JOB 21 : 1 à 34 *** + JOB 21 : 1 to 34 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

28/06/2017 01:48

JOB  21 : 1 à 34 *** +
 

1 ¶  Job prit la parole et dit:

 

21:1-34

Dans sa réponse (qui conclut le deuxième cycle de discours), Job réfuta le système simpliste et légaliste adopté par ceux qui le raillaient. Il fit remarquer que les méchants pouvaient prospérer et que, puisque c’était un fait avéré (alors que ses amis prétendaient qu’il ne leur était réservé que des souffrances), on était en droit d’en déduire que des justes pouvaient souffrir. Voilà qui anéantissait la validité de leur argumentation prétendument imparable contre Job.

21:1-16

Job fit taire ses amis pour leur demander d’écouter la terrible et stupéfiante vérité (vv. #Job 21:1-6): les méchants prospèrent (vv. #Job 21:7-13) malgré leur rejet de Dieu (vv. #Job 21:14-15), et s’ils prospèrent, ce n’est pas grâce à leurs propres efforts, mais par la volonté divine (selon une interprétation possible du v. 16).

 

2  Écoutez, écoutez mes paroles, Donnez-moi seulement cette consolation.

3  Laissez-moi parler, je vous prie ; Et, quand j’aurai parlé, tu pourras te moquer.

4  Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte ? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente ?

5  Regardez-moi, soyez étonnés, Et mettez la main sur la bouche.

6  Quand j’y pense, cela m’épouvante, Et un tremblement saisit mon corps.

7 ¶  Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force ?

8  Leur postérité s’affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.

9  Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte ; La verge de Dieu ne vient pas les frapper.

10  Leurs taureaux sont vigoureux et féconds, Leurs génisses conçoivent et n’avortent point.

11  Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, Et les enfants prennent leurs ébats.

12  Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau.

13  Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts.

14  Ils disaient pourtant à Dieu : Retire-toi de nous ; Nous ne voulons pas connaître tes voies.

15  Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions ? Que gagnerons-nous à lui adresser nos prières ?

16  Quoi donc ! ne sont-ils pas en possession du bonheur ? Loin de moi le conseil des méchants !

17 ¶  Mais arrive-t-il souvent que leur lampe s’éteigne, Que la misère fonde sur eux, Que Dieu leur distribue leur part dans sa colère,

 

21:17-22

Reprenant l’opinion exprimée par Bildad (voir #Job 18:5-6, #Job 18:18-19), toute cette section réexamine les assertions des amis de Job concernant le jugement réservé aux pécheurs. En guise de réfutation, Job suggéra qu’ils avaient commis une faute en prétendant dicter à Dieu sa conduite envers les uns et les autres (v. #Job 21: 22).

 

18  Qu’ils soient comme la paille emportée par le vent, Comme la balle enlevée par le tourbillon ?

19  Est-ce pour les fils que Dieu réserve le châtiment du père ? Mais c’est lui que Dieu devrait punir, pour qu’il le sente ;

20  C’est lui qui devrait contempler sa propre ruine, C’est lui qui devrait boire la colère du Tout-Puissant.

21  Car, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est achevé ?

22  Est-ce à Dieu qu’on donnera de la science, A lui qui gouverne les esprits célestes ?

23  L’un meurt au sein du bien-être, De la paix et du bonheur,

 

21:23-26

Un simple constat  certains méchants vivent et meurent dans la prospérité alors que d’autres ne la connaissent jamais - suffisait à remettre en question le caractère absolu de l’argumentation des conseillers de Job.

 

24  Les flancs chargés de graisse Et la moelle des os remplie de sève ;

25  L’autre meurt, l’amertume dans l’âme, Sans avoir joui d’aucun bien.

26  Et tous deux se couchent dans la poussière, Tous deux deviennent la pâture des vers.

27 ¶  Je sais bien quelles sont vos pensées, Quels jugements iniques vous portez sur moi.

 

21:27-28

Job fait de nouveau allusion aux déclarations de ses amis, celles de Tsophar en l’occurrence (voir #Job 20: 7), et à leurs tentatives de démontrer que la souffrance est nécessairement due à un péché.

 

28  Vous dites : Où est la maison de l’homme puissant ? Où est la tente qu’habitaient les impies ?

29  Mais quoi ! n’avez-vous point interrogé les voyageurs, Et voulez-vous méconnaître ce qu’ils prouvent ?

 

21:29-33

Job savait que ses amis ne l’écouteraient pas. Il les invita donc à interroger n’importe quel voyageur: il leur confirmerait que les méchants peuvent effectivement prospérer, mais que viendrait le jour de leur mort, où le malheur les frapperait enfin.

 

30  Au jour du malheur, le méchant est épargné ; Au jour de la colère, il échappe.

31  Qui lui reproche en face sa conduite ? Qui lui rend ce qu’il a fait ?

32  Il est porté dans un sépulcre, Et il veille encore sur sa tombe.

33  Les mottes de la vallée lui sont légères ; Et tous après lui suivront la même voie, Comme une multitude l’a déjà suivie.

34  Pourquoi donc m’offrir de vaines consolations ? Ce qui reste de vos réponses n’est que perfidie.

 

Les fanfaronnades que s’étaient permises les accusateurs de Job étaient contredites par les faits.

 

JOB  21 : 1 to 34 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ And Job said,

 

21: 1-34

In his answer (which concludes the second cycle of discourse), Job refuted the simplistic and legalistic system adopted by those who mocked him. He pointed out that the wicked could prosper and that, since it was a fact (when his friends pretended that there was only suffering for them), it was fair to infer that the righteous could suffer. This was to annihilate the validity of their allegedly unstoppable argument against Job.

21: 1-16

Job silenced his friends to ask them to listen to the terrible and astounding truth (vv. #Job 21: 1-6): the wicked prosper (vv. #Job 21: 7-13) despite their rejection of God (vv. #Job 21: 14-15), and if they prosper, it is not through their own efforts, but by the divine will (according to a possible interpretation of v. 16).

 

2 Hear, hear my words, Give me only this consolation.

3 Let me speak, please. And when I have spoken, you can laugh.

4 Is it against a man that my complaint is directed? And why should not my soul be impatient?

5 Look at me, be astonished, and put your hand on the mouth.

6 When I think about it, it terrifies me, and a trembling seizes my body.

7 ¶ Why do the wicked live? Why do we see them grow old and increase their strength?

8 Their seed is established with them and in their presence, and their offspring prosper before their eyes.

9 In their houses reign peace, without a mixture of fear; The rod of God does not come to strike them.

10 Their bulls are vigorous and fruitful, and their heifers conceive and do not corrupt.

11 They let their children run like sheep, and the children take their frolics.

12 They sing to the sound of the tambourine and the harp, and rejoice at the sound of the pipe.

13 They spend their days in happiness, and they descend in an instant to the abode of the dead.

14 But they said unto God, Depart from us; We do not want to know your ways.

15 What is the Almighty, that we should serve him? What will we gain by praying to Him?

16 What then? Are they not in possession of happiness? Far be the counsel of the wicked.

17 ¶ But how often is their lamp extinguished, and misery is founded upon them, and God giveth them their portion in his anger,

 

21: 17-22

Taking up the opinion expressed by Bildad (see #Job 18: 5-6, #Job 18: 18-19), this whole section re-examines the assertions of the friends of Job concerning the judgment reserved for sinners. By way of rebuttal, Job suggested that they had committed a fault in pretending to dictate to God his conduct toward one and the other (v. #Job 21:22).

 

18 Let them be as the straw carried away by the wind, like the bullet taken away by the whirlwind?

19 Is it for the sons that God reserves the punishment of the father? But it is he whom God ought to punish, that he may feel it;

20 He should behold his own ruin, and he should drink the wrath of the Almighty.

21 For what is his house after him, when the number of his months is finished?

22 Shall God give knowledge, who governeth the heavenly spirits?

23 One dies in the midst of well-being, Peace and happiness,

 

21: 23-26

A mere observation some wicked live and die in prosperity while others never know it - was enough to question the absolute character of the argument of the counselors of Job.

 

24 The flanks loaded with fat And the bone marrow filled with sap;

25 The other dies, the bitterness in the soul, without having enjoyed any good.

26 And they both lie down in the dust, and both become the pasture of the worms.

27 ¶ I know well what your thoughts are, and what unjust judgments you have against me.

 

21: 27-28

Job again alludes to the statements of his friends, those of Tsophar in this case (see # 20 20: 7), and their attempts to demonstrate that suffering is necessarily due to sin.

 

28 You say, Where is the house of the mighty man? Where is the tent inhabited by the wicked?

29 But what! Have you not questioned travelers, and will you not know what they prove?

 

21: 29-33

Job knew that his friends would not listen to him. He therefore invited them to question any traveler: he would confirm to them that the wicked might indeed prosper, but that the day of their death would come, when misfortune would at last strike them.

 

30 In the day of trouble the wicked is spared; In the day of wrath he escapes.

31 Who reproaches him with his conduct? Who returns what he has done?

32 He is carried into a sepulcher, and he is still watching over his grave.

33 The mounds of the valley are light; And all after him shall follow the same way, as a multitude has already followed.

34 Why then offer me vain consolations? What remains of your answers is perfidy.

 

The bluster which the accusers of Job had permitted was contradicted by the facts.

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