DORCAS, RESSUSCITÉ PAR PIERRE 7 de 8

12/02/2018 14:00

DORCAS, RESSUSCITÉ PAR PIERRE 7 de 8

 

ACTES 9 : 36 ¶  Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas : elle faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes.

 

Joppé. Une ville côtière appelée aujourd’hui Jaffa et située au sud-est de Tel-Aviv.

Tabitha. Mieux connue sous son nom grec « Dorcas ». Les deux noms signifient « gazelle ».

 

37  Elle tomba malade en ce temps-là, et mourut. Après l’avoir lavée, on la déposa dans une chambre haute.

 

chambre haute. Une pièce semblable à celle de la chambre à l’étage en #Ac 1:13 ; #Ac 2:1. D’habitude, les corps étaient ensevelis rapidement, mais les croyants de Joppé avaient d’autres projets.

 

38  Comme Lydde est près de Joppé, les disciples, ayant appris que Pierre s’y trouvait, envoyèrent deux hommes vers lui, pour le prier de venir chez eux sans tarder.

 

près de Joppé. A une quinzaine de km en direction du sud-est.

 

39  Pierre se leva, et partit avec ces hommes. Lorsqu’il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute. Toutes les veuves l’entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles.

 

tuniques …  vêtements. Des sous-vêtements ajustés et de longues robes portées par-dessus.

 

40  Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria ; puis, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi ! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.

41  Il lui donna la main, et la fit lever. Il appela ensuite les saints et les veuves, et la leur présenta vivante.

42  Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur.

43  Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.

 

corroyeur nommé Simon. Cf. #Ac 10:5-6. Pierre brisa une barrière culturelle en logeant chez un tanneur. Ce métier était méprisé dans la société juive à cause du contact du tanneur avec les peaux d’animaux morts. La synagogue locale évitait probablement toute relation avec Simon.

autres notes

(#Ac 9:36-43) Pendant que Pierre était à Lydde, l’église de Joppé fit une perte qui la plongea dans le deuil. Ce n’était pourtant pas un docteur, un Philippe, ou quelque autre frère éminent, que Dieu venait de rappeler à lui. C’était une simple femme, une veuve, selon toute apparence. Mais Dorcas abondait en bonnes œuvres et en aumônes. Non contente de donner de son superflu, peut-être de son nécessaire, comme la veuve de l’Évangile (#Lu 21:1-4), elle travaillait de ses mains pour procurer des vêtements à ceux qui en manquaient, fondant, en quelque sorte, ces sociétés, communes parmi nous, sans qu’on puisse dire, hélas ! que toutes les personnes qui en font partie soient, par leur foi et leur charité, de véritables Dorcas. La douleur fut si profonde et si générale, que les frères de Joppé déléguèrent deux des leurs à Pierre, dans la pensée qu’il lui serait donné de rappeler Dorcas à la vie. Le Seigneur ayant comblé leur espérance, il y eut à Joppé un grand nombre de conversions, et Pierre y demeura assez longtemps chez un corroyeur, nommé Simon ou Siméon, comme lui. Du reste, ces deux miracles de Pierre ne sont là qu’épisodiquement et pour conduire au fait capital, dont le chapitre dixième, et les dix-huit premiers versets du chapitre suivant, donnent le récit.

AUTRES NOTES

40-43 Tout comme Jésus avait ressuscité la fille de Jaïrus (#Mr 5:22-24,35-43), Pierre ressuscita Tabitha, ce qui amena beaucoup de personnes à croire. Elles avaient vu la puissance du Christ ressuscité à l’œuvre chez son apôtre Pierre. Chaque fois que les apôtres guérissaient les malades ou faisaient d’autres miracles, sachons que c’était en réalité Jésus-Christ par son Saint-Esprit qui le faisait. De nos jours aussi, chaque fois que les chrétiens accomplissent l’œuvre de Christ, c’est le Saint-Esprit en eux qui l’accomplit. Les chrétiens ne sont que les instruments. Quand nous faisons une œuvre bonne, les autres doivent pouvoir nous dire : « C’est une bonne œuvre de Christ ». Pour toute œuvre bonne, le mérite revient non à nous mais à Dieu et à Jésus-Christ (voir #Mt 5:16 et le commentaire).

 

       À Jaffa, Pierre resta chez un certain Simon, corroyeur (verset 43). Là, il eut une vision très importante qui sera décrite en détail au chapitre 10 du livre des Actes.

 

Autre note

#36-43 Beaucoup de ceux qui sont remplis de bonnes paroles sont cependant vides et stériles en œuvres bonnes ; Tabitha était quelqu’un qui faisait beaucoup, pas seulement en paroles. Les chrétiens qui n’ont pas les moyens de donner par charité peuvent toujours être capables de faire des actes de charité, travaillant de leurs mains, marchant sur leurs jambes, pour le bien des autres. Ceux qui reçoivent les meilleures louanges sont certainement ceux qui sont loués par leurs propres œuvres, que les paroles des autres le fassent ou non. Mais c’est être bien ingrat que de recevoir de la gentillesse, et de ne pas vouloir le reconnaître en ne disant pas la gentillesse qui a été reçue. Pendant que nous vivons sur la plénitude de Christ pour notre salut entier, nous devons désirer être pleins d’œuvres bonnes, pour l’honneur de son nom, et pour le bienfait de ses saints. Des caractères comme celui de Dorcas sont utiles là où ils demeurent, car ils exposent l’excellence de la parole de vérité par leurs vies. Combien sont méprisables les soucis de ces nombreuses femmes qui ne cherchent pas la distinction, mais une décoration extérieure, et qui gaspillent leurs vies dans les poursuites insignifiantes du vêtement et de la vanité ! La puissance est venue avec la parole, Dorcas est revenue à la vie. Ainsi dans la réanimation des âmes mortes à la vie spirituelle, le premier signe de vie est l’ouverture des yeux de l’esprit. Ici nous voyons que le Seigneur peut nous redonner ce que nous avons perdu ; qu’il décide de chaque événement pour le bien de ceux qui ont confiance en lui, et pour la gloire de son nom.

 

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