HÉBREUX 9 : 01 À 28** + HEBREWS 9 : 01 to 28 + NOTES : JOHN MACARTHUR

06/05/2016 17:50

HÉBREUX 9 : 01 À 28** +
 

1 ¶  La première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre.

 

9:1-10 Dans ces versets, l’auteur donne une brève description du tabernacle, auquel quelque 50 chapitres sont consacrés dans l’A.T., dont une partie traite du culte (cf. #Ex 25:1-40:2). Cette section est caractérisée par une allusion aux « ordonnances » au début (verset #Hé 9:1) et à la fin (versets#Hé 9:10).

 

2  Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table, et les pains de proposition.

 

partie antérieure …  lieu saint. Il s’agit de la première partie du tabernacle (#Ex 26:33). À propos du lieu saint, voir #Ex 25:23-40 ; #Ex 40:22-25 ; #Lé 24:5-9.

 

3  Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints,

 

saint des saints. C’est le lieu très saint où se trouvaient l’arche de l’alliance et le propitiatoire, l’endroit où se faisait l’expiation (#Ex 26:33-34).

 

4  renfermant l’autel d’or pour les parfums, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance.

 

l’encensoir d’or. Il s’agit probablement d’une allusion à l’autel des parfums, qui était recouvert d’or. (cf. #Ex 40:5, #Ex 40:26-27). Il se trouvait à l’extérieur, dans le lieu saint (#Ex 30:6), mais l’auteur de l’épître le dépeint comme étant à l’intérieur du lieu très saint parce que, dans son esprit, il jouait un rôle prédominant dans le rituel du jour des expiations: ce jour-là, le souverain sacrificateur apportait dans le lieu très saint du parfum pris sur cet autel (#Lé 16:12-13). L’autel des parfums délimitait le lieu très saint, tout comme le voile; le souverain sacrificateur ne le dépassait qu’une fois l’an.

 

les tables de l’alliance. (cf. #1R 8:9).

 

5  Au-dessus de l’arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus.

 

pas le moment de parler en détail. L’auteur n’a pas envie de noyer dans des détails le point central de son exposé (cf. #Hé 8:1).

 

6  Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle ;

7  et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.

 

non sans y porter du sang. C’est la première de nombreuses allusions au sang du sacrifice. Le terme prend une importance cruciale dans 9:1-10:8, où il y a une identification entre les victimes sacrificielles de l’A.T. et Christ (cf. versets  #Hé 9:12-14). Notons cependant que le fait de verser le sang, en soi, n’est pas un sacrifice suffisant; Christ n’a pu se contenter de cela, il lui a fallu aussi mourir. #Hé 10:10 précise qu’il a offert son corps en sacrifice. Sans sa mort, son sang n’aurait pas eu la puissance de nous sauver.

 

8 ¶  Le Saint-Esprit montrait par-là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.

 

Dans le système lévitique, le peuple de Dieu n’avait pas directement accès à sa présence. Il était même tenu à distance. Il fallait autre chose pour pouvoir accéder à la présence divine (verset #Hé 9:12). Telle est la première des leçons enseignées par le Saint-Esprit en rapport avec le tabernacle: Dieu est inaccessible sans la mort de Jésus-Christ.

Le Saint-Esprit. Par les instructions relatives au lieu très saint, Dieu indiquait que ce système cérémoniel ne donnait pas accès à lui. Seul Christ serait en mesure d’ouvrir la voie (cf. #Jn 14: 6).

 

9  C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte,

 

symbole. Le mot grec est parabolê, qui a donné le français « parabole ». Le système lévitique n’était qu’une parabole, une leçon de choses annonçant ce qui allait venir en Christ.

 

pour le temps présent. « Pour » est un terme suffisamment ambigu pour qu’il soit possible d’en donner deux sens et interprétations différents:

1° « pendant » le temps de l’A.T.;

2° « jusqu’à », de sorte que l’ère chrétienne serait ainsi visée.

 

Du fait de l’explication donnée au verset 10, c’est cette dernière interprétation qu’il faut choisir: « le temps présent », c’est l’« époque de réformation ».

 

les dons et sacrifices. Voir la note en #Hé 5:1.

 

parfait …  conscience. Il y a un nouveau renvoi au salut. (cf. #Hé 7:25). Les sacrifices de l’A.T. étaient incapables de rendre leur bonne conscience à ceux qui offraient des holocaustes ou de leur offrir le pardon parfait de leur péché (cf. #Hé 10:1-4). Notre conscience est un système d’alarme donné par Dieu pour nous avertir que nous avons péché, car elle produit en nous accusation et culpabilité. Nous ne pouvons en être soulagés que par l’œuvre de Christ (cf. verset #Hé 9:14 ; #Hé 10:22). Dès le moment où l’on reçoit le salut, la conscience en termine avec son déchaînement culpabilisateur, mais elle reste néanmoins active; elle poursuit sa tâche en rendant le croyant attentif à son péché. Les chrétiens devraient chercher à avoir une bonne conscience.

 

10  et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation.

 

les aliments, les boissons. (cf. #Col 2:16).

 

ordonnances charnelles. Les règles lévitiques avaient trait aux actes visibles, elles ne transformaient pas l’être intérieur (cf. #Hé 10:4).

 

réformation. Le terme grec désignait la correction de ce qui dévie. Tout devient droit en Christ. La « réformation », c’est la nouvelle alliance et son application.

 

11  Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ;

 

les biens à venir. Allusion probable à la « rédemption éternelle » (verset #Hé 9:12). En #Hé 10:1, les « biens à venir » renvoient au salut de 9:28 (cf. #Ro 10:15). Au lieu de « à venir », certains manuscrits grecs portent « venus ». Dans le contexte, les deux leçons renvoient aux éléments de la nouvelle alliance. Ce n’est donc qu’une affaire de perspective: soit on se place du point de vue du système lévitique, et alors les réalités de la rédemption restent à venir, soit on adopte le point de vue de l’ère chrétienne, où les réalités de la rédemption sont déjà venues, puisque Christ a achevé son œuvre rédemptrice.

 

pas de cette création. Cette expression complète et explique « pas construit de main d’homme »: il s’agit d’une œuvre de Dieu exclusivement. Le sanctuaire où Christ officie, c’est le ciel lui-même (cf. verset #Hé 9:24 ; #Hé 8:2).

 

12  et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.

 

une fois pour toutes. Un accent clé dans l’épître. L’œuvre sacrificielle de Christ n’a jamais eu besoin d’être répétée, contrairement aux sacrifices des souverains sacrificateurs. Cf. #Hé 9:12, #Hé 9:26, #Hé 9:28 ; #Hé 10:2, #Hé 10:10 ; #1Pi 3:18.

 

des boucs et des veaux. Seulement un de chaque était sacrifié le jour des expiations (cf. #Lé 16:5-10). Le pluriel représente ici le nombre total des sacrifices offerts au fil des années à cette occasion.

 

avec son propre sang. « Au travers de son propre sang » serait une meilleure traduction. On trouve la même expression en #Hé 13: 12. Rien n’est dit quant à la question de savoir si Christ a emporté avec lui dans le sanctuaire céleste le sang qui coulait dans son corps matériel. Dans son cas, le sacrifiant et la victime sacrificielle étaient une seule et même personne.

 

rédemption éternelle. Le mot grec pour « rédemption » ne se trouve qu’ici et en #Lu 1:68 ; #Lu 2:38. À l’origine, il désignait l’affranchissement des esclaves moyennant paiement d’une rançon.

 

13  Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair,

 

cendre d’une vache. On raconte que, dans toute l’histoire d’Israël, seulement six vaches rousses furent sacrifiées et leurs cendres utilisées. Les cendres d’une seule vache suffisaient pour couvrir des siècles de péchés, puisque seule une toute petite quantité de cendres était nécessaire chaque fois.

 

souillés. Littéralement « rendus communs », « profanes ». Il ne s’agit pas d’une impureté rituelle, mais de l’absence d’une sanctification, d’une mise à part pour Dieu. Dans la bouche de Jésus, le terme est employé à propos de ce qui rend un homme impur (cf. #Mt 15: 11, #Mt 15: 18, #Mt 15: 20 ; #Mr 7:15, #Mr 7:18, #Mr 7:20, #Mr 7:23); dans la bouche des Juifs, l’idée est que Paul a profané le temple en y faisant entrer des païens (#Ac 21: 28); dans l’histoire de Pierre, il désigne les viandes que l’apôtre est invité à manger (#Ac 10:15 ; #Ac 11:9). Selon le rituel mosaïque, les cendres des vaches rousses devaient être placées à l’extérieur du camp et utilisées dans des cérémonies visant à une purification symbolique du péché (#No 19: 9 ; cf. #Hé 13:11-13).

9:13-22 La mort de Christ était nécessaire pour l’accomplissement de l’ancienne alliance et l’établissement de la nouvelle.

 

14  combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !

 

combien plus. La puissance purificatrice du sacrifice de Christ est bien supérieure à celle des cendres d’un animal.

le sang de Christ. Cette expression ne renvoie pas seulement au liquide physique, mais à toute l’œuvre expiatoire que Christ a accomplie par sa mort en sacrifice. Le mot « sang » se substitue à plusieurs reprises à celui de « mort » (cf. #Mt 23: 30, #Mt 23: 35 ; #Mt 27:6, #Mt 27:8, #Mt 27:24-25 ; #Jn 6:54-56 ; #Ac 18: 6 ; #Ac 20: 26).

 

l’Esprit éternel. (cf. #Esa 42:1 ; #Esa 61:1 ; #Lu 4:1, #Lu 4:14). Pour certains, l’absence d’article défini dans le grec montre qu’il s’agit d’une allusion à l’esprit éternel de Christ (au sens d’une vie éternelle, cf. #Hé 7:16). Cependant, les mentions du Saint-Esprit en #Hé 2:4 et en #Hé 6:4 n’ont pas non plus d’article défini. L’emploi du mot « éternel » comme qualificatif sert à relier l’Esprit à la « rédemption éternelle » (verset #Hé 9:12) et à l’« héritage éternel » (verset #Hé 9:15) acquis par Christ au travers de sa mort sacrificielle.

 

s’est offert lui-même. Dans le système lévitique, les animaux étaient mis à mort sans qu’ils le veuillent et sans qu’ils comprennent le sens de ce qui leur arrivait. Christ est venu de sa propre volonté, en ayant bien conscience de la nécessité et des conséquences de son sacrifice. Son sacrifice n’a pas seulement consisté dans son sang, mais dans sa nature humaine tout entière (cf. #Hé 10:10).

 

sans tache. Dans la LXX, ce terme sert à décrire les sacrifices acceptables, les vaches rousses incluses (#No 19: 3 ; cf. #Ex 29:1 ; #Lé 1:3). Une mention similaire se trouve en #1Pi 1:19.

 

œuvres mortes. Les œuvres sont mortes parce que les personnes non régénérées sont « mortes par leurs offenses et leur péché » (#Ep 2:1); leurs œuvres sont sans valeur et improductives (#Ga 2:16 ; #Ga 5:19-21), et elles ne mènent qu’à la mort (#Ro 6:23).

 

serviez le Dieu vivant. Le salut n’est pas une fin en soi. Le croyant a été affranchi du péché pour servir Dieu; il a été sauvé pour servir (cf. #Ro 6:16-18 ; #1Th 1:9). Le contraste entre les œuvres mortes et le Dieu vivant (cf. #Hé 3:12 ; #Hé 10:31 ; #Hé 12:22) est élémentaire. Cf. #Ja 2:14-26.

 

15 ¶  Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis.

 

médiateur. Cf. #Hé 9:15. Mot qui désigne un intermédiaire ou un arbitre, en l’occurrence entre Dieu et les hommes.

 

mort. Des sacrifices intervenaient au moment de la conclusion de certaines alliances dans la Bible. Quand Dieu fit alliance avec Abraham, cinq animaux différents furent sacrifiés pendant la cérémonie (#Ge 15:9-10). L’alliance mosaïque fut consacrée par des sacrifices d’animaux (#Ex 24:5-8).

 

rachat. Le mot qui figure ici est plus utilisé que celui présent au verset 12 (cf. #Hé 11:35 ; #Lu 21: 28 ; #Ro 3:24). La mort de Jésus a racheté rétroactivement tous ceux qui avaient cru en Dieu pendant le temps de l’ancienne alliance (cf. #Ro 3:24-26). C’est cohérent avec le symbolisme du jour des expiations: chaque année, le souverain sacrificateur expiait ou couvrait les péchés que le peuple avait commis l’année précédente (#Lé 16: 16, #Lé 16: 21, #Lé 16: 30).

 

sous la première alliance. Historiquement, la première alliance fut conclue avec Noé (#Ge 6:18 ; #Ge 9:9), puis vint l’alliance avec Abraham (#Ge 15: 18). Dans le contexte, cependant, il s’agit de l’alliance qui est le thème de cette épître, c’est-à-dire l’alliance mosaïque ou l’alliance de la loi (#Ex 19:1-20:21). « Première » signifie donc, dans ce verset, l’alliance précédente, l’alliance à laquelle a trait le système lévitique.

 

ceux qui ont été appelés. Un regard rétrospectif est porté ici sur ceux qui furent appelés au salut sous l’ancienne alliance, et ce sur la base du sacrifice de Jésus, alors même qu’il allait intervenir bien après leur disparition. Il est donc fait allusion, comme toujours dans le N.T., à l’appel efficace au salut (cf. #Hé 3:1), ici offert aux croyants de l’A.T.

 

l’héritage éternel qui leur a été promis. C’est-à-dire le salut dans toute sa plénitude.

 

16  Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée.

 

9:16-17 Une dernière volonté testamentaire illustre le fait que la mort de Jésus était une nécessité incontournable. « Testament » traduit le même mot grec qu’« alliance », mais le terme prend un sens plus spécifique dans le contexte. Tant que l’auteur d’un testament reste en vie, les avantages et dispositions contenus dans son testament ne constituent que des promesses. C’est la mort qui transforme les promesses en réalités.

 

17  Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit.

18  Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée.

 

sang. La « mort » des versets  15-16 est ici remplacée par le « sang ». Ce terme est utilisé pour souligner la violence de la mort sacrificielle de Christ.

9:18-20 Le sang versé à l’occasion de la conclusion de l’alliance mosaïque au Sinaï (#Ex 24:1-8) illustre lui aussi la nécessité de la mort de Christ.

 

19  Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple,

 

de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope. Ces éléments furent utilisés lors de l’instauration de la Pâque en Égypte pour l’aspersion du sang (#Ex 12:22), dans le rituel de purification des lépreux (#Lé 14: 4) ainsi que dans la cérémonie des vaches rousses (#No 19: 6). Mais d’autres circonstances encore sont en vue ici: ces éléments faisaient aussi partie de la cérémonie de conclusion de l’alliance décrite en #Ex 24:1-8, bien qu’ils n’y soient pas mentionnés. Soit l’auteur eut une révélation directe, de la part de Dieu, de ces détails supplémentaires, soit il avait (ainsi que ses lecteurs) connaissance d’écrits et traditions les rapportant.

 

le livre …  le peuple. La consécration d’Aaron et de ses fils au sacerdoce est la seule autre occasion, dans l’A.T., où une personne put recevoir l’aspersion du sang (#Ex 29:21 ; #Lé 8:30 ; cf. #1Pi 1:2). Le détail relatif au livre aspergé de sang ne figure pas dans le récit d’#Ex 24.

 

20  (9-19) en disant : (9-20) Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous.

 

Ceci est le sang. Cf. #Ex 24: 8 avec #Mt 26:28. La même formule a été utilisée au cours de la cérémonie inaugurale de l’alliance mosaïque et de la nouvelle alliance.

 

21  Il fit pareillement l’aspersion avec le sang sur le tabernacle et sur tous les ustensiles du culte.

 

pareillement. La consécration du tabernacle et de ses ustensiles fut accompagnée de l’aspersion de sang, selon un rituel similaire à celui de l’inauguration de l’alliance mosaïque (cf. #Ex 29:10-15, #Ex 29:21, #Ex 29:36-37).

 

22  Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.

 

presque tout. Il existait quelques exceptions: l’eau, les parfums et le feu servaient aussi à la purification (cf. #Ex 19: 10 ; #Lé 15: 5 ; #No 16:46-47 ; #No 31:21-24). Il était permis à ceux qui étaient trop pauvres pour apporter ne serait-ce qu’un petit animal en holocauste d’offrir de la fleur de farine à la place (#Lé 5:11).

 

effusion de sang …  pardon. « C’est par la vie que le sang fait l’expiation » (#Lé 17: 11). Cette terminologie rappelle celle de Christ (#Mt 26:28). L’« effusion de sang » évoque la mort.  Le « pardon » est le dernier mot de cette section (versets #Hé 9:18-22) en grec, et il fait la transition avec la section suivante (versets #Hé 9:23-28).

 

23 ¶  Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.

 

images. Le tabernacle terrestre et ses ustensiles n’étaient que des répliques symboliques du vrai tabernacle céleste (#Hé 8:2), et ils étaient eux-mêmes rendus impurs par les transgressions du peuple (#Lé 16: 16).

 

les choses célestes. Comme l’indique le contexte, il était nécessaire que l’inauguration de l’alliance mosaïque donne lieu à des sacrifices (versets  #Hé 9:18-21). Ce concept est maintenant appliqué au sanctuaire céleste, qui est consacré, ou inauguré, comme sanctuaire central de la nouvelle alliance par le sacrifice de Christ. Une meilleure alliance nécessitait un meilleur sacrifice.

 

sacrifices plus excellents. La supériorité du sacrifice de Christ constitue un thème majeur en #Hé 9:13-10:18. Les nombreux sacrifices induits par le système lévitique devaient être remplacés par de meilleurs sacrifices, eux-mêmes représentés par le sacrifice unique, parfait, qui incluait tout, de Christ (cf. #Hé 10:12).

9:23-28 Le ministère de souverain sacrificateur de Christ se situe dans le tabernacle parfait, au ciel. Le véritable souverain sacrificateur qui a offert le véritable sacrifice pour le péché officie dans le véritable tabernacle. Il constitue l’accomplissement de ce qui n’était qu’images et ombres dans le système lévitique.

 

24  Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.

 

imitation. C’est à dessein qu’est employé ici un mot différent des « images » du verset 23 et de 8:5. Littéralement il est question ici d’un « antitype », mot qui ne figure que deux fois dans le N.T. L’antitype préfigure le type (comme ici) ou en constitue une illustration (comme en #1Pi 3:21). Dans les deux cas, l’antitype n’est pas la réalité, il n’en constitue qu’une image. Les lieux saints du tabernacle terrestre n’étaient que des copies de la demeure céleste de Dieu.

 

afin de comparaître maintenant. Le jour des expiations, le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint où Dieu lui apparaissait (#Lé 16: 2). Cependant, le souverain sacrificateur était caché de la présence de Dieu par la fumée de parfums qu’on brûlait à cet effet (#Lé 16:12-13). Considérons aussi « a paru » (verset #Hé 9:26) et « apparaîtra » (verset #Hé 9:28). Chacun de ces verbes correspond en grec à des termes distincts. Celui qui désigne la présence actuelle de Christ au ciel (versets #Hé 9:24) fait allusion à sa comparution officielle devant le Père pour lui rendre compte de sa mission. Le concept de révélation est lié à l’apparition particulière que constitue l’incarnation, acceptée dans le but de mourir pour les péchés (verset #Hé 9:26). L’apparition de Christ lors de sa seconde venue (versets #Hé 9:28) est décrite par un terme qui souligne la nature visible de ce phénomène (littéralement « sera vu », cf. 28; 12:14). Les trois temps du ministère sotériologique de Jésus sont aussi couverts:

1° son premier avènement a servi à nous sauver du châtiment du péché;

2° son ministère actuel d’intercession dans les cieux sert à nous sauver de l’emprise du péché;

3° sa seconde venue nous délivrera de la présence même du péché.

 

pour nous. Christ est notre représentant, et c’est lui qui nous accorde les bénédictions spirituelles dont nous sommes les bénéficiaires (cf. #Hé 2:9 ; #Hé 6:20 ; #Hé 7:25 ; #Jn 14:12-14 ; #Ep 1:3).

 

25  Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger ;

 

 

26  autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

 

la création du monde. Littéralement « la fondation de l’univers », qui renvoie à la création.

 

à la fin des siècles. Tous les âges et toutes les ères sont rassemblés et ont été consommés avec la venue du Messie. L’ère eschatologique a alors été inaugurée;  cf. #Ga 4:4).

 

27  Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement,

 

mourir une seule fois. C’est la règle pour l’humanité tout entière, à quelques rares exceptions près (par exemple, Lazare, cf. #Jn 11:43-44). Ceux qui, comme Lazare, furent ressuscités des morts ne reçurent pas un corps glorieux pour vivre éternellement, ils furent simplement ramenés à la vie. Autre exception: ceux qui ne connaîtront pas du tout la mort mais seront « enlevés …  à la rencontre du Seigneur dans les airs » (#1Th 4:17 ; cf. Hénoc, #Ge 5:24 ; Elie, #2R 2:11).

 

le jugement. Terme général qui comprend le jugement de tous, croyants et non-croyants.

 

28  de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.

 

pour porter les péchés de beaucoup. (cf. #2Co 5:21 ; #1Pi 2:24).

 

sans péché. Cette expression atteste de l’achèvement de l’œuvre de Christ: il a enlevé les péchés par son sacrifice lors de sa première venue, et lorsqu’il reviendra, il n’aura pas à se charger d’un tel fardeau.

 

une seconde fois. Le jour des expiations, le peuple attendait avec impatience que le souverain sacrificateur ressorte du lieu très saint. Quand il leur apparaissait, ils savaient que le sacrifice fait en leur nom avait été accepté par Dieu. De la même façon, lorsque Christ réapparaîtra lors de sa seconde venue, tous auront la confirmation que le Père a été parfaitement satisfait du sacrifice de son Fils en faveur des croyants. Alors le salut sera totalement consommé (cf. #1Pi 1:3-5).

 

HEBREWS 9 : 01 to 28 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

¶ 1 The first covenant had ordinances of divine service, and a worldly sanctuary.

 

9: 1-10 In these verses, the author gives a brief description of the tabernacle, in which some 50 chapters in A.T, part of which deals with the cult. (Cf. #Ex 25: 1-40: 2). This section is characterized by a reference to "orders" at the beginning (verse Hey # 9: 1) and the end (verses # Heb 9:10).

 

2 A tabernacle was indeed built. In the front, called the holy place was the candlestick, the table, and the bread.

 

front part ... holy place. This is the first tabernacle (#Ex 26:33). About the holy place, see #Ex 25: 23-40; #Ex 40: 22-25; # Lev 24: 5-9.

 

3 Behind the second curtain was the tent called the Holy of Holies,

 

holy of holies. This is the most holy place where were the ark of the covenant and the mercy seat, where atonement was made (#Ex 26: 33-34).

 

4 having a golden censer, and the ark of the covenant overlaid with gold. There was in the ark a golden pot of manna, Aaron's rod that budded, and the tables of the covenant.

 

the golden censer. This is probably an allusion to the altar of incense, which was covered with gold. (See #Ex 40: 5, #Ex 40: 26-27). He was outside, in the holy place (#Ex 30: 6), but the author of the letter describes him as being inside the holy place because in his mind he played a prominent role in the ritual of the day of atonement: that day, the high priest brought in the most holy place of perfume taken on this altar (# Lev 16: 12-13). The altar of incense delimited the most holy place, just like veil; the priest did not exceed the once a year.

 

the tablets of the covenant. (See # 1R 8: 9).

 

5 Above the ark were the cherubim of glory, overshadowing the mercy seat. This is not the time to talk in detail about it.

 

not now speak in detail. The author did not want to drown in detail the focus of his presentation (see Hey # 8: 1).

 

6 Now these things were thus, the priests who minister come at any time in the first part of the tabernacle;

7 and in the second the high priest alone once every year, not without blood, which he offered for himself and for the sins of the people.

 

not without taking blood. This is the first of many references to blood sacrifice. The term becomes crucial in 9: 1-10: 8, where there is an identification between the sacrificial victims of the A.T. and Christ (cf. verses Hey # 9: 12-14). Note however that to spill blood in itself is not a sufficient sacrifice; Christ could not be content with this, he had to die too. # Hey precise 10:10 he offered his body as a sacrifice. Without his death, his blood would not have had the power to save us.

 

¶ 8 The Holy Spirit was showing by this that the way into the holiest was not yet open, while the first tabernacle.

 

In the Levitical system, God's people did not have direct access to his presence. He even kept away. He had something else to access the divine presence (verse # Heb 9:12). This is the first lesson taught by the Holy Spirit in connection with the tabernacle: God is inaccessible without the death of Jesus Christ.

The Holy Spirit. For instructions for the most holy place, God stated that this ceremonial system did not provide access to it. Christ alone is able to open the way (cf. #Jn 14: 6).

 

9 Which was a figure for the present time, where we offered both gifts and sacrifices that can not make perfect, as pertaining to the conscience of the worshiper,

 

symbol. The Greek word is parable, which gave the "parable" French. The Levitical system was a parable, an object lesson announcing what was to come in Christ.

 

for the present time. "To" is a term ambiguous enough to make it possible to give both directions and different interpretations:

1 "during" the time of A.T .;

2 "up to", so that the Christian era would be referred.

 

Due to the explanation in verse 10, it is this latter interpretation to be chosen, "this time" is the "time of reformation."

 

gifts and sacrifices. See note # Heb 5: 1.

 

... perfect consciousness. There is a new reference to salvation. (Cf. Heb 7:25 #). The sacrifices of A.T. were unable to make their good conscience to those who offered burnt offerings or offer them the perfect forgiveness of their sin (cf. Heb # 10: 1-4). Our consciousness is an alarm system given by God to warn us that we have sinned, because it produces in us accusation and guilt. We can be relieved only by the work of Christ (cf. verse # Heb 9:14; Heb 10:22 #). From the moment we receive salvation, consciousness ends in inflicting guilt with his outburst, but she remains active; she continued her task by making the attentive believer to sin. Christians should seek to have a good conscience.

 

10 and, with food, drinks and various washings, and carnal ordinances, imposed until a time of reformation.

 

food, drinks. (See #Col 2:16).

 

carnal ordinances. The Levitical rules were related to visible acts, they are not transformed the inner being (see # Heb 10: 4).

 

reformation. The Greek term meant the correction which deflects. Everything becomes law in Christ. The "reformation" is the new covenant and its implementation.

 

11 But when Christ appeared as a high priest of good things to come; he went through the greater and more perfect tabernacle, not made with hands, that is to say, not of this building;

 

the things to come. Probable allusion to the "eternal redemption" (Heb 9:12 verse #). In # Heb 10: 1, the "things to come" refers to the 9:28 salvation (cf. #Ro 10:15). Instead of "pending", some Greek manuscripts have "come." In the background, two lessons refer to the new covenant elements. So it's a matter of perspective: either from the point of view of the Levitical system, and then the realities of redemption yet to come, or we adopt the point of view of the Christian era, where realities of redemption have already come, since Christ has completed his redemptive work.

 

not of this creation. This full expression and says "not built by human hands": this is a work of God alone. The sanctuary where Christ ministers, is heaven itself (see verse 9:24 # Hey, Hey # 8: 2).

 

12 and he entered in once into the holy place, not with the blood of goats and calves but his own blood, having obtained eternal redemption.

 

once for all. A key focus in the epistle. The sacrificial work of Christ has never needed to be repeated, unlike the sacrifices of the high priests. See # Hey 9:12, 9:26 # Hey, Hey # 9:28; # Heb 10: 2, 10:10 # Hey; # 1 Peter 3:18.

 

of goats and calves. Only one of each was sacrificed on the day of atonement (see # Lev 16: 5-10). The plural is here the total number of sacrifices over the years on this occasion.

 

his own blood. "Through his own blood" would be a better translation. We find the same expression # Heb 13: 12. There is no mention as to whether Christ took with him in the heavenly sanctuary the blood in his material body. In his case, the sacrifice and the sacrificial victim were one and the same person.

 

eternal redemption. The Greek word for "redemption" is found only here and in #Lu 1:68; #Lu 2:38. Originally, it referred to the freedom of slaves by paying a ransom.

 

13 For if the blood of bulls and of goats, and the ashes of a heifer sprinkling the unclean, sanctifies for the purifying of the flesh,

 

ashes of a heifer. It is said that throughout the history of Israel, only six red cows were sacrificed and their ashes used. The ashes of a single cow sufficient to cover centuries of sins, since only a small amount of ash was necessary every time.

 

defiled. Literally "made common", "profane". This is not a ritual impurity, but the lack of sanctification, a setting apart for God. In the mouth of Jesus the term is used about what makes a man unclean (cf. #Mt 15: 11 #Mt 15: 18 #Mt 15: 20; #Mr 7:15 #Mr 7: 18 #Mr 7:20, 7:23 #Mr); in the mouth of the Jews, the idea is that Paul has desecrated the temple by bringing in pagan (#AC 21: 28); in the story of Peter, it means meat that the apostle is invited to eat (#AC 10:15; #AC 11: 9). According to the Mosaic ritual, the ashes of the red cows were to be placed outside the camp and used in ceremonies to a symbolic cleansing from sin (#No 19: 9; cf. # Heb 13: 11-13).

9: 13-22 Christ's death was necessary for the fulfillment of the old covenant and the establishment of the new.

 

14 how much more the blood of Christ, who through the eternal Spirit offered himself unblemished to God, cleanse your conscience from dead works, so that we may serve the living God?

 

how much more. The cleansing power of Christ's sacrifice is much higher than that of an animal ashes.

The blood of Christ. This term refers not only to physical cash, but to all the atoning work that Christ accomplished by his sacrificial death. The word "blood" is substituted several times to the "death" (cf. #Mt 23: 30 #Mt 23: 35; #Mt 27: 6, #Mt 27: 8, #Mt 27: 24-25 ; #Jn 6: 54-56; #AC 18: 6; #AC 20: 26).

 

the eternal Spirit. (See #Esa 42: 1; #Esa 61: 1; #Lu 4: 1, #Lu 4:14). For some, the absence of definite article in the Greek shows that this is an allusion to the eternal spirit of Christ (in the sense of eternal life, cf. Heb 7:16 #). However, references to the Holy Spirit Hey # 2: Hey # 4 and 6: 4 Nor have more definite article. The use of the "eternal" word as a qualifier is used to connect to the Spirit "eternal redemption" (Heb 9:12 verse #) and the "eternal inheritance" (verse # Heb 9:15) acquired by Christ through his sacrificial death.

 

has offered himself. In the Levitical system, the animals were killed without they want and they do not understand the meaning of what was happening. Christ came to his own will, being fully aware of the necessity and consequences of his sacrifice. His sacrifice was not only involved in blood, but in his whole human nature (cf. Heb 10:10 #).

 

without a stain. In the LXX, the term used to describe the acceptable sacrifices, the red cows included (#No 19: 3; cf. #Ex 29: 1; # Lev 1: 3). A similar statement is in the # 1 Peter 1:19.

 

topsides. The works are dead because the unregenerate people are "dead in trespasses and sins" (#EP 2: 1); their works are worthless and unproductive (#Ga 2:16; #Ga 5: 19-21), and they lead only to death (#Ro 6:23).

 

serve the living God. The salvation is not an end in itself. The believer has been freed from sin to serve God; he was saved to serve (cf. #Ro 6: 16-18; # 1 Thessalonians 1: 9). The contrast between dead works and living God (cf. Heb 3:12 #; # Heb 10:31; # Heb 12:22) is elementary. #Ja Cf. 2: 14-26.

 

15 ¶ And this is why he is the mediator of a new covenant, that, death having taken place for redemption of the transgressions under the first covenant, those called may receive the eternal inheritance their was promised.

 

mediator. Cf. Heb 9:15 #. Word for an intermediary or arbitrator, in this case between God and men.

 

death. Sacrifices were involved at the time of the conclusion of certain covenants in the Bible. When God made a covenant with Abraham, five different animals were sacrificed during the ceremony (#Ge 15: 9-10). The Mosaic covenant was dedicated by animal sacrifices (#Ex 24: 5-8).

 

redemption. The word shown here is used more than this in verse 12 (cf. Heb 11:35 #; #Lu 21: 28; #Ro 3:24). The death of Jesus has redeemed retroactively all those who believed in God during the time of the Old Covenant (cf. #Ro 3: 24-26). This is consistent with the symbolism of the Day of Atonement: every year the high priest expiated or covered the sins the people had committed the previous year (# Lev 16: 16 # Lev 16: 21 # Lev 16: 30 ).

 

under the first covenant. Historically, the first Covenant was made with Noah (#Ge 6:18; #Ge 9: 9), then came the covenant with Abraham (#Ge 15: 18). In context, however, it is the alliance which is the theme of this epistle, that is to say the Mosaic covenant and the covenant of the law (#Ex 19: 1-20: 21 ). "First" therefore means in this verse, the previous covenant, the covenant which relates the Levitical system.

 

those who have been called. Looking back is worn by those who were called to salvation under the old covenant, and based on the sacrifice of Jesus, even though he would intervene long after their disappearance. It is therefore referred to, as always in the N.T., the effective call to salvation (cf. # Heb 3: 1), here offered to believers of A.T.

 

the eternal inheritance that was promised. That is to say, salvation in all its fullness.

 

16 For where there is a will, it is necessary that the death of the testator.

 

9: 16-17 A last will testamentary illustrates that Jesus' death was an unavoidable necessity. "Testament" translates the same Greek word that "alliance", but the term takes on a specific meaning in the context. As the author of a will is still alive, benefits and provisions contained in the will are only promises. It is death that turns promises into realities.

 

17 A will, in fact, is only valid in case of death, since it has no force while the testator lives.

18 Therefore it is with blood that even the first covenant was inaugurated.

 

blood. The "death" of verses 15-16 is replaced here by "blood." This term is used to emphasize the violence of the sacrificial death of Christ.

9: 18-20 The blood shed on the occasion of the conclusion of the Mosaic covenant at Sinai (#Ex 24: 1-8) as it illustrates the need for the death of Christ.

 

19 Moses had spoken to all the people all the commandments of the law, he took the blood of calves and goats, with water, scarlet wool, and hyssop; and sprinkled the book itself and all the people,

 

water, and scarlet wool, and hyssop. These elements were used in the creation of the Passover in Egypt for the sprinkling of blood (#Ex 12:22), in the ritual of purification of lepers (# Lev 14: 4) and in the ceremony of the red cows (#No 19: 6). But other circumstances are in order here: these elements were also part of the alliance concluding ceremony described #Ex 24: 1-8, although they are not mentioned. Either the author was a direct revelation from God, these additional details, or he (and his readers) know of writings and traditions relating them.

 

the book ... the people. The consecration of Aaron and his son to the priesthood is the only other occasion in the OT, where a person could receive the sprinkling of blood (#Ex 29:21; # Lev 8:30; cf. 1 Peter 1 # : 2). The relative retail book sprinkled with blood not in the story of Ex # 24.

 

20 (9-19) saying (9-20) This is the blood of the covenant that God has ordained for you.

 

This is the blood. #Ex Cf. 24: 8 with #Mt 26:28. The same formula was used during the opening ceremony of the Mosaic covenant and the new covenant.

 

21 Moreover he sprinkled with blood both the tabernacle and all the vessels of the ministry.

 

likewise. The dedication of the tabernacle and its furnishings was accompanied by the sprinkling of blood, according to a ritual similar to that of the opening of the Mosaic Covenant (cf. #Ex 29: 10-15, 29:21 #Ex, # ex 29: 36-37).

 

22 And almost all things are by the law purged with blood; and without shedding of blood there is no forgiveness.

 

almost all. There were some exceptions: water, perfumes and fire were also used for the purification (cf. #Ex 19: 10; # Lev 15: 5; #No 16: 46-47; #No 31: 21-24) . He had allowed those who were too poor to bring not even a small animal holocaust to provide flour instead (# Lev 5:11).

 

bloodshed ... forgiveness. "This is the life blood that makes atonement" (# Lev 17: 11). This terminology is reminiscent of Christ (#Mt 26:28). The "bloodshed" evokes death. "Forgiveness" is the last word in this section (verses Hey # 9: 18-22) in Greek, and it makes the transition to the next section (verses Hey # 9: 23-28).

 

¶ 23 It was therefore necessary that the patterns of things in the heavens should be purified with these, but the heavenly things themselves were the by better sacrifices than these.

 

images. The earthly tabernacle and its vessels were only symbolic replica of the true heavenly tabernacle (# Heb 8: 2), and they themselves were rendered unclean by the transgressions of the people (# Lev 16: 16).

 

heavenly things. As the context, it was necessary that the inauguration of the Mosaic Covenant results in sacrifices (verses Hey # 9: 18-21). This concept is now applied to the heavenly sanctuary, devoted, or opened, as the central sanctuary of the new covenant by the sacrifice of Christ. A better covenant would require a better sacrifice.

 

better sacrifices. The superiority of Christ's sacrifice is a major theme in # Heb 9: 13-10: 18. The many sacrifices induced by the Levitical system were to be replaced with better sacrifices themselves represented by the unique sacrifice, perfect, which included everything from Christ (cf. Heb 10:12 #).

9: 23-28 The high priest of Christ's ministry is in the perfect tabernacle in heaven. The true priest who offered the true sacrifice for sin officiates in the true tabernacle. It is the fulfillment of what was as images and shadows in the Levitical system.

 

24 For Christ has not entered into a sanctuary made with hands, figures of the true, but into heaven itself, now to appear for us before the face of God.

 

imitation. It is by design that is here used a different word "images" of verse 23 and 8: 5. Literally question here of an "antitype", a word that appears only twice in the antitype N.T. The prototype for the type (as here) or is an illustration (as in # 1 Peter 3:21). In both cases, the antitype is not reality, it refers only to an image. The holy places of the earthly tabernacle were only copies of the heavenly abode of God.

 

to appear now. The Day of Atonement, the high priest entered the most holy place where God appeared to him (# Lev 16: 2). However, the high priest was hidden from God's presence by the smoke scents that burned for this purpose (# Lev 16: 12-13). Consider also "appeared" (verse # Heb 9:26) and "appear" (verse # Heb 9:28). Each of these verbs in Greek corresponds to different terms. One that means the actual presence of Christ in heaven (verse # Heb 9:24) refers to its official appearance before the Father for him to account for his mission. The concept of revelation is related to the particular appearance that is the incarnation, accepted in order to die for the sins (verse # Heb 9:26). The appearance of Christ at his second coming (verses # Heb 9:28) is described by a term which emphasizes the visible nature of this phenomenon (literally "be seen", cf. 28; 24:14). The three-time soteriologic Jesus' ministry are also covered:

1 His first coming was used to save us from the punishment of sin;

2 ° its present ministry of intercession in heaven is to save us from the power of sin;

3. His second coming will deliver us from the very presence of sin.

 

for us. Christ is our representative, and it is he who gives us the spiritual blessings which we are the beneficiaries (see # 2 Hey: 9; # Heb 6:20; Heb 7:25 #; #Jn 14: 12-14; #EP 1: 3).

 

25 And this is not to offer himself many times that he entered it, as the high priest enters each year into the sanctuary with blood;

 

 

26 otherwise he would have had to suffer repeatedly since the creation of the world, but now, at the end of time, he has appeared once to put away sin by the sacrifice.

 

the creation of the world. Literally "the foundation of the universe", which refers to creation.

 

at the end of time. All ages and all eras gathered and were consumed with the coming of the Messiah. The eschatological era was then opened; cf. #Ga 4: 4).

 

27 And as it is appointed for men to die once, but after this the judgment,

 

die once. This is the rule for all mankind, with few exceptions (eg, Lazarus #Jn cf. 11: 43-44). Those who, like Lazarus was raised from the dead did not receive a glorious body to live forever, they were simply brought back to life. Another exception: those who do not know of any death but will be "removed ... to meet the Lord in the air" (1 Thessalonians 4:17 #; cf. Enoch #Ge 5:24; Elie, # 2R 2:11 ).

 

the jugement. general term that includes the judgment of all, believers and non-believers.

 

28 So Christ was once offered to bear the sins of many, will appear a second time without sin to those who are waiting for their salvation.

 

to bear the sins of many. (See # 2Co 5:21; 1 Peter 2:24 #).

 

sinless. This expression confirms the completion of the work of Christ: he removed sin by the sacrifice at his first coming, and when he returns, he will not have to undertake such a burden.

 

a second time. The Day of Atonement, the people looked forward to the high priest comes out of the most holy place. When he appeared to them, they knew that the sacrifice made on their behalf had been accepted by God. Similarly, when Christ will reappear in his second coming, all will have confirmation that the Father was perfectly satisfied with the sacrifice of his Son for the believers. Then salvation is totally consumed (see # 1 Peter 1: 3-5).

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