Être libre, vraiment libre!

20/12/2017 05:04

Être libre, vraiment libre!

UN MESSAGE D'AMOUR·

 "Évangile selon Jean chapitre 8" (verset 36 "Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres.")!

L'affranchissement, la liberté (Luc 4.19), la paix (Jean 14.27), quel beau programme! On nous affirme maintenant que c'est possible. Le Fils assure qu'Il ne rejettera aucun de ceux qui viendront à Lui (Jean 6.37). Sa Parole est tout à fait digne de foi (Marc 13.31), l'homme peut Le croire sans aucun risque.

En ce monde, le cœur de l'homme est sans cesse en travail (Psaumes 90.10), le crainte de la mort le saisit (Hébreux 2.15), et les passions gouvernent son cœur (2 Pierre 2.19). Fatigué et chargé, il cherche continuellement le repos (Matthieu 11.28) sans jamais toucher au but. Il ne fait que se lever, et se relever, pour mieux retomber. L'homme tourne en rond, encore et encore...

Mais alors, nous aurait-on menti? Y aurait-il une entourloupe dans la promesse? Certes non. Seulement, pour en profiter l'homme doit faire preuve de foi (Hébreux 11.6). C'est la seule et incontournable condition à son bonheur. Il doit s'abandonner sans voir (1 Pierre 1.8), Il doit faire confiance (Jérémie 17.7) et résolument obéir à la voix du Berger (Jean 18.37). Autrement, il ne fait que prendre appui sur la chair (Jérémie 17.5). Sa blessure en devient toujours plus grande et, à moins d'un sursaut de lucidité, se révèle mortelle au bout du compte (Nahum 3.19).

Le cœur est tortueux par dessus tout (Jérémie 17.9). Reconnaître l'ampleur du désastre n'est pas chose aisée, loin s'en faut. L'orgueil (2 Samuel 22.28), la fierté (Proverbes 16.18), empêchent sans nul doute de capituler devant Dieu. On camoufle, on ment, on fait comme si tout allait bien, et on se retient en définitive de prendre la seule décision qui soit salutaire, celle du renoncement à soi (Marc 8.34).

Certes, il est difficile ici-bas de faire aveu de faiblesse sans être confronté au mépris et aux moqueries du monde (Jude 18). Il s'agit pourtant d'une décision de bon sens et éminemment courageuse. En la prenant, on emprunte un sentier étroit (Matthieu 7.14), à contre courant. On refuse de donner le change. On refuse le vernis mondain, l'hypocrisie de belles apparences, pour s'abaisser (Luc 14.11), pour admettre sa pauvreté morale et spirituelle (Apocalypse 3.17).

Le temps du relèvement (Luc 2.34) vient alors. Ce qui passe pour être de la fragilité est, au contraire, le commencement d'une vie d'abondance (Jean 10.10) et de force (2 Timothée 1.7) trouvant sa source dans la piété vécue en Jésus-Christ (2 Timothée 3.12). Auparavant, on ne déplorait pas de faiblesse, on ne pouvait donc pas s'attendre à un quelconque secours non plus. Désormais, on ne s'appuie plus sur soi, mais sur Christ. Désormais, on n'espère plus en soi, mais en Dieu (1 Pierre 1.21). Aussi est-il possible aujourd'hui de discerner ces précieuses paroles du Christ: "Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Corinthiens 12.9). Naturellement, cela fait toute la différence. Cela distingue l'homme tourmenté de l'homme en paix. Cela distingue l'homme opprimé de l'homme affranchi. Cela distingue l'homme libre de l'homme esclave (Galates 4.31).

Face au grand défi de a foi, une célèbre prière trouve-t-elle sans doute écho dans beaucoup de cœurs fidèles: "Je crois, Seigneur! aide-moi dans mon incrédulité" (Marc 9.24).

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