JOB 10 : 1 à 22 *** + JOB 10 : 1 to 22 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

17/06/2017 05:20

JOB  10 : 1 à 22 *** +
 

1 ¶ Mon âme est dégoûtée de la vie ! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme.

2  Je dis à Dieu : Ne me condamne pas ! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie !

 

Ne me condamne pas! Il ne s’agit pas ici de la damnation, mais des souffrances physiques, interprétées comme un châtiment. Job ne cachait rien à Dieu (v. #Job 10 :1), mais il voulait que Dieu lui explique pourquoi tout cela lui arrivait.

 

3  Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l’ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants ?

 

l’ouvrage de tes mains. Expression biblique pour identifier ce que quelqu’un produisait; ici, il s’agit de l’homme, créé par Dieu (cf. #Job 14: 15 ; #Ps 102:26 ; #Hé 1:10).

 

4  As-tu des yeux de chair, Vois-tu comme voit un homme ?

 

10:4-7

comme voit un homme. Job était si convaincu de son innocence qu’il se demandait  de façon ironique et quelque peu sarcastique - si les facultés de discernement de Dieu n’étaient pas aussi limitées que celles de ses amis lorsqu’il s’agissait d’estimer sa condition spirituelle. Il conclut que Dieu connaissait son innocence et qu’il n’existait pas de cour d’appel supérieure (v. #Job 10:7).

 

5  Tes jours sont-ils comme les jours de l’homme, Et tes années comme ses années,

6  Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t’enquières de mon péché,

7  Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main ?

8 ¶  Tes mains m’ont formé, elles m’ont créé, Elles m’ont fait tout entier …  Et tu me détruirais !

 

10:8-12

Job revint à la question: « Pourquoi suis-je né? » Il exprima sa conviction d’avoir été créé par Dieu dans un langage magnifique, qui souligne que la vie commence dès la conception.

 

9  Souviens-toi que tu m’as façonné comme de l’argile ; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ?

10  Ne m’as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m’as-tu pas caillé comme du fromage ?

11  Tu m’as revêtu de peau et de chair, Tu m’as tissé d’os et de nerfs ;

12  Tu m’as accordé ta grâce avec la vie, Tu m’as conservé par tes soins et sous ta garde.

13  Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton cœur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.

 

10:13-16

Job se demandait si Dieu avait prévu dans son plan divin de ne lui montrer aucune compassion.

 

14 ¶  Si je pèche, tu m’observes, Tu ne pardonnes pas mon iniquité.

15  Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n’ose lever la tête, Rassasié de honte et absorbé dans ma misère.

16  Et si j’ose la lever, tu me poursuis comme un lion, Tu me frappes encore par des prodiges.

17  Tu m’opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m’assailles d’une succession de calamités.

 

Tu m’opposes de nouveaux témoins. Job avait l’impression que Dieu lui avait envoyé ses amis dans le seul but de l’accuser, puisque chacun d’eux amenait une nouvelle série d’accusations et un nouveau lot de souffrances.

 

18  Pourquoi m’as-tu fait sortir du sein de ma mère ? Je serais mort, et aucun œil ne m’aurait vu ;

 

Pourquoi m’as-tu fait sortir du sein de ma mère?  Job revint à la question de sa naissance. Cette fois-ci, il ne se contenta pas de la déplorer, mais il exigea que Dieu lui dise pourquoi il avait permis qu’elle survienne.

 

19  Je serais comme si je n’eusse pas existé, Et j’aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.

20  Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu’il me laisse, Qu’il se retire de moi, et que je respire un peu,

 

10:20-22

Job demanda à Dieu, puisqu’il était destiné à traverser toutes ces souffrances depuis sa naissance, de lui faire grâce d’au moins quelques minutes pour reprendre sa respiration pendant le bref temps qu’il lui restait à vivre. Il donna à la mort le nom sinistre de « ténèbres ».

 

21  Avant que je m’en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l’ombre de la mort,

22  Pays d’une obscurité profonde, Où règnent l’ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.

 

JOB  10 : 1 to 22 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ My soul is disgusted with life! I will give voice to my complaint, I will speak in the bitterness of my soul.

2 I say to God, Do not condemn me! Let me know why you take me to task!

 

Do not condemn me! This is not damnation, but physical suffering, interpreted as punishment. Job hid nothing from God (v. #Job 10: 1), but he wanted God to explain to him why all this happened to him.

 

3 Is it good for you to mistreat, to reject the work of your hands, and to make your favor shine on the advice of the wicked?

 

The work of your hands. Biblical expression to identify what someone was producing; Here it is the man, created by God (cf. # 14: 15; #Ps 102: 26; # Heb 1:10).

 

4 Have you eyes of flesh, see you as a man?

 

10: 4-7

As a man sees. Job was so convinced of his innocence that he wondered ironically and somewhat sarcastically - if God's faculties of discernment were not as limited as those of his friends when it came to estimating his spiritual condition . He concludes that God knew his innocence and that there was no superior court of appeal (see # 10.10: 7).

 

5 Are your days like the days of man, and your years and years,

6 that thou mayest seek my iniquity, that thou mayest inquire of my sin,

7 Knowing well that I am not guilty, and that no one can deliver me from your hand?

8 ¶ Thy hands have formed me, they have created me, and they have made me whole. And thou shalt destroy me.

 

10: 8-12

Job returned to the question, "Why am I born? He expressed his conviction that he was created by God in magnificent language, emphasizing that life begins at conception.

 

9 Remember that you made me like clay; Would you like to reduce me to dust again?

10 Didst thou not cast me as milk? Did not you curdle me like cheese?

11 Thou hast clothed me with skin and flesh, Thou hast woven me with bones and nerves;

12 Thou hast given me thy grace with life, thou hast kept me by thy care and under thy care.

13 But this is what you hid in your heart, Behold, I know, that which thou hast resolved within thyself.

 

10: 13-16

Job wondered if God had foreseen in his divine plan not to show him any compassion.

 

14 ¶ If I sin, thou dost observe me; thou hast not forgiven my iniquity.

15 Am I guilty, woe unto me? Am I innocent, I dare not raise my head, Satisfied with shame and absorbed in my misery.

16 And if I dare to raise it, you pursue me like a lion, and you strike me with wonders.

17 You oppose me with new witnesses, You multiply your wrath against me, You assault me ​​with a succession of calamities.

 

You are challenging new witnesses. Job had the impression that God had sent his friends for the sole purpose of accusing him, since each of them brought a new set of accusations and a new batch of suffering.

 

18 Why have you brought me out of my mother's womb? I would be dead, and no eye would have seen me;

 

Why did you bring me out of my mother's womb? Job returned to the question of his birth. This time he was not content to deplore her, but he demanded that God tell him why he had allowed her to happen.

 

19 I would be as if I had not existed, and I would have passed from the womb of my mother to the sepulcher.

20 Are not my days few? Let him leave me, Let him withdraw from me, and breathe a little,

 

10: 20-22

Job asked God, since he was destined to go through all these sufferings since his birth, to give him at least a few minutes' grace to resume his breath for the short time that remained for him to live. He gave death the sinister name of "darkness."

 

21 Before I go, that I may not return again, In the land of darkness and the shadow of death,

22 A land of deep darkness, where the shadow of death reigns and confusion, and where light is like darkness.

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