died for all, that those who live should no longer live for themselves but for him who died and rose for them.

In defending his integrity to the Corinthians, Paul wanted his readers to know that his old life centered on himself had ended and his supreme desire was now to live a holy and righteous life. For all genuine believers in Christ's death not only represents a death to sin, but also a resurrection to a new life of righteousness; cf. #Ga 2: 19-20; #Col 3: 3).

16 ¶ Wherefore henceforth know we no man after the flesh; and if we have known Christ after the flesh, yet now we know more that way.

Since his conversion, Paul focused on meeting the spiritual needs of the people (cf. #AC 17: 16; #Ro 1: 13-16; #Ro 9: 1-3; #Ro 10: 1).

the flesh. Paul did not consider the more people as external human standards in the world (cf. # 2Co 10: 3).

we know the more this way. As a Christian, Paul no longer considered simply Jesus Christ in the light of its own human and fallible understanding (cf. #AC 9: 1-6; #AC 26: 9-23).

17 If anyone is in Christ, he is a new creature. Old things are passed away; behold, all things have become new.

in Christ. Those two words alone express a profound way what it means to the redemption of the believer. In unsearchable riches, it includes the following:

1 security of the believer in Christ, who carried in his body the judgment of God against sin;

2 divine acceptance ensured believing in him in whom God has put all his affection;

3 ° ensuring the future of believing in Him who is the resurrection to eternal life and the only guarantee of the inheritance of the believer in heaven;

4. participation of the believer in the divine nature of Christ, the eternal Word (cf. # 2P 1: 4).

new creation. A created a qualitatively different level of excellence. This term refers to regeneration, or new birth (cf. #Jn 3: 3; #EP 2: 1-6; #Tit 3: 5; 1 Peter 1:23 #; # 1 Jn 2:29; 1 Jn # 3: 9 ; # 1 Jn 5: 4). It includes the forgiveness of sins of the believer, that Christ paid by his atoning death (cf. 6:15 #Ga; #EP 4:24).

The old things have passed. All that belongs to the old life system of values, priorities, beliefs, passions and projects - disappears in a regenerated person. Evil and sin are still present, but the believer considers a new perspective and they have no power over him.

... all things new. The Greek wording implies that this new life is a permanent state. The new spiritual approach through which the believer sees all things is a constant reality for him. He now lives for eternity, not for temporal things. Jacques identifies this transformation to the faith that produces works

18 And all things are of God, who reconciled us to himself through Christ and gave us the ministry of reconciliation.

All this is from God. Everything related to the conversion and life transformed the new life in Christ - is the work of a sovereign God. Sinners can not decide by themselves to share in these new realities; cf. # 1 Corinthians 8: 6; # 1 Corinthians 11:12; #EP 2: 1).

the ministry of reconciliation. This passage emphasizes God's will to reconcile sinners with him (cf. #Ro 5:10; #EP 4: 17-24). God calls believers to proclaim the Gospel of reconciliation to others (cf. 1 Cor 1:17 #). The Greek word for "ministry" refers to the service, such as that made to the tables. Literally God wants Christians accept the privilege of serving non-believers proclaiming his desire for reconciliation.

19 For God was in Christ, reconciling the world unto himself, not imputing their trespasses, and hath committed unto us the word of reconciliation.

God was in Christ. God has sovereignly decided to use his Son, the only acceptable and perfect sacrifice as a means to perform reconciliation between himself and sinners; cf. #Jn 14: 6; #AC 4:12; # 1 Tim 2: 5-6).

reconciling the world. God takes the initiative to change the condition of the sinner: he approaches one who is far away, forgive him and welcome him into a right relationship with himself. This teaching is the essence of the Gospel. The word "world" should not be interpreted here in a universalist sense would imply that all people will be saved, or are potentially reconciled. It refers rather to humanity (cf. #Tit 2:11; #Tit 3: 4) as a particular category of beings to whom God offers reconciliation, and thus encompasses people of all ethnic groups without distinction. The value of the death of Christ is infinite, and it offers forgiveness has no limits. However, redemption was effectively performed for those who believe (cf. #Jn 10:11, 10:15 #Jn; #Jn 17: 9; #AC 13: 48; #AC 20: 28; 8:32 #Ro -33; #EP 5:25). The rest of humanity personally pay the price for his sin in eternal hell.

imputing. This verb can also be translated as "cash." This is the heart of the doctrine of justification by which God declares the repentant sinner is right in his eyes: just when a person places all his faith in Christ and his sacrificial death, his sins are covered by the righteousness of Christ and are no longer taken into account; cf. #PS 32: 2; #Ro 4: 8).

the word of reconciliation. In this passage, Paul presents another dimension of the Gospel message. The Greek word for "word" (cf. #AC 13: 26) emphasizes the authenticity and veracity of a message, as opposed to a false declaration or of dubious origin. In a world filled with false claims, believers have the certainty brought by the true and reliable message of the Gospel.

20 Now then we are ambassadors for Christ functions as though God did beseech you by us; We implore you on Christ's behalf: Be reconciled to God!

ambassadors. This word is like a Greek term more common, often translated as "old" and used to refer to an experienced man of a certain age, which served as the king's representative in foreign countries. Thus Paul defines its role, which is also that of all believers: to be a messenger with the message of the Gospel, is the king of heaven, who pleads with all peoples of the earth to they are reconciled to God, their true king (cf. #Ro 10: 13-18).

God making his appeal. God speaks (literally "beg" or "call") through believers who present the gospel message, and press through them unbelievers sinners to approach in an attitude of faith and accept the Gospel, by vis-à-vis repentance of sin and faith in Jesus Christ (cf. #AC 16: 31; #Ja 4: 8).

21 He who knew no sin he made to be sin for us, that we might become the righteousness of God in him.

Paul summed up in this sentence teaching which is the heart of the Gospel. It presents the solution to the mystery and paradox of vv. 18-20 and how sinners can be reconciled to God through Jesus Christ. These 15 Greek words are the clearest statement of the doctrines of imputation and substitution, expressed in a single verse.

He who knew no sin. That is to say Jesus Christ, the holy Son of God and pure; cf. #Lu 23: 4, #Lu 23: 14 #Lu 23: 22 #Lu 23: 47; #Jn 8:46; # Hey 4:15; # Hey 7:26; # 1 Peter 1:19; # 1 Peter 2: 22-24; # 1 Peter 3:18; #Ap 5: 2-10).

sin for us. God the Father considered sinless Christ as if he were a sinner, according to the principle of accounting, and he accepted his death as an act of retribution for the sins of those who believe in him (cf. 53 #Esa 4-6; #Ga 3: 10-13; 1 Peter 2:24 #). Christ did not become a sinner on the cross (contrary to what some have suggested), he remained perfectly holy; it has only been treated as if he was guilty of all the sins of all believers, so that he had committed no. God's wrath was spilled on him and, in return, the demands of justice of God's law have been met for those for whom he died.

God's justice. Another allusion to the justification and imputation. Righteousness is imputed to the believer who is none other than Jesus Christ, God's son. Just as Christ never sinned, but he was treated as a sinner, as believers, although not yet righteous (up glorification), are regarded as such. He bore their sins so they can bring justice. God considered guilty of sins of believers and considers believers as if they had completed only the works of righteousness of the Son of God without sin.

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