EXODE 9 : 1 À 35 + ***EXODUS 9 : 1 à 35 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

26/06/2015 07:40

EXODE 9 : 1 À 35 + ***

1 ¶  L’Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.

2  Si tu refuses de le laisser aller, et si tu le retiens encore,

3  voici, la main de l’Éternel sera sur tes troupeaux qui sont dans les champs, sur les chevaux, sur les ânes, sur les chameaux, sur les bœufs et sur les brebis ; il y aura une mortalité très grande.

dans les champs. Apparemment, le bétail logé dans les écuries ne succomba pas. Certains animaux survécurent à l’épidémie pour éviter à l’Égypte de sombrer dans un chaos économique (elle dépendait en effet des animaux domestiques). Quelques mois plus tard, au moment de la septième plaie, il y avait encore du bétail, qui serait mort s’il avait été laissé dans les champs (#Ex 9:19).

chevaux …  chameaux. Les chevaux, bien connus à l’époque, avaient été introduits dans le service militaire par les Hyksos. Voir l’introduction, auteur et date. Au XVe siècle av. J.-C., les chameaux étaient déjà des animaux domestiques.

une mortalité très grande. La mention des différentes espèces animales souligne l’intensité de la plaie: elle serait la première à toucher les biens personnels. La littérature et les peintures égyptiennes prouvent l’importance que les Égyptiens accordaient au bétail. Quelle que soit la nature exacte de cette plaie  anthrax, épizootie ou toute autre maladie - elle fut contagieuse et fatale. Les implications religieuses étaient évidentes: l’Égypte considérait le taureau comme un animal sacré et adorait tout particulièrement Apis, le taureau sacré du dieu Ptah. La ville d’Héliopolis vénérait le taureau Mnévis. De plus, la déesse Hathor, représentée soit comme une vache soit comme une femme à tête de génisse, était adorée dans plusieurs cités.

4  L’Éternel distinguera entre les troupeaux d’Israël et les troupeaux des Égyptiens, et il ne périra rien de tout ce qui est aux enfants d’Israël.

il ne périra rien. Cette affirmation supplémentaire de la protection dont bénéficieraient les troupeaux d’Israël soulignait la nature miraculeuse de la distinction que Dieu allait faire, pour la deuxième fois, entre Israël et l’Égypte. Israël appartenait au Tout-Puissant et bénéficiait de sa protection.

5  L’Éternel fixa le temps, et dit : Demain, l’Éternel fera cela dans le pays.

fixa le temps. En indiquant le jour, l’Éternel insistait sur la nature prophétique et miraculeuse de cette plaie. « Dès le lendemain », tout se passa effectivement comme annoncé (v. #Ex 9:6).

6  Et l’Éternel fit ainsi, dès le lendemain. Tous les troupeaux des Égyptiens périrent, et il ne périt pas une bête des troupeaux des enfants d’Israël.

il ne périt pas une bête …  d’Israël. La distinction opérée fut confirmée par cette déclaration que les Israélites ne subirent absolument aucune perte parmi leurs troupeaux.

7  Pharaon s’informa de ce qui était arrivé ; et voici, pas une bête des troupeaux d’Israël n’avait péri. Mais le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne laissa point aller le peuple.

Pharaon s’informa. Cette fois, le roi se dut de vérifier la véracité de la protection accordée à Israël. Quelles qu’aient été ses explications ou théories sur le sujet, elles ne firent que le raffermir dans sa résistance et sa désobéissance, alors même qu’il avait appris la vérité.

8 ¶  L’Éternel dit à Moïse et à Aaron: Remplissez vos mains de cendre de fournaise, et que Moïse la jette vers le ciel, sous les yeux de Pharaon.

9  Elle deviendra une poussière qui couvrira tout le pays d’Égypte ; et elle produira, dans tout le pays d’Égypte, sur les hommes et sur les animaux, des ulcères formés par une éruption de pustules.

sur les hommes …  des ulcères. C’était la première fois que la santé de l’homme était visée.

10  Ils prirent de la cendre de fournaise, et se présentèrent devant Pharaon ; Moïse la jeta vers le ciel, et elle produisit sur les hommes et sur les animaux des ulcères formés par une éruption de pustules.

de la cendre de fournaise. Aaron et Moïse remplirent leurs mains de cendre tirée de la fournaise d’un four à chaux ou d’un four à briques: l’appareil qui contribuait si largement à leur dur labeur devint ainsi la source d’un grand danger pour la santé de leurs oppresseurs!

11  Les magiciens ne purent paraître devant Moïse, à cause des ulcères ; car les ulcères étaient sur les magiciens, comme sur tous les Égyptiens.

Les magiciens ne purent paraître. Un commentaire en marge indique que ces hommes (hommes de pouvoir aux yeux des Égyptiens) étaient si atteints qu’ils ne purent pas se présenter devant les porte-parole de Dieu, soit à cause de leur handicap physique, soit à cause de leur incapacité professionnelle. Bien qu’il ne soit plus fait mention d’eux après la troisième plaie, les magiciens continuaient à servir le Pharaon et étaient présents lors de l’annonce des quatrième et cinquième plaies. Leur impuissance n’avait pas amené le roi à se passer de leurs services. C’était peut-être un symbole extérieur de son refus de reconnaître la totale souveraineté du Dieu d’Israël.

12  L’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et Pharaon n’écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l’Éternel avait dit à Moïse.

L’Éternel endurcit. Pour la première fois, mis à part dans les instructions adressées à Moïse avant le début des plaies (cf. #Ex 4:21 ; #Ex 7:3), il est écrit que Dieu endurcit le cœur du Pharaon. Dans les autres cas, le récit précisait que le roi endurcissait lui-même son cœur. Les événements se déroulèrent selon deux perspectives très proches:

1° Dieu exécutait son plan par l’intermédiaire du Pharaon et

2° le Pharaon était personnellement responsable de ses actions, comme l’implique l’ordre du v. 13.

13 ¶  L’Éternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, et présente-toi devant Pharaon. Tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.

14  Car, cette fois, je vais envoyer toutes mes plaies contre ton cœur, contre tes serviteurs et contre ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre.

mes plaies. Par l’emploi de ce pronom possessif, Dieu précisait ce qui aurait dû être clair aux yeux du Pharaon, à savoir que les plaies étaient son œuvre même.

envoyer …  contre ton cœur. C’était apparemment une expression courante pour dire que l’on amènerait quelqu’un à apprécier toute la portée d’un acte, à la ressentir au plus profond de lui.

9:14-19 Après avoir donné l’ordre habituel de libérer son peuple pour qu’il puisse l’adorer (v. #Ex 9:13) et avoir averti de l’impact réel qu’auraient ces plaies (v. #Ex 9:14), Dieu fournit un supplément d’informations accompagnées d’instructions préliminaires: 1° Un objectif en trois volets était lié aux plaies: amener les Égyptiens à reconnaître que l’Éternel était incomparable, que sa puissance s’était manifestée à travers eux, et que son nom, son caractère, ses attributs et son pouvoir seraient connus partout. L’Égypte ne pourrait pas cacher son humiliation aux autres nations. 2° Quelle que puisse être l’autorité royale du Pharaon, elle lui avait été accordée en raison de la souveraineté et du contrôle providentiel qu’exerçait Dieu sur les événements du monde, y compris sur l’intronisation des rois. L’Éternel était ce qu’il déclarait être: le seul et unique vrai Dieu. 3° Le scénario aurait été bien plus catastrophique pour l’Égypte si l’Éternel avait choisi de frapper d’abord le peuple: tous auraient péri. En d’autres termes, il s’était montré plein de grâce et de patience dans la progression des plaies. 4° La tempête qu’il allait déclencher serait différente de tout ce dont l’histoire égyptienne avait entretenu le souvenir, depuis la fondation du pays. 5° Une nouvelle grâce était accordée aux Égyptiens, puisque Dieu leur indiquait comment éviter de sérieux dégâts et la perte de leurs biens.

15  Si j’avais étendu ma main, et que je t’eusse frappé par la mortalité, toi et ton peuple, tu aurais disparu de la terre.

16  Mais, je t’ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre.

Voir #Ro 9:17 où Paul relève la souveraineté de Dieu sur le Pharaon.

17  Si tu t’élèves encore contre mon peuple, et si tu ne le laisses point aller,

18  voici, je ferai pleuvoir demain, à cette heure, une grêle tellement forte, qu’il n’y en a point eu de semblable en Égypte depuis le jour où elle a été fondée jusqu’à présent.

19  Fais donc mettre en sûreté tes troupeaux et tout ce qui est à toi dans les champs. La grêle tombera sur tous les hommes et sur tous les animaux qui se trouveront dans les champs et qui n’auront pas été recueillis dans les maisons, et ils périront.

20  Ceux des serviteurs de Pharaon qui craignirent la parole de l’Éternel firent retirer dans les maisons leurs serviteurs et leurs troupeaux.

9:20-21

craignirent …  ne prirent point à cœur. Certains entendirent les recommandations et y obéirent; d’autres, comme leur chef national, refusèrent de tenir compte des instructions divines.

21  Mais ceux qui ne prirent point à cœur la parole de l’Éternel laissèrent leurs serviteurs et leurs troupeaux dans les champs.

22 ¶  L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main vers le ciel ; et qu’il tombe de la grêle dans tout le pays d’Égypte sur les hommes, sur les animaux, et sur toutes les herbes des champs, dans le pays d’Égypte.

23  Moïse étendit sa verge vers le ciel ; et l’Éternel envoya des tonnerres et de la grêle, et le feu se promenait sur la terre. L’Éternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d’Égypte.

9:23-24

le feu se promenait …  se mêlait. Le violent orage électrique provoqua une luminosité inhabituelle: des boules de feu zigzaguaient, allant et venant sur le sol avec la grêle (littéralement « le feu se prenait lui-même au milieu de la grêle »).

24  Il tomba de la grêle, et le feu se mêlait avec la grêle ; elle était tellement forte qu’il n’y en avait point eu de semblable dans tout le pays d’Égypte depuis qu’il existe comme nation.

25  La grêle frappa, dans tout le pays d’Égypte, tout ce qui était dans les champs, depuis les hommes jusqu’aux animaux ; la grêle frappa aussi toutes les herbes des champs, et brisa tous les arbres des champs.

26  Ce fut seulement dans le pays de Gosen, où étaient les enfants d’Israël, qu’il n’y eut point de grêle.

seulement dans le pays de Gosen. La nature discriminatoire de cette plaie n’avait pas été précisée par avance, mais la distinction nationale qui avait été déjà annoncée et qui était à nouveau observée prévalut. Même si ce n’est pas mentionné, les troupeaux de ceux qui occupaient les régions déchirées par le conflit et qui suivirent les recommandations divines furent manifestement aussi protégés.

27  Pharaon fit appeler Moïse et Aaron, et leur dit : Cette fois, j’ai péché ; c’est l’Éternel qui est le juste, et moi et mon peuple nous sommes les coupables.

Cette fois, j’ai péché. Tout espoir d’une amélioration dans le discernement théologique du Pharaon est balayé par la précision « cette fois », destinée à sauver la face, et ce malgré sa confession de la justice du Seigneur et de la culpabilité de son peuple et de lui-même: elle présente comme sans importance ses précédentes réactions et désobéissances et révèle l’absence d’une réelle repentance.

28  Priez l’Éternel, pour qu’il n’y ait plus de tonnerres et de grêle ; et je vous laisserai aller, et l’on ne vous retiendra plus.

La réplique de Moïse au v. 30 indique que cette demande n’était pas dictée par la repentance ni par la crainte de l’Éternel ou la reconnaissance de sa puissance.

29  Moïse lui dit : Quand je sortirai de la ville, je lèverai mes mains vers l’Éternel, les tonnerres cesseront et il n’y aura plus de grêle, afin que tu saches que la terre est à l’Éternel.

30  Mais je sais que toi et tes serviteurs, vous ne craindrez pas encore l’Éternel Dieu.

31  Le lin et l’orge avaient été frappés, parce que l’orge était en épis et que c’était la floraison du lin ;

9:31-32

le lin et l’orge avaient été frappés …  le froment et l’épeautre n’avaient point été frappés. Une telle précision situe cette plaie en février. Ces quatre récoltes représentaient des ressources économiques importantes. Le froment était récolté un mois après le lin, et l’orge en même temps que la seconde récolte de l’épeautre. Le moment choisi par Dieu pour détruire les deux premières moissons laissait au Pharaon le temps de se repentir avant la destruction des deux autres.

32  le froment et l’épeautre n’avaient point été frappés, parce qu’ils sont tardifs.

33  Moïse sortit de chez Pharaon, pour aller hors de la ville ; il leva ses mains vers l’Éternel, les tonnerres et la grêle cessèrent, et la pluie ne tomba plus sur la terre.

34  Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient cessé, continua de pécher, et il endurcit son cœur, lui et ses serviteurs.

continua de pécher. La culpabilité du Pharaon était grandissante, car en voyant Dieu répondre à la prière de Moïse  qu’il avait lui-même réclamée (v. #Ex 9:28) - il ignora bien vite toutes ses confessions et promesses.

lui et ses serviteurs. Pour la première fois, il est question de l’entêtement de l’entourage du Pharaon, qui avait lui aussi endurci son cœur. Il y a un contraste frappant avec les directives de Dieu à Moïse concernant la prochaine plaie: il avait un but en endurcissant leur cœur (#Ex 10:1).

35  Le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne laissa point aller les enfants d’Israël, selon ce que l’Eternel avait dit par l’intermédiaire de Moïse.

 

EXODUS 9 : 1 à 35 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

1 ¶ And the LORD said to Moses, Go to Pharaoh and tell him, Thus saith the LORD God of the Hebrews, Let my people go, that they may serve me.

2 If you refuse to let them go, and wilt hold them still,

3 behold, the hand of the LORD is upon thy cattle which are in the field, on horses, on donkeys, on camels, on the oxen and the sheep; there will be a very high mortality.

in the fields. Apparently livestock housed in the stables did not succumb. Some animals survived the epidemic to Egypt to avoid sinking into economic chaos (it depended indeed pets). A few months later, when the seventh plague, there were still cattle that died had he been left in the fields (#Ex 9:19).

horses ... camels. Horses, well known at the time, had been introduced into military service by the Hyksos. See the introduction, author and date. In the fifteenth century BC. BC, the camels were already pets.

very high mortality. The mention of different animal species underlines the intensity of the wound: it would be the first to touch the personal property. Literature and Egyptian paintings show the importance that the Egyptians gave to cattle. Whatever the exact nature of this plague anthrax, epidemic or any other disease - it was contagious and fatal. The religious implications were obvious: Egypt regarded the bull as a sacred animal and especially loved Apis, the sacred bull of the god Ptah. The city of Heliopolis Mnevis worshiped the bull. In addition, the goddess Hathor, represented either as a cow or as a woman head heifer, was worshiped in several cities.

4 The LORD will distinguish between the cattle of Israel and the livestock of the Egyptians, and there shall nothing die of all that is the children of Israel.

there shall nothing die. This additional affirmation of the protection that would benefit the cattle of Israel underlined the miraculous nature of the distinction that God was going to do, for the second time between Israel and Egypt. Israel belonged to the Almighty and enjoyed its protection.

5 And the LORD appointed a set time, saying, To morrow the LORD shall do this in the country.

fixed time. And the day the Lord emphasized the prophetic and miraculous nature of this plague. "The very next day," while actually spent as advertised (#Ex v. 9: 6).

6 And the LORD did that thing on the next day. All the cattle of Egypt died, and he died not one of the cattle of the Israelites.

he died not one beast ... Israel. The distinction was confirmed by the statement that the Israelites suffered absolutely no losses among their flocks.

7 Pharaoh sent what had happened; and behold, not a beast of cattle of Israel had perished. But Pharaoh's heart was hardened, and he did not let the people go.

Pharaoh sent. This time, the king was obliged to verify the veracity of the protection granted to Israel. Whatever his explanations or theories on the subject, they only served to strengthen the resistance and disobedience, even though he had learned the truth.

¶ 8 The LORD said to Moses and Aaron, your furnace ash hands and let Moses sprinkle it toward the heaven in the sight of Pharaoh.

9 It will become small dust over all the land of Egypt; and it will produce in all the land of Egypt, on men and animals, ulcers formed by an eruption of pustules.

on men ... ulcers. It was the first time that human health was targeted.

10 And they took ashes of the furnace, and stood before Pharaoh; Moses threw it toward the sky, and on man and beast ulcers formed by an eruption of pustules.

Molten ash. Moses and Aaron filled their hands ash taken from the furnace of a lime kiln or a brick kiln: the unit that contributed so largely to their hard work thus became the source of great danger to health their oppressors!

11 The magicians could not stand before Moses because of the boils; for the boils were on the magicians, and upon all the Egyptians.

The magicians could not appear. A comment in the margin indicates that these men (men of power in the eyes of the Egyptians) were so hurt that they could not appear before the spokesman of God, either because of physical disability or because of their inability professional. Although no further mention of them after the third plague, magicians continued to serve the Pharaoh and were present at the announcement of the fourth and fifth wounds. Their helplessness had not brought the King to dispense with their services. It was perhaps an outward symbol of his refusal to recognize the full sovereignty of the God of Israel.

12 And the LORD hardened the heart of Pharaoh, and he hearkened not unto them; as the LORD had said to Moses.

The Lord hardened. For the first time, except in the instructions addressed to Moses before the wounds (cf. #Ex 4:21; #Ex 7: 3), it says that God hardened Pharaoh's heart. In other cases, the story stated that the King hardened his own heart. The events took place in two very close perspectives:

1. God was executing his plan through the Pharaoh

2 Pharaoh was personally responsible for his actions, as implied by the order of v. 13.

13 ¶ And the LORD said unto Moses, Rise up early in the morning, and stand before Pharaoh. Say unto him, Thus saith the LORD God of the Hebrews, Let my people go, that they may serve me.

14 For this time I will send all my plagues against your heart, against your servants and against thy people, that thou mayest know that there is none like me in all the earth.

my wounds. By the use of this possessive pronoun, God stated that should have been clear to Pharaoh, that his wounds were even implemented.

send ... against your heart. This was apparently a common expression to say that we would bring someone to appreciate the full scope of an act, to feel it deep inside him.

9: 14-19 After giving the usual order to free his people so he could worship (v #Ex 9:13.) And having informed of the actual impact of such wounds (v #. Ex 9:14), God provides additional information accompanied by preliminary instructions: 1. A threefold objective was related to wounds: bring the Egyptians to recognize that the Lord was incomparable, that its power was manifested through them, and that his name, his character, his attributes and his power would be known everywhere. Egypt could not hide his humiliation to other nations. 2. Whatever may be the royal authority of Pharaoh, she had been granted because of the sovereignty and providential control God exerted on world events, including the inauguration of kings. The Lord was what he claimed to be: the one and only true God. 3. The scenario would have been more catastrophic for Egypt if the Lord had chosen to first hit the people, all would have perished. In other words, he had been full of grace and patience in the progression of wounds. 4. The storm that would trigger would be different from everything Egyptian history had kept the memory, since the founding of the country. 5. A new grace was given to the Egyptians, for God showed them how to avoid serious damage and loss of property.

15 I will stretch out my hand, that I should hit you with death, you and your people, you would have disappeared from the earth.

16 But I have raised you up, that you my power and that my name may be in all the earth.

See #Ro 9:17 where Paul has sovereignty of God on Pharaoh.

17 If you still exalt yourself against my people, that thou wilt not let them go?

18 Behold, I will rain tomorrow, at this hour, a very grievous hail, that there is none like in Egypt since the day it was founded until now.

19 Send therefore now thy cattle and all that thou hast in the fields. The hail will fall on every man and all the animals that will be in fields which have not been collected in houses, and they will perish.

20 Those servants of Pharaoh who feared the word of the LORD did flee into the houses servants and his cattle.

9: 20-21

feared ... and took no point heart. Some recommendations heard and obeyed it; others, such as their national leader, refused to consider the divine instructions.

21 But those who did not regard the word of the Lord to heart left his servants and his cattle in the fields.

22 ¶ And the LORD said unto Moses, Stretch out thine hand toward heaven; and there may be hail in all the land of Egypt, upon man, and upon beast, and upon every herb of the field, throughout the land of Egypt.

23 And Moses stretched forth his rod toward heaven; and the Lord sent thunder and hail, and the fire ran along upon the ground. The LORD rained hail upon the land of Egypt.

9: 23-24

... the fire ran along mingled. The violent thunderstorm caused an unusual brightness: fireballs zigzagged, coming and going on the ground with hail (literally "the fire took himself amid the hail").

24 There was hail and fire mingled with the hail, it was so strong that there was none like it in all the land of Egypt since it became a nation.

25 And the hail smote throughout all the land of Egypt all that was in the field, both man and beast; the hail smote every herb of the field, and broke every tree of the field.

26 Only in the land of Goshen, where the children of Israel, that there was no hail.

Only in the land of Goshen. The discriminatory nature of this plague had not been specified in advance, but the national distinction that had already been announced and which was observed again prevailed. Although it is not mentioned, the herds of those who occupied regions torn by conflict and ensuing divine recommendations were also clearly protected.

27 Pharaoh summoned Moses and Aaron, and said unto them, This time I have sinned; it is the LORD is righteous, and I and my people are wicked.

This time I have sinned. Any hope of an improvement in the theological discernment of Pharaoh is scanned by the precision "this time", intended to save face, despite his confession of the Lord of justice and guilt of his people and himself She presents as unimportant his previous reactions and disobedience and reveals the lack of real repentance.

28 Pray to the Lord, so that there is more thunder and hail; and I let you go, and you shall stay no longer.

The replica of Moses in v. 30 indicates that this request was not dictated by repentance or by the fear of the Lord or the recognition of his power.

29 Moses said to him: When I get out of the city, I will lift my hands to the Lord, the thunder will cease and there will be no more hail, that you may know that the earth is the Lord's.

30 But I know that you and your servants, you do not yet fear the LORD God.

31 And the flax and the barley were struck, for the barley was in the ear, and the flax was in bloom;

9: 31-32

flax and the barley were struck ... wheat and spelled were not beaten. Such precision is the plague in February. These four crops represent important economic resources. The wheat was harvested one month after flax, barley and at the same time as the second crop of spelled. The moment chosen by God to destroy the first two harvests left Pharaoh time to repent before the destruction of the other two.

32 wheat and spelled were not struck, for they are late.

33 Moses left Pharaoh, to go out of town; he raised his hands to the Lord: and the thunders and hail ceased, and the rain was not poured on the earth.

34 Pharaoh saw that the rain and the hail and the thunders were ceased, he sinned yet more, and hardened his heart, he and his servants.

sinned. The guilt of Pharaoh was growing because seeing God answer prayer of Moses that he had himself claimed (v #Ex 9:28.) - Soon he ignored all his confessions and promises.

he and his servants. For the first time, it comes to the stubbornness of Pharaoh's entourage, who had also hardened his heart. There is a striking contrast to the instructions of God to Moses on the next plague: he had a purpose by hardening their heart (#Ex 10: 1).

35 The heart of Pharaoh was hardened, and he did not let the children of Israel; as the Lord had said through Moses.

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