DIEU NOUS INVITE À VENIR À LUI

02/08/2018 10:43

DIEU NOUS INVITE À VENIR À LUI

 

Ésaie 1 : 18

18  Venez et plaidons ! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.

Développant son appel à la purification du v. 16, le Seigneur offre son pardon aux coupables qui désirent le pardon et choisissent l’obéissance. Ces vv. annoncent les 27 derniers ch. d’Esaïe, qui traitent plus de la grâce et du pardon que de châtiments.

cramoisi …  rouges comme la pourpre. Ces deux couleurs symbolisaient la culpabilité de ceux dont les mains étaient « couvertes de sang » (v. #Esa 1:15). Cet état de fait démontrait l’extrême injustice et l’extrême perversité qui régnaient (cf. #Esa 59:3 ; #Ez 9:9-10 ; #Ez 23:37, #Ez 23:45).

blancs comme la neige. La neige et la laine sont naturellement blanches et représentent donc la pureté. Celle-ci était possible une fois que la culpabilité due au sang versé avait été enlevée (v. #Esa 1:15 ; cf. #Ps 51:9). Esaïe était un prophète de la grâce, mais le pardon n’était pas inconditionnel: il passait par la repentance, comme l’indique le v. 19.

 

Ésaie 55 : 1

1 ¶  Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! 2  Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. 3  Prêtez l’oreille, et venez à moi, Ecoutez, et votre âme vivra : Je traiterai avec vous une alliance éternelle,…

L’œuvre rédemptrice et le royaume glorieux du « serviteur » bénéficient à ceux qui sont prêts à s’approcher de lui (#Esa 53:6). Le prophète invita ses lecteurs à prendre part aux bénéfices obtenus par les souffrances du « serviteur » au ch. #Esa 53 et décrits au ch. #Esa 54.

Les bienfaits disponibles dans le royaume du Messie seront gratuits grâce à son œuvre rédemptrice (#Esa 53:6, #Esa 53:8, #Esa 53:11 ; #Ep 2:8-9).

ce qui ne nourrit pas. C’est le « pain du mensonge » (#Pr 20:17) et non le « pain de vie » (#Jn 6:32-35).

L’alliance davidique promettait à David que sa descendance régnerait éternellement sur Israël (#2S 7:8, #2S 7:16 ; #Ps 89:28-30). Paul établit un lien entre la résurrection de Christ et ce v. (#Ac 13:34), car ce fut un élément déterminant pour l’accomplissement de cette promesse. Si Jésus n’avait pas totalement satisfait aux exigences de Dieu par sa mort rédemptrice, il ne serait pas ressuscité, et s’il n’était pas ressuscité, il ne pourrait siéger, finalement, sur le trône terrestre de David. Mais en réalité, il est ressuscité et il accomplira son rôle de roi (v. #Esa 55:4). Cf. #Jér 30:9 ; #Ez 34:23-24 ; #Ez 37:24-25 ; #Da 9:25 ; #Os 3:5 ; #Mi 5:1. Le monde entier viendra le célébrer comme le roi suprême (v. #Esa 55:5).

 

Apocalypse 22 : 17

17  Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.

L’offre de recevoir le salut et la grâce s’adresse sans restriction à tous ceux qui désirent voir étanchée la soif de leur âme. Cf. #Esa 55:1-2.

 

Matthieu 11 : 28

28  Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos

On décèle dans ce passage un écho de la première béatitude (#Mt 5:3). La construction de la phrase est remarquable: il s’agit d’une invitation ouverte à tous ceux qui l’entendent, mais elle est formulée de telle manière que seules y répondront des personnes accablées par le poids de leur propre échec spirituel, fatiguées de toutes leurs vaines tentatives de se sauver elles-mêmes par le respect scrupuleux de la loi. Le péché de rébellion est tellement tenace au sein de l’humanité que, sans un réveil spirituel venant d’en haut, tous les pécheurs refusent de reconnaître la profondeur de leur pauvreté spirituelle. C’est la raison pour laquelle Jésus affirme au v. 27 que notre salut est une œuvre souveraine de Dieu. Toutefois, la vérité de l’élection divine au v. 27 n’est pas incompatible avec l’offre gratuite du salut pour tous aux vv. #Mt 11:28-30.

 

Marc 10 : 14

14  Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

La plupart, sinon tous ces enfants, étaient trop jeunes pour exercer une foi personnelle. Jésus lui-même affirme que Dieu accorde gracieusement le salut à ceux qui, trop jeunes ou mentalement attardés, sont dans l’incapacité de mettre leur foi en action

Jean 7 : 37

37 ¶  Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38  Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture.

Au cours des derniers siècles avant la venue de Jésus, une tradition s’était développée qui voulait que, pendant les sept jours de la fête des tabernacles, un récipient en or rempli d’une eau prise au réservoir de Siloé soit porté en procession vers le temple par le souverain sacrificateur. Quand la procession atteignait la porte de l’Eau, sur le côté sud de l’enceinte intérieure du temple, trois coups de trompette résonnaient pour marquer la joie que ressentait le peuple qui, à cette occasion, récitait #Esa 12:3: « Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut. » Arrivés au temple, les sacrificateurs défilaient autour de l’autel sous les regards du peuple, en portant le récipient d’eau, au son du Hallel chanté par le chœur du temple (#Ps 113:1-118:@). L’eau était offerte à Dieu avec le sacrifice du matin. L’utilisation de l’eau symbolisait la bénédiction que représentaient des chutes de pluie suffisantes pour assurer de bonnes récoltes. Jésus utilisa cet événement pour en faire une leçon de choses et une occasion de lancer, le dernier jour du festin, une invitation publique à son peuple de l’accepter lui-même comme l’eau vive. Ses paroles rappellent #Esa 55:1.

 

soif …  vienne …  boive. Ces trois mots résument l’invitation de l’Evangile. Reconnaître que l’on a un besoin conduit à s’approcher de la source de ces bénédictions et à recevoir ce qui est nécessaire. Ceux qui ont soif, les âmes dans le besoin, ressentent le désir ardent de venir au Sauveur et de boire, c’est-à-dire de recevoir le salut offert à tous. 

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