7- Écris à l’ange de l’Église de Laodicée

03/01/2015 14:47

7-      Écris à l’ange de l’Église de Laodicée 

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Nous voici à la dernière lettre de cette série et comme pour les autres je vais m'efforcer d'en retirer l'essentiel pour notre édification.

 

J'aurais pu pour chacune de ces églises, les situer dans leur contexte historique, géographique et culturel, ce qui est certainement intéressant, car, tout comme pour nous, le milieu dans lequel elles se trouvaient influençait leur comportement, preuve que c'est plus souvent le monde et sa mentalité qui influence l'église, que le contraire.

 

Mais mon but c'est surtout de découvrir leur situation spirituelle

 

Au messager de l'église de Laodicée,  le Seigneur se présente comme : l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu.

 

L'Amen : C’est-à-dire celui qui prononce le dernier mot sur toutes choses, celui en qui tous les desseins de Dieu sont accomplis:

 

“toutes les promesses de Dieu sont oui en lui. C’est donc aussi par lui que nous disons à Dieu l’amen pour sa gloire” (2 Corinthiens 1:20).

 

Note :

 

Amen, c'est à dire ce qui est assuré, établi. 

C'est un mot hébreux  signifiant: il en est ainsi, ou: qu’il en soit ainsi, de la même racine que les mots : ferme, fiable, durable, la foi, la vérité, la fidélité.

 

L'amen marque l’accord avec ce qui a été dit (1 Rois 1.36), ainsi l’assemblée répond Amen à ce qui lui est annoncé (1Chronique 16.36; Néhémie 8.6; Apocalypse 22.20)

 

Il exprime l’engagement (Deutéronome 27.15-26; Néhémie 5.13), le serment (Nombres 5.22),  le désir (Jérémie 28.6), l’affirmation (Apocalypse 5.14; 7.12; 19.4), l’insistance (Galates 6.18)

 

Jésus est appelé l’Amen, c'est à dire  le fidèle, le véritable (Apoc. 3.14; Esaïe 65.16 Dans ce verset le mot Amen est rendu parfois par "Dieu de vérité".)

 

Jésus a utilisé "Amen amen" (traduit par "en vérité, je vous le déclare") pour appuyer ses déclarations face à l’opposition de ses adversaires et attester la vérité de ses affirmations (Matthieu 6.2, 5, 16; 10.23; 19.28; 24.34; 25.40; Luc 4.25; 9.27; 12.44; 21.3) surtout dans l’évangile de Jean (Jean 5.19, 24, 25; 6.26, 32, 47, 53; 8.34, 51, 58)

 

Dans les épîtres, Amen marque souvent la fin d’un développement et la louange (Romains 1.25, 11.36; Galates 1.5; Philippiens 4.20)

 

Le Seigneur Jésus-Christ, se présente donc dans cette dernière lettre, comme celui en qui et par qui s'accomplit toute la volonté de Dieu, sa Parole,  ses promesses et ses jugements.

 

Il est le témoin  fidèle et véritable de Dieu son Père

 

Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. Jean 12:49/50

 

Il est le commencement, le premier né, de toute la création de Dieu, cela veut dire que tout ce qui a été créé l'a été en lui et par lui.

 

Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.

Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui. Colossiens 1.15/19

 

Voici comment  " le témoin fidèle et véritable", (qui juge et combat avec justice. Apoc 19:11), voit le messager de l'église de Laodicée :

 

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant.

 

Ni froid, ni bouillant, c'est à dire tiède. Or la tiédeur est particulièrement désagréable au Seigneur :

 

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Apocalypse 3:16

 

Christ reproche à son messager son manque de zèle. Il s'agit de quelqu'un qui remplit sa tâche sans motivation, comme une routine.

 

On peut comparer son comportement à celui du serviteur à qui le maître  reproche de n'avoir pas fait fructifier ce qu'il avait reçu :

 

Mathieu 25.24/30 Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi.

Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.

Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.

Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.

Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

En fait le problème c'est l'autosatisfaction, l'autosuffisance :

 

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Apoc.3.17

 

Il s'agit de quelqu'un qui pense n'avoir besoin de rien de plus que ce qu'il a et qui n'a pas soif de Dieu.

 

Il possède une certaine richesse, il vit dans un certain confort, pour lui tout va bien : "Je n'ai besoin de rien"

 

En réalité, cette attitude caractérise "la paresse spirituelle" confortée par "la cécité spirituelle".

 

Il y a tellement de choses qui nous manquent encore concernant le royaume de Dieu. Des choses dont nous devons avoir soif :

 

la conscience de la présence du Seigneur, par son Esprit en nous,

 

le fruit que produit sa présence et notre communion avec lui,

 

ses ministères et ses dons...

 

"Désirez avec ardeur ... Recherchez ... Aspirez ! sont autant d'exhortations à avancer toujours plus dans le fleuve de Dieu.

 

Beaucoup d'églises et de pasteurs se satisfont de leurs acquis. Ils se trouvent riches de biens immobiliers, de leurs beaux temples et de leurs locaux, riches de leur savoir intellectuel, riches de la considération dont ils jouissent dans leur milieu religieux ou social, riches de leurs activités et de leurs auditoires, etc.

 

Une des causes de la tiédeur dans le domaine de la foi, c'est l’autosuffisance;

 

"Parce que tu dis je suis riche, je n'ai besoin de rien".

 

La satisfaction de soi est le résultat d'un aveuglement spirituel, qui voile la réalité d'une situation lamentable :

 

Tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

 

En réponse à cette situation, le Seigneur conseille à  son serviteur d’acheter de lui :

 

de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche,

 

des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas,

 

un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

 

C'est une invitation claire à venir vers lui : "acheter de moi."

 

Il y a des choses qui ne se trouvent qu'en Jésus et que nous ne pouvons acquérir de lui que dans une communion restaurée, comme nous le lisons au verset 20 :

 

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

 

Les véritables richesses spirituelles qui manquent à ce serviteur de Dieu sont :

 

Une foi épurée, saine, purifiée de toute conception charnelle, l'or épuré par le feu.

afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. 1 Pierre 1:7

 

La pureté du cœur, des intentions, des paroles et des actes, qui s'obtient par la foi dans la valeur purificatrice du Sang de Jésus, et se conserve dans la recherche de la sanctification, la sainteté de notre conduite. Les vêtements blancs.

 

1 Jean 1.5/7  La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.

Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

 

 

 

La vision et la compréhension spirituelle de la volonté de Dieu et de la pensée de Christ, accordée par le Saint-Esprit. Le collyre qui guérit de la cécité.

 

Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.

Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 1 Corinthiens 2.9/10

 

Puis le Seigneur fait comprendre à son serviteur, la raison de sa sévérité :

 

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime.

 

Nous n'aimons pas être corrigés et pourtant cela est nécessaire, indispensable :

 

Hébreux 12.4/13  Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché.

Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend;

Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.

Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas?

Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.

D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie?

Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.

Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.

 

Alors, aie donc du zèle, et repens-toi.

 

C'est toujours le même appel à la repentance et au retour à la pratique d'œuvres qui correspondent à la pensée de Dieu, avec zèle, foi, vérité.

 

Arrêtons-nous au verset 20, qui exprime toute la bonté, la compassion, l'amour du Seigneur :

 

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

 

Le Maître, Celui qui est en droit d'exiger une libre entrée dans notre vie, se tient à notre porte, avec délicatesse, mais insistance : il frappe ! Il appelle !

 

Nous serions bien avisés lors de nos interventions à l'égard des autres d'user d'autant de délicatesse et d'amour insistant.

 

Le Seigneur ne se décourage pas, mais il désire restaurer la communion avec son serviteur.

 

Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

 

La réalité de la vie chrétienne c'est en premier la présence du Seigneur dans notre vie et la vraie communion avec lui, une relation d'intimité : "Je souperai avec lui et lui avec moi"

 

Que dire de plus, sinon que nous ne cessons de nous émerveiller devant notre Seigneur.

 

Et voici qu'Il promet que cette intimité se prolongera dans l'éternité :

 

Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

 

Non seulement nous sommes destinés à demeurer dans la présence de Jésus, intimement unis à lui, mais aussi, appelés à régner avec lui, à partager son autorité dans le gouvernement divin.

 

Enfin, comme dans les lettres précédentes, l'église et chacun de ses membres sont invités à être attentifs au message de l'Esprit, car le Seigneur parle non seulement à ses serviteurs, mais également à chacun de ses rachetés :

 

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux églises.

https://www.pasteurweb.org/Etudes/Apocalypse/LettreALaodicee.htm

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Apocalypse 3 : 14

14 ¶  Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:

Laodicée. Située dans la vallée du Lycus, au sud-ouest de la Phrygie, Laodicée devint le centre commercial le plus riche et le plus important de cette région. Trois activités centrales faisait sa réputation: les banques, la laine et la médecine (tout particulièrement ses baumes pour les yeux). Comme elle ne disposait pas d’eau à proximité, elle fut obligée de se lancer dans la construction d’un aqueduc souterrain. Les trois secteurs cités ci-dessus et l’insuffisance de son approvisionnement en eau jouent un rôle prépondérant dans cette lettre. L’Église fut fondée par le biais d’Épaphras, alors que Paul exerçait encore son ministère auprès des Éphésiens (cf. #Col 1:7); Paul ne vint jamais en personne à Laodicée.

l’Amen. Expression très courante dans la Bible pour exprimer une approbation de la vérité et une certitude. Selon #2Co 1:20, toutes les promesses de Dieu et ses alliances inconditionnelles sont garanties et réaffirmées par la personne et l’œuvre de Jésus-Christ.

le témoin fidèle et véritable. Christ ne pouvait qu’être totalement fiable et rendre fidèlement compte de la vérité de Dieu (#Jn 14: 6).

le commencement de la création. Cette mention corrige l’erreur, de toute évidence présente à Laodicée et à Colosses, qui consistait à présenter Christ comme une simple créature de Dieu (cf. #Col 1:15-20). En fait, il est le « principe » (littéralement « le commencement, l’auteur, l’origine », cf. #Jn 1:3) et le « premier-né » de la création, c’est-à-dire la personne la plus parfaite et la plus éminente qui soit jamais née (#Col 1:15). En tant qu’homme, il a certes eu un commencement, mais en tant que Dieu, c’est lui le commencement. Il est triste de constater comment cette hérésie à propos de la personne de Christ avait pu donner naissance à une assemblée non régénérée à Laodicée.

15  Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !

16  Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

tiède. C’est-à-dire ni chaud ni froid. La ville de Hiérapolis, à proximité, était célèbre pour ses sources d’eau bouillante, et Colosses pour l’eau rafraîchissante de ses torrents. Laodicée, au contraire, était alimentée par un aqueduc souterrain qui courait sur des kilomètres; à l’arrivée, l’eau était tiède et sale. Le réflexe des visiteurs qui en buvaient pour la première fois était de la recracher instantanément. De même, l’Église de Laodicée n’était pas froide  elle ne rejetait pas Christ ouvertement - mais pas fervente non plus; elle manquait de zèle spirituel. Ses membres étaient tièdes, ils prétendaient hypocritement connaître Christ, mais sans vraiment lui appartenir (cf. #Mt 7:21).

je te vomirai de ma bouche. Tout comme l’eau sale et tiède de Laodicée, ces hypocrites prompts à se bercer d’illusions dégoûtaient Christ.

17  Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

18  je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

or …  vêtements blancs …  collyre. Ce qui leur est offert, c’est la contrepartie spirituelle de leurs activités industrielles principales. Chacun de ces trois produits est une manière de désigner le salut authentique.

19  Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

je châtie tous ceux que j’aime. Les vv. 18 et 20 indiquent que Christ s’adresse ici à des non-croyants. Dieu aime les inconvertis (cf. #Jn 3:16). Le mot « châtier » (littéralement « reprendre ») désigne souvent la façon dont Dieu convainc de péché et punit les personnes non régénérées (#Mt 18: 17 ; #1Co 14: 24 ; #2Ti 2:25).

20  Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

je me tiens à la porte, et je frappe. Plutôt que de céder à la tentation de l’interprétation la plus courante  Christ frappant à la porte du cœur d’un incroyant - le contexte exige de comprendre qu’il essaie désespérément d’entrer dans cette assemblée, qui porte son nom mais dans laquelle il ne trouve pas un seul croyant authentique. Cette lettre poignante est sa manière de frapper à la porte. Si un seul membre acceptait de reconnaître sa déroute spirituelle et lui répondait par la foi qui sauve, il accepterait de pénétrer dans l’Église.

21  Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

Celui qui vaincra. C’est-à-dire tout vrai chrétien.

asseoir avec moi sur mon trône. Expression figurée qui signifie que nous partagerons le privilège et l’autorité dont jouit Christ, puisque nous régnerons avec lui (#Ap 1:6 ; #Mt 19: 28 ; #Lu 22:29-30).

22  Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises !

UN PEU D`HISTOIRE SUR LAODICÉE

Laodicée (SEGOND, Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.). Appelée d’abord Diospolis, cité de Zeus. Probablement agrandie par Antiochos II (261-246 avant Jésus-Christ), qui lui donna le nom de sa femme Laodice. Capitale de la Phrygie Pacatienne, en Asie Mineure ; légèrement au sud de Colosses et d’Hiérapolis, sur le Lycus, affluent du Méandre. Laodicée fabriquait de l’étoffe et des vêtements avec de la laine noire d’une race de moutons élevés dans ces parages. Il y avait là un centre médical, où se préparait la célèbre poudre phrygienne pour le traitement de l’ophtalmie. Laodicée comptait de nombreux Juifs (Antiquités 4.10.20). Épaphras, fondateur présumé de l’Église de Laodicée, travailla dans cette cité (#Col 4:12,13). Paul mena un grand combat spirituel en faveur des Laodicéens (#Col 2:1). Il leur envoya des salutations (#Col 4:15) ; certains pensent que la lettre mentionnée #Col 4:16 était peut-être une copie de l’épître aux Éphésiens. Laodicée est l’une des 7 Églises d’Asie auxquelles s’adresse l’Apocalypse. Les reproches très vifs qui la stigmatisent, font allusion en particulier à la richesse et aux productions de la ville (#Ap 1:11; 3:14-22). Vers l’an 60 de notre ère, un tremblement de terre détruisit Laodicée, Colosses et Hiérapolis. Les Laodicéens rebâtirent leur ville, sans recourir à l’assistance romaine. Ses ruines se trouvent à Eski Hissar à 88 km à l’est-sud-est de Smyrne.

Copyright Éditions Emmaüs et notes de John Macarthur

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