06 *** L`IVRAIE

28/05/2014 16:23

6 LES PARABOLES DE JÉSUS

 L`IVRAIE

MATTHIEU 13 : 

24 ¶  Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ.

25  Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.
26  Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.
27  Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?
28  Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ?
29  Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
30  Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
 
NOTES JOHN MACARTHUR
 
13:25 
 
ivraie. L’ivraie est une mauvaise herbe qu’il est quasiment impossible de distinguer du blé avant que l’épi soit formé. Dans un contexte agricole, semer de l’ivraie dans le champ de blé de quelqu’un reviendrait à détruire d’une manière épouvantable ses moyens de subsistance. Ici, cette action représente les efforts de Satan pour tromper l’Eglise. Il mêle ses enfants aux enfants de Dieu et, dans certains cas, les croyants sont incapables de discerner les vrais des faux. Cette parabole est expliquée aux vv. #Mt 13:36-43. 
 
 
MAcDONALD DISCIPLE
 
#24-26 
 
D. La parabole de l’ivraie et du bon grain (13.24-30) 
 
La parabole précédente était une illustration vivante du royaume des cieux qui englobe ceux qui déclarent seulement des lèvres être attachés au Roi, et ceux qui sont véritablement ses disciples. Les trois premiers terrains représentaient le royaume dans son cercle extérieur le plus vaste : ceux qui reconnaissent Dieu avec leurs lèvres. Le quatrième terrain représente le royaume comme le cercle restreint de ceux qui sont réellement convertis. 
 
La deuxième parabole, celle de l’ivraie et du bon grain, présente elle aussi le royaume sous ces deux aspects. Le bon grain désigne ceux qui sont vraiment des croyants, l’ivraie ceux qui professent l’être. Jésus compare le royaume des cieux à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, et sema de l’ivraie parmi le blé. D’après Unger, l’ivraie la plus répandue dans les champs en Terre sainte est l’ivraie barbue, « une herbe vénéneuse qu’on ne peut distinguer du blé aussi longtemps que les pousses sont jeunes. Quand le blé est en épi, on peut les séparer aisément. » [28, ==> "Mt 28.20" @@ "28."] 

 

AUTEUR INCONNU

 

L’ivraie 
 
      Le royaume des cieux a été fait semblable à un homme qui semait de bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema de l’ivraie parmi le froment, et s’en alla. #Mt 13:24-25 
 
   Cette parabole est la première d’une série de trois qui décrivent le royaume des cieux quand on le regarde de l’extérieur, et les raisons pour lesquelles il est différent de ce que Dieu attendait. 
 
   Dans la pensée de Dieu, le royaume devait être constitué de croyants se soumettant à son autorité dans un monde qui a rejeté son Fils Jésus Christ venu comme roi. Mais le diable a fait son œuvre en introduisant l’ivraie, les faux chrétiens. Dès lors, à côté des vrais chrétiens, on voit dans le royaume des cieux tous ceux qui s’appellent chrétiens sans être nés de nouveau. On constate donc un grand mélange où il est impossible de distinguer entre le meilleur et le pire ; tout comme le froment, l’ivraie est une graminée, mais ses grains mêlés à d’autres rendent toxique une farine produite avec des bons grains. 
 
   Jésus explique à ses disciples que l’ennemi, c’est le diable qui a semé la mauvaise semence pendant que ses serviteurs dormaient au lieu de veiller sur ce qui leur avait été confié. Il précise aussi qu’après l’enlèvement de l’Église, la coexistence entre les fils du royaume et les fils du méchant durera jusqu’à la moisson. La moisson, ce n’est pas l’enlèvement de l’Église ; « la moisson, c’est la consommation du siècle », expression qui désigne la période qui précède de peu l’avènement du règne de Christ et succède donc à l’enlèvement de l’Église. 
 
   Nous apprenons ainsi que les jugements passeront sur le monde pour le purifier de tout ce qui se réclame indûment de Christ. Ne subsisteront alors que les justes qui resplendiront dans le royaume du Seigneur, appelé ici « le royaume de leur Père ». Les Israélites sont appelés « ses fils » par l’Éternel (#De 14:1) ou par le bouche de ses prophètes : « Il leur sera dit : Fils du Dieu vivant » (#Os 1:10). Ils déclareront : « Toi, Éternel, tu es notre Père » (#Esa 63:16). 
 
   L’Église de Christ contemplera, depuis la gloire, ces jugements qui précéderont le règne millénaire de son Bien-aimé auquel elle reste pour toujours associée. 
 
 
 
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