JEAN 6 : 37 À 71 + ***JOHN 6 : 37 À 71 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***

09/07/2015 09:21

JEAN 6 : 37 À 71 + ***

 

37  Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ;

 

Tous ceux que le Père me donne viendront à moi. Ce v. souligne la volonté souveraine de Dieu dans l’élection de ceux qui viennent à lui pour obtenir le salut (cf. vv. #Jn 6:44, #Jn 6:65 ; #Jn 17: 6, #Jn 17: 12, #Jn 17: 24). Le Père a prédestiné ceux qui seront sauvés. L’absolue souveraineté de Dieu est la base de la confiance qu’avait Jésus en la réussite de sa mission. L’assurance du salut repose sur la souveraineté de Dieu, car Dieu est la garantie que « tous » ceux qu’il a choisis viendront à lui pour leur salut. L’idée derrière « me donne », c’est que toute personne choisie par Dieu et attirée à Dieu (v. #Jn 6:44) doit être considérée comme un cadeau fait par le Père par amour pour son Fils. Le Fils reçoit chacun de ces « cadeaux d’amour » (v. #Jn 6:37), tient à chacun d’eux (v. #Jn 6:39) et ressuscitera chacun d’eux pour la vie éternelle (vv. #Jn 6:39-40). Aucun des élus ne sera perdu . Cet objectif salvateur fait partie de la volonté du Père, et le Fils ne manquera pas de l’accomplir parfaitement (v. #Jn 6:38 ; cf. #Jn 4:34 ; #Jn 10:28-29 ; #Jn 17:6, #Jn 17: 12, #Jn 17: 24).

38  car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

39  Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.

40  La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.

 

quiconque voit le Fils et croit en lui. Ce v. insiste sur la responsabilité de l’homme en matière de salut. Bien que Dieu soit souverain, il n’agit que sur la base de la foi, si bien qu’il est indispensable pour l’homme de mettre sa foi en Jésus comme le Messie et le Fils de Dieu qui, seul, peut offrir le salut (cf. #Jn 14: 6). Cependant, la foi elle-même est un don de Dieu (#Ro 12:3 ; #Ep 2:8-9). Trouver une harmonie intellectuelle entre la souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme est impossible humainement, mais cela ne pose aucun problème à l’esprit infini de Dieu.

41  Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel.

 

Les Juifs. Dans cet Évangile, le terme « Juifs » est souvent associé à l’hostilité vis-à-vis de Christ. Il est ici employé avec ironie pour indiquer l’incongruité de leur hostilité croissante contre leur Messie. Puisqu’ils endurcirent leur cœur, Dieu prit la décision judiciaire d’endurcir encore plus leur cœur à son tour (cf. #Jn 12:37-40 ; #Esa 6:10 ; #Esa 53:1 ; #Mt 13:10-15). Pendant la tribulation, Israël se tournera vers Jésus pour le reconnaître comme son Messie et être sauvé (#Ro 11:25-27 ; #Ap 1:7 ; #Ap 7:1-8 ; cf. #Za 12:10-14).

 

murmuraient. La réaction des foules de la synagogue à l’encontre des déclarations de Jésus était la même que celle des Hébreux qui murmuraient contre Dieu dans le désert, avant, mais aussi après, le don de la manne (#Ex 16: 2, #Ex 16:8-9 ; #No 11:4-6).

 

parce qu’il avait dit: Je suis le pain …  du ciel. La colère des Juifs portait essentiellement sur deux points: Jésus avait dit

1° qu’il était lui-même ce pain et

2° qu’il venait du ciel. Aussi bien les Juifs de Jérusalem (#Jn 5:18) que ceux de Galilée réagirent négativement quand Jésus se plaça sur un plan d’égalité avec Dieu.

 

6:41-50 Cette partie constitue le début de la réaction de la foule au discours de Jésus sur le pain de vie et peut se diviser en trois parties:

1° les murmures de la foule (vv. #Jn 6:41-42);

2° les reproches que fait Jésus à la foule pour sa réaction (vv. #Jn 6:43-46);

3° la répétition par Jésus de son message devant la foule (vv. #Jn 6:47-51).

 

42  Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel ?

 

nous connaissons le père et la mère. Sur le plan humain, ils connaissaient Jésus car c’était un Galiléen lui aussi. Ces paroles rappellent les propos de Jésus rapportés en #Jn 4:44. Leur hostilité provenait de la racine d’incrédulité qui existait en eux. La mort de Jésus était imminente, du fait de l’hostilité qu’il provoquait partout où il allait.

43  Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous.

44  Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.

 

ne l’attire. Cf. v. #Jn 6:65. La combinaison des vv. 37a et 44 indique que l’activité divine pour attirer les pécheurs  à laquelle Jésus faisait allusion - ne peut se limiter à ce que les théologiens appellent la « grâce prévenante »: la capacité de venir à Christ serait dispensée à toute l’humanité, de sorte qu’il serait possible à chacun d’accepter ou de rejeter l’Évangile en fonction de sa seule volonté. L’Écriture indique que le « libre arbitre » n’existe pas dans la nature humaine, car l’homme est l’esclave du péché (dépravation totale) et donc incapable de croire, si ce n’est par suite d’une intervention de Dieu pour l’en rendre capable (#Ro 3:1-19 ; #2Co 4:4 ; #Ep 2:1-3 ; #2Ti 1:9). Alors que quiconque le veut peut venir au Père, seuls ceux auxquels le Père donne la capacité de vouloir se tourner vers lui viendront effectivement à lui. L’attirance pour Dieu est ici sélective et efficace (puisqu’elle produit l’effet attendu) chez ceux que Dieu a choisis pour le salut: ceux que Dieu a choisis croiront, pour la bonne raison que Dieu a prévu cela de toute éternité (#Ep 1:9-11).

45  Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.

 

Jésus paraphrase ici #Esa 54:13 pour soutenir l’idée que, si quelqu’un vient à la foi et à la repentance devant Dieu, c’est parce qu’il a été « enseigné » et donc attiré par Dieu. « Attraction » et « enseignement » ne sont que des aspects différents de la manière souveraine dont Dieu dirige la vie de chacun. Ceux auxquels Dieu apprend à saisir la vérité sont aussi amenés par lui au Fils.

46  C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père.

47  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.

48  Je suis le pain de vie.

49  Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.

 

6:49-50 Jésus établit un contraste entre le pain terrestre et le pain céleste. La manne offerte dans le désert, bien que venue des cieux pour sustenter matériellement les Israélites, ne pouvait leur apporter la vie éternelle ni répondre à leurs besoins spirituels, alors que le « pain de vie », descendu du ciel dans la personne de Jésus le Messie, est en mesure de le faire (v. #Jn 6:48). La preuve de ce contraste repose sur le fait irréfutable que ceux qui avaient goûté à la manne n’en étaient pas moins morts.

50  C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.

51  Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai

pour la vie du monde.

 

Déclaration qui reprend les vv. 33, 35, 47-48.

 

ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Jésus fait ici une allusion prophétique à son sacrifice imminent sur la croix (cf. #2Co 5:21 ; #1Pi 2:24). Jésus sacrifia volontairement sa vie pour l’humanité mauvaise et pécheresse (#Jn 10:18 ; #1Jn 2:2).

 

6:51-59 Section que l’on peut diviser en trois parties:

1° la proclamation faite par Jésus (v. #Jn 6:51);

2° la perplexité des foules (v. #Jn 6:52);

3° les promesses de Jésus (vv. #Jn 6:53-59).

 

52  Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?

 

discutaient entre eux. Une fois de plus, par leur perplexité, les Juifs manifestaient qu’ils ne comprenaient pas les vérités spirituelles derrière cette illustration de Jésus. Chaque fois que Christ s’exprimait devant eux de façon voilée ou par une illustration matérielle, ses auditeurs n’en comprenaient pas la signification spirituelle (p. ex. #Jn 3:4 ; #Jn 4:15). La loi mosaïque interdisait de boire le sang ou de manger de la viande contenant du sang (#Lé 17:10-14 ; #De 12:16 ; #Ac 15: 29). Leur incapacité à dépasser la seule perspective physique plongeait les Juifs dans la perplexité et la colère.

53  Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.

 

6:53-58

 

mangez …  buvez. Jésus utilise une analogie dont la signification est plus spirituelle que littérale: de même que manger et boire sont indispensables à la vie physique, de même la foi en sa mort sacrificielle sur la croix est indispensable pour recevoir la vie éternelle. Manger de sa chair et boire de son sang, métaphoriquement, symbolise le besoin d’accepter la croix de Jésus. Pour les Juifs, cependant, un Messie crucifié était inconcevable (cf. #Ac 17:1-3). Une fois de plus, dans leur aveuglement volontaire, ils ne pouvaient saisir la signification et la vérité spirituelles réelles derrière les déclarations de Jésus. La mention par Jésus des actes de manger et de boire ne renvoie pas à la cène pour deux raisons importantes:

1° elle n’avait pas encore été instituée;

2° si Jésus faisait allusion à elle, alors le passage enseignerait que toute personne participant à ce repas obtient la vie éternelle.

54  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.

55  Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.

56  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.

57  Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.

58  C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.

59  Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.

60 ¶  Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ?

 

6:60-71 Ces vv. constituent la réaction des disciples de Jésus à son discours sur le « pain de vie »: à l’instar des foules à Jérusalem (ch. #Jn 5) et en Galilée (ch. #Jn 6), ils réagirent en perdant la foi en lui et en le rejetant. Jean divise ces personnes et leur réaction en deux groupes:

1° la réaction d’incrédulité des faux disciples (vv. #Jn 6:60-66);

2° la réaction de foi des vrais disciples (vv. #Jn 6:67-71).

 

Suite à ce discours, seul un petit groupe de disciples restèrent fidèles (v. #Jn 6:67).

 

61  Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?

 

ses disciples murmuraient. Bien des disciples de Jésus eurent la même réaction que les Juifs au v. 41 et, à l’instar de la première génération des Israélites vis-à-vis de la manne, ils murmurèrent contre Dieu (#Ex 16: 2).

62  Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? … 

63  C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

64  Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.

 

Jésus savait. Comme le rappelle 2:23-25, Jésus connaissait le cœur des hommes, y compris celui des disciples qui le suivaient. Il savait de façon surnaturelle que beaucoup ne croyaient pas en lui comme le Messie et le Fils de Dieu, et c’est la raison pour laquelle il n’avait pas confiance en eux. Ces faux disciples ne s’intéressaient qu’aux phénomènes physiques (p. ex. les miracles et la multiplication de nourriture) et ne parvenaient pas à comprendre la véritable signification des enseignements de Jésus (v. #Jn 6:61).

65  Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.

66  Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui.

 

ses disciples …  n’allèrent plus avec lui. Le mot choisi indique que cet abandon était décisif et définitif (cf. #1Pi 2:6-8 ; #1Jn 2:19).

67  Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?

68  Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

69  Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

 

nous avons cru. Les paroles de Pierre étaient quelque peu prétentieuses, puisqu’elles impliquaient que les vrais disciples étaient supérieurs en discernement et, par conséquent, parvenaient à la foi au moyen de ce discernement.

70  Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un démon !

 

N’est-ce pas moi qui vous ai choisis. En réponse aux paroles de Pierre, le Maître rappelle que c’est lui qui les a choisis de façon souveraine (vv. #Jn 6:37, #Jn 6:44, #Jn 6:65). Jésus ne tolérait même pas un seul murmure de prétention humaine face à l’élection souveraine par Dieu.

 

un démon. Ce mot désigne un « calomniateur », un « faux accusateur ». Idée peut-être mieux rendue par « l’un de vous est le diable ». Ce sens apparaît clairement en #Jn 13: 2, #Jn 13: 27 ; #Mr 8:33 ; #Lu 22: 3. L’adversaire suprême de Dieu opère derrière des êtres humains faillibles, si bien que sa méchanceté devient la leur (cf. #Mt 16: 23). Jésus connaissait cette source de façon surnaturelle et l’identifiait de façon exacte. Cela précise quelque peu la personnalité de Judas: non pas un homme égaré  mais plein de bonnes intentions - qui essayait de forcer Jésus à exercer son pouvoir et imposer son royaume (comme certains le suggèrent), mais un outil de Satan pour exercer sa méchanceté absolue

71  Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.

 

Iscariot. Nom qui provient probablement d’un mot hébreu signifiant « homme de Kérioth », village situé en Judée. De même que dans les trois autres Évangiles, dès qu’il est fait mention de son nom, il est immédiatement qualifié de traître.

 

 

JOHN 6 : 37 À 71 + NOTES DE JOHN MACARTHUR  ***

37 All that the Father gives me will come to me, and I will not cast out anyone who comes to me;

 

All that the Father gives me will come to me. This v. underlines the sovereign will of God in the election of those who come to him for salvation (cf. vv #Jn 6:44, 6:65 #Jn; #Jn. 17: 6, #Jn 17: 12 # Jn 17: 24). The Father has predestined who will be saved. The absolute sovereignty of God is the basis of trust that Jesus had in the success of his mission. Assurance of salvation is based on the sovereignty of God, for God is the guarantee that "all" his chosen ones come to him for salvation. The idea behind "gives me," is that any person chosen by God and drawn to God (v. #Jn 6:44) should be considered as a gift from the Father of love for his Son. The Son receives each of these "gifts of love" (v. #Jn 6:37) wishes to each of them (v. #Jn 6:39) and will resurrect all of them for eternal life (vv. #Jn 6: 39-40). No elected officials will be lost. This saving objective is part of the will of the Father and the Son will not fail to perform perfectly (v #Jn 6:38; cf. 4:34 #Jn; #Jn. 10: 28-29; 17 #Jn : 6, #Jn 17: 12 #Jn 17: 24).

38 For I came down from heaven, not to do my will but the will of him who sent me.

39 Now the will of him who sent me is that I should lose nothing of all that he has given me, but raise it up at the last day.

40 The will of my Father is that everyone who sees the Son and believes in him may have eternal life; and I will raise him up at the last day.

everyone who sees the Son and believes in him. This v. stresses the responsibility of man for salvation. Although God is sovereign, it acts only on the basis of faith, so that it is essential for man to put his faith in Jesus as the Messiah and the Son of God, who alone can offer salvation (cf. #Jn 14: 6). However, faith itself is a gift from God (#Ro 12: 3; #EP 2: 8-9). Find an intellectual harmony between God's sovereignty and man's responsibility is humanly possible, but it is no problem to the infinite mind of God.

41 The Jews then murmured at him, because he said: I am the bread that came down from heaven.

Jews. In this Gospel, the word "Jews" is often associated with vis-à-vis hostility of Christ. It is used here ironically to indicate the incongruity of their growing hostility against their Messiah. Since they hardened their heart, God took the judgment of even hardened their heart in turn (see #Jn 12: 37-40; 6:10 #Esa; #Esa 53: 1; 1:10 p.m. #Mt -15). During the tribulation, Israel will turn to Jesus to recognize him as their Messiah and be saved (#Ro 11: 25-27; #Ap 1: 7; #Ap 7: 1-8; cf. #Za 12: 10-14 ).

murmured. The reaction from the crowds of the synagogue against the statements of Jesus was the same as that of the Hebrews who grumbled against God in the wilderness before, but also after the gift of manna (#Ex 16: 2, #Ex 16: 8-9; #No 11: 4-6).

because he said: ... I am the bread of heaven. The anger of the Jews focused on two points: Jesus said

1 he was himself the bread and

2. That it came from heaven. Both the Jews in Jerusalem (5:18 #Jn) than negatively reacted Galilee when Jesus stood on an equal footing with God.

6: 41-50 This part is the beginning of the reaction of the crowd to Jesus' discourse on the bread of life and can be divided into three parts:

1. the murmurs of the crowd; (6 #Jn vv 41-42).

2. the reproaches made Jesus to the crowd for his reaction (#Jn vv. 6: 43-46);

3. Jesus by repeating his message to the crowd (vv #Jn. 6: 47-51).

42 And they said, Is this not Jesus, the son of Joseph, which we know the father and the mother? How then does he say, I came down from heaven?

we know the father and the mother. In human terms, they knew Jesus because he was a Galilean too. These words recall the words of Jesus reported in #Jn 4:44. Their hostility came from the root of disbelief that existed in them. Jesus' death was imminent, due to the hostility he provoked wherever he went.

43 Jesus answered them, Murmur not among yourselves.

44 No man can come to me unless the Father who sent me draws him; and I will raise him up at the last day.

draws him. Cf. v. #Jn 6:65. The combination of vv. 37a and 44 indicates that the divine activity to attract sinners to which Jesus referred - can not be limited to what theologians call "prevenient grace": the ability to come to Christ is given to all humanity, so it would be possible for everyone to accept or reject the Gospel according to his will alone. Scripture indicates that the "free will" does not exist in human nature, for man is the slave of sin (total depravity) and therefore unable to believe, if not as a result of an intervention God able to render (#Ro 3: 1-19; # 2Co 4: 4; #EP 2: 1-3; # 2Ti 1: 9). While whosoever will may come to the Father, only those whom the Father gives the ability to want to turn to him actually come to him. The attraction for God here is selective and efficient (since it produces the expected effect) among those whom God has chosen for salvation: those whom God has chosen will believe, for the reason God intended it for all eternity ( #EP 1: 9-11).

45 It is written in the prophets: They will all be taught by God. Therefore everyone who hears the Father and has learned comes to me.

Jesus paraphrasing #Esa 54:13 to support the idea that if someone comes to faith and repentance before God, it is because he has been "taught" and therefore attracted to God. "Attraction" and "education" are merely different aspects of the sovereign way God directs the lives of everyone. Those whom God learns to grasp the truth also led by him to the Son.

46 Not that anyone has seen the Father except the one who is from God; he hath seen the Father.

47 Verily, verily, I say unto you, He that believeth on me hath everlasting life.

48 I am the bread of life.

49 Your fathers ate the manna in the wilderness, and they died.

6: 49-50 Jesus sets a contrast between the earthly bread and heavenly bread. The manna in the desert offered, although materially from heaven to sustain the Israelites could bring them eternal life nor meet their spiritual needs, as the "bread of life" descended from heaven in the person of Jesus Messiah is able to do so (v. #Jn 6:48). Evidence of this contrast is based on the irrefutable fact that those who had tasted the manna were nonetheless dead.

50 This is the bread which cometh down from heaven, that a man may eat and not die.

51 I am the living bread which came down from heaven. If anyone eats of this bread will live forever; and the bread that I will give is my flesh, which I will give

for the life of the world.

Declaration who gets vv. 33, 35, 47-48.

my flesh, which I will give for the life of the world. Jesus did here a prophetic allusion to his imminent sacrifice on the cross (cf. 2 Cor 5:21 #; # 1 Peter 2:24). Jesus willingly sacrificed his life for the poor and sinful humanity (#Jn 10:18; # 1 Jn 2: 2).

6: 51-59 Section that can be divided into three parts:

1. the proclamation made by Jesus (v #Jn 6:51.);

2. perplexity crowds (v #Jn 6:52.);

3. Jesus' promises (vv #Jn. 6: 53-59).

52 Whereupon the Jews strove among themselves, saying, How can this man give us his flesh to eat?

discussing among themselves. Once again, their perplexity, Jews showed they did not understand the spiritual truths behind this Jesus figure. Every time Christ was speaking to them covertly or by a hardware illustration, listeners did not understand the spiritual significance (eg #Jn 3: 4; 4:15 #Jn..). The Mosaic law forbade drinking blood or eating meat with blood (# Lev 17: 10-14; # of 12:16; #AC 15: 29). Their inability to go beyond the physical perspective Jews plunged into confusion and anger.

53 Jesus said unto them, Verily, verily, I say unto you, Except ye eat the flesh of the Son of Man, and if you drink his blood, ye have no life in yourselves.

6: 53-58

eat ... drink. Jesus uses an analogy whose meaning is more spiritual than literal: just as food and drink are essential to the physical life, and faith in His sacrificial death on the cross is necessary to receive eternal life. Eat his flesh and drink his blood, metaphorically symbolizes the need to accept the cross of Jesus. For Jews, however, Christ crucified was inconceivable (see #AC 17: 1-3). Once again, in their willful blindness, they could grasp the meaning and the real spiritual truth behind the statements of Jesus. The mention of Jesus acts of eating and drinking does not refer to the supper for two important reasons:

1 it had not yet been established;

2. If Jesus was referring to her, so the passage would teach that any person participating in this meal gets eternal life.

54 Whoever eats my flesh and drinks my blood has eternal life; and I will raise him up at the last day.

55 For my flesh is food indeed, and my blood is drink indeed.

56 Whoever eats my flesh and drinks my blood remains in me and I in him.

57 As the living Father sent me and I live because of the Father, so he who eats me will live because of me.

58 This is the bread that came down from heaven. It is not as your fathers did eat manna, and are dead: he that eats this bread will live forever.

59 These things he said in the synagogue, teaching in Capernaum.

60 ¶ Many of his disciples, when they heard, said, This is a hard saying; who can hear it?

 

6: 60-71 These vv. is the reaction of Jesus' disciples in his discourse on the "bread of life" (. ch #Jn 5) like the crowds in Jerusalem and the Galilee (. ch #Jn 6), they reacted by losing faith in him and dismissing. Jean divides them and their reaction into two groups:

1 in disbelief reaction false disciples, (vv 60-66 #Jn 6.)

2. reaction of faith true disciples (vv #Jn. 6: 67-71).

 

Following this speech, only a small group of disciples remained faithful (v. #Jn 6:67).

 

61 Jesus, knowing in himself that his disciples murmured at this, said to them: Would you take offense?

his disciples murmured. Although Jesus' disciples had the same reaction as the Jews in the fifth. 41 and, like the first generation of Israel vis-à-vis the manna, they murmured against God (#Ex 16: 2).

62 And if you see the Son of man ascend up where he was before? ...

63 It is the spirit that gives life; the flesh profits nothing. The words I have spoken to you are spirit and life.

64 But there are some of you that believe not. For Jesus knew from the beginning who they were who did not believe and who would betray him.

Jesus knew. As stated in 2: 23-25, Jesus knew the heart of men, including the disciples who followed him. He knew supernaturally that many do not believe in him as the Messiah and the Son of God, and that's why he did not trust them. These false disciples were only interested in physical phenomena (p. Ex. The miracles and multiplication of food) and failed to understand the true meaning of the teachings of Jesus (v. #Jn 6:61).

65 And he said: This is why I told you that no one can come to me, except it were given unto him of my Father.

66 From that time many of his disciples went back, and walked no more with him.

his disciples ... do more with him. The word chosen indicates that this abandonment was decisive and definitive (see # 1 Peter 2: 6-8; 1 Jn 2:19 #).

67 Then Jesus said to the twelve, Will you not also go away?

68 Simon Peter answered him: Lord, to whom shall we go? You have the words of eternal life.

69 And we have believed and we have known that thou art the Christ, the Son of God.

we believed. Peter's words were somewhat pretentious, since they implied that the true disciples were higher in discernment and therefore managed to faith through this discernment.

70 Jesus answered them, Is it not I chosen you twelve? And one of you is a devil?

Is it not I who chose you. In response to the words of Peter, the Master said that it was he who chose them in a sovereign manner (vv. #Jn 6:37, 6:44 #Jn, #Jn 6:65). Jesus did not tolerate even a single murmur of human pretension against the sovereign election by God.

a demon. This word means a "slanderer," a "false accuser". Idea perhaps better rendered as "one of you is the devil." This meaning is clear in #Jn 13: 2, #Jn 13: 27; #Mr 8:33; #Lu 22: 3. The supreme adversary of God operates behind fallible human beings, so that becomes their wickedness (see #Mt 16: 23). Jesus knew this source supernaturally and accurately identified. This clarifies somewhat the personality of Judas: no man lost but full of good intentions - who was trying to force Jesus to exercise his power and impose his kingdom (as some suggest), but a tool of Satan to exercise absolute evil

71 He spoke of Judas Iscariot, Simon's son; for it was he who would betray him, being one of the twelve.

Iscariot. Name that probably comes from a Hebrew word meaning "man from Kerioth", a village in Judea. As in the other three Gospels, when mention is made of his name, he is immediately labeled a traitor.

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