JOB 2 : 1 à 13 *** + JOB 2 : 1 to 13 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

09/06/2017 00:16

JOB  2 : 1 à 13 *** +
 

 1 ¶  Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux se présenter devant l’Éternel.

 

2:1-3a

La scène a de nouveau pour cadre la cour céleste. Les anges se présentèrent devant Dieu, en compagnie de Satan qui venait de chercher de nouvelles cibles sur la terre.

 

2  L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener.

3  L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif.

 

Il demeure ferme. L’Éternel déclarait ainsi que Job venait de remporter le premier round.

sans motif. Dieu employa la même expression (en hébreu) que celle utilisée par Satan en #Job 1:9 (traduite « d’une manière désintéressée »). Il déclarait ainsi que le coupable était l’adversaire, non Job, qui avait enduré toutes ces catastrophes sans aucun motif; il n’avait rien fait pour mériter un tel chagrin ni de telles pertes. Toute cette affaire n’était due qu’à un conflit entre Dieu et Satan. L’affirmation est d’une importance cruciale, car lorsque les amis de Job se mettront en demeure de lui expliquer les raisons de son malheur, ils lui en attribueront toujours la responsabilité. Il est essentiel, pour comprendre son histoire, de prendre conscience que son malheur ne correspondait pas à un châtiment et qu’il souffrait pour une raison qui n’avait rien à voir avec lui personnellement. La souffrance peut servir des objectifs divins qui nous échappent.

 

4  Et Satan répondit à l’Éternel: Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie.

 

Peau pour peau! Satan soutint qu’il n’avait pu infliger à Job que des écorchures superficielles. Certes, il avait perdu tout ce qu’il possédait, y compris ses enfants, mais il ne supporterait pas de perdre son propre bien-être. L’adversaire prétendit que, s’il pouvait l’atteindre dans sa personne, dans son corps, sa foi n’y résisterait pas.

 

5  Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face.

6  L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie.

 

épargne sa vie. Dans sa souveraineté, l’Éternel assigna cette limite à l’action de l’adversaire, alors même que la mort serait préférable aux yeux de Job (cf. #Job 7:15) et de son épouse (v. #Job 2:9).

 

7 ¶  Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête.

 

Puis il frappa Job. Ce cas de figure semble exceptionnel, sans réel parallèle dans le reste de l’Écriture. En effet, dans les Évangiles, les démons provoquent des problèmes physiques lorsqu’ils s’emparent d’une personne (cf. #Lu 13: 11, #Lu 13: 16), mais ce n’est pas ce qui se passe ici. La volonté permissive de Dieu visait des objectifs que Job ne pouvait connaître; de plus, il lui resta lui-même caché, autant que les raisons de ses souffrances.

d’un ulcère malin. Il est impossible de diagnostiquer précisément le mal qui affligea Job, mais le fait est qu’il lui provoqua des douleurs physiques abominables (cf. v. #Job 2:13 ; #Job 3:24 ; #Job 7:5, #Job 7:14 ; #Job 13: 28 ; #Job 16: 8 ; #Job 19: 17 ; #Job 30:17, #Job 30:30 ; #Job 33:21). Pour comprendre la manière dont il s’exprime à travers tout le livre, il faut considérer la souffrance physique extraordinaire qui s’abattit soudainement sur lui, sans médicaments ni autres possibilités de soulager la douleur. Ses ulcères devaient ressembler à ceux dont furent affligés les Égyptiens (#Ex 9:8-11) et Ézéchias (#2R 20: 7).

 

8  Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre.

 

tesson …  cendre. Dans de terribles souffrances, Job se rendit à l’endroit réservé aux lépreux: le tas de cendres qui se trouvait en dehors de la ville, où il gratta ses plaies avec un bout de faïence cassée, peut-être dans le but de les ouvrir pour en libérer le pus.

 

9  Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs !

 

ton intégrité. La foi de Job restait forte malgré la confusion, si bien que son épouse (à l’inverse de Satan) ne pouvait l’accuser d’un manque de sincérité. Son argument était en substance le suivant: en renonçant à sa piété et en maudissant Dieu, Job recevrait la punition divine contre le blasphème, c’est-à-dire la mort, ce qui valait de toute façon mieux que de continuer à vivre dans de telles conditions. En lui conseillant ainsi de pécher, elle ajoutait la tentation à la souffrance.

 

10  Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.

 

insensée. Le terme ne désignait pas une personne stupide ou ridicule, mais quelqu’un qui rejetait Dieu ou sa volonté révélée. Le terme est employé dans les Psaumes (#Ps 14: 1 ; #Ps 53:2) et dans les Proverbes (#Pr 30:22). L’épouse de Job n’est plus mentionnée et n’apparaît plus dans le livre, excepté indirectement en #Job 42:13-15.

ne recevrions pas aussi. Job vivait dans sa chair le texte de #De 29:29. Ses paroles et ses actes démontrèrent sa confiance en Dieu, confirmant ainsi que Dieu avait eu raison d’affirmer sa confiance en lui.

 

11 ¶  Trois amis de Job, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama, apprirent tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Ils se concertèrent et partirent de chez eux pour aller le plaindre et le consoler !

 

2:11-13

Ces vv. relatent l’une des scènes les plus touchantes du récit: l’arrivée des amis de Job, venus le consoler et compatir à sa douleur. Ils lui manifestèrent toutes les marques traditionnelles de chagrin.

Théman. Probablement une ville édomite (cf. #Ge 36:4, #Ge 36:11 ; #Jér 49:7, #Jér 49:20 ; #Ez 25:13 ; #Am 1:12 ; #Ab 8-9).

Schuach. Les Schuachites descendaient d’Abraham par Ketura (#Ge 25:2, #Ge 25:6).

Naama. Localité inconnue, probablement en Edom ou en Arabie, même si certains l’assimilent à la ville qui se trouvait près de la frontière édomite (cf. #Jos 15:41).

 

12  Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l’air au-dessus de leur tête.

13  Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande.

 

sa douleur était grande. L’hébreu peut signifier que la maladie de Job provoquait des douleurs grandissantes. Le spectacle était tel qu’il laissa ses amis sans voix pendant toute une semaine.

 

JOB  2 : 1 to 13 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

1 ¶ And the sons of God came one day to stand before the LORD, and Satan also came in the midst of them to stand before the LORD.

 

2: 1-3a

The scene again has for frame the celestial court. The angels presented themselves before God in the company of Satan who had just sought new targets on earth.

 

2 And the LORD said to Satan, Where do you come from? And Satan answered Jehovah, To go and walk about the earth.

3 And the LORD said unto Satan, Didst thou notice my servant Job? There is no one like him on earth; He is a man of integrity and uprightness, fearing God, and turning away from evil. It remains firm in its integrity, and you excite me to lose it without reason.

 

He remains firm. The Lord said that Job had just won the first round.

without motive. God used the same expression (in Hebrew) as that used by Satan in #Job 1: 9 (translated "disinterestedly"). He thus declared that the culprit was the adversary, not Job, who had endured all these catastrophes without any motive; He had done nothing to merit such grief or loss. All this was due only to a conflict between God and Satan. The affirmation is of crucial importance, for when the friends of Job will be called upon to explain to him the reasons for his misfortune, they will always attribute to him the responsibility. To understand his story, it is essential to realize that his misfortune did not correspond to a punishment and that he suffered for a reason that had nothing to do with him personally. Suffering can serve divine purposes that escape us.

 

4 And Satan answered Jehovah, Skin for skin. All that a man possesses, he gives for his life.

 

Skin for skin! Satan maintained that he could only inflict on Job only superficial abrasions. True, he had lost all he possessed, including his children, but he could not bear to lose his own well-being. The adversary pretended that if he could attain it in his person, in his body, his faith would not resist it.

 

5 But stretch forth thy hand, touch his bones and his flesh, and I am sure that he cursed thee in the face.

6 And the LORD said unto Satan, Behold, I give it to thee: only spare his life.

 

Saves his life. In his sovereignty, the LORD assigned this limit to the action of the adversary, even though death would be preferable in the eyes of Job (cf #Job 7:15) and his wife (v. #Job 2: 9).

 

7 And Satan withdrew from before the face of Jehovah. Then he struck Job with a wicked ulcer, from the sole of his foot to the top of his head.

 

Then he struck Job. This scenario seems exceptional, with no real parallel in the rest of Scripture. Indeed, in the Gospels, demons cause physical problems when they seize a person (cf #Lu 13:11, #Lu 13:16), but this is not what happens here . God's permissive will aimed at goals that Job could not know; Moreover, he himself remained hidden, as well as the reasons for his sufferings.

Of a malignant ulcer. It is impossible to diagnose precisely the evil that afflicted Job, but the fact is that it caused him abominable physical pain (cf. #Job 2:13; #Job 3:24; #Job 7: 5, #Job 7:14, #Job 13:28, #Job 16: 8, #Job 19:17, #Job 30:17, #Job 30:30, #Job 33:21). To understand the way in which he expresses himself throughout the book, one must consider the extraordinary physical suffering that suddenly falls on him, without medicines or other possibilities of relieving pain. His ulcers were like those with which the Egyptians were afflicted (#Ex 9: 8-11) and Hezekiah (# 2R 20: 7).

 

8 And Job took a potsherd to scrape himself, and sat on the ashes.

 

Shard ... ash. In terrible sufferings Job went to the place reserved for the lepers: the heap of ashes outside the city, where he scratched his wounds with a piece of broken earthenware, perhaps in order to open them To free the pus.

 

9 His wife said to him, "You remain firm in your integrity! Curse God, and die!

 

Your integrity. Job's faith remained strong despite the confusion, so that his wife (unlike Satan) could not accuse him of a lack of sincerity. His argument was essentially the following: in renouncing his piety and cursing God, Job would receive the divine punishment against blasphemy, that is to say, death, which was in any case better than continuing to live in Such conditions. By thus advising her to sin, she added temptation to suffering.

 

10 But Job said to her, "You speak like a foolish woman. What! We receive from God the good, and we also would not receive evil! In all this Job did not sin by his lips.

senseless. The term did not mean a stupid or ridiculous person, but someone who rejected God or his revealed will. The term is used in the Psalms (#Ps 14: 1; #Ps 53: 2) and in Proverbs (#Pr 30:22). Job's spouse is no longer mentioned and no longer appears in the book, except indirectly in #Job 42: 13-15.

Would not receive too. Job lived in his flesh the text of # 29:29. His words and deeds demonstrated his trust in God, thus confirming that God was right to assert his trust in him.

 

11 And three friends of Job, Eliphaz the Teman, Bildad of Shuah, and Zophar of Naama, heard of all the misfortunes that had happened to him. They came together and went home to go and pity him and console him!

 

2: 11-13

These vv. Recount one of the most touching scenes of the narrative: the arrival of the friends of Job, come to console him and to sympathize with his grief. They showed him all the traditional marks of grief.

Teman. Probably an Edomite city (see # 36: 4, # 36: 11, # 49, 7, # 49, 20, #Ez 25:13, #Am 1:12, #Ab 8-9).

Shuhite. The Schuachites were descended from Abraham by Ketura (# 25: 2, # 25: 6).

Naama. Unknown locality, probably in Edom or Arabia, although some assimilate it to the city that was near the Edomite border (cf. #Jos 15:41).

 

12 And when he had looked far upon him, they did not recognize him, and they lifted up his voice, and wept. They tore their cloaks and threw dust into the air above their heads.

13 And they sat on the ground beside him seven days and seven nights, without saying a word to him, for they saw how great his grief was.

 

His pain was great. Hebrew may mean that Job's illness caused increased pain. The show was such that he left his friends speechless for a whole week.

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