JOUR 38 DE 65 NOUVEAU TESTAMENT

13/02/2018 01:22

JOUR 38 DE 65 NOUVEAU TESTAMENT

2 CORINTHIENS 1 - 2 - 3 - 4 + INTRODUCTION

 

INTRO

INTRODUCTION À LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS
(Ps 69:10. Ac 9:16.)
La deuxième épître de Paul aux Corinthiens est liée à la première parce que les deux s’adressent à la même communauté et ont le même auteur. Il faut donc se référer à l’introduction de la première épître pour d’autres détails importants.
L’auteur développe sa lettre dans une dynamique conforme à la littérature épistolaire:
 
1. Adresse et salutations 1:1-2
2. Consolation de Paul au milieu de ses souffrances 1:3–2:4
3. Ministère de l’apôtre Paul, succès remporté; motifs de confiance 2:5–7:16
4. Recommandations au sujet de la collecte pour les chrétiens de Jérusalem 8:1–9:15
5. Paul défendant son ministère 10:1–12:21
6. Derniers avertissements et salutations finales 13:1-13
 
Comme la première, la seconde épître de Paul aux Corinthiens ne comporte pas de message précis. Elle répond elle aussi à des problèmes de communauté. Deux cas méritent d’être évoqués:
1. La collecte pour les chrétiens de l’Église de Jésus-Christ: Paul tire de cette question un enseignement sur les offrandes chrétiennes dans l’Église (2 Cor 9:6-8).
2. La défense que Paul fait de son apostolat (chapitres 10 à 13). Ce long développement cohérent est une leçon pratique pour tous les disciples engagés comme témoins, missionnaires et apôtres de Jésus-Christ.
«Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c’est celui que le Seigneur recommande» (2 Cor 10:17-18). Cette seule suprême recommandation est la source de l’autorité de l’apôtre.
Dans la deuxième épître aux Corinthiens, il y a des ruptures dans la construction littéraire incitant à y discerner plusieurs fragments d’épîtres dont nous avons parlé (voir 1 Corinthiens, introduction).
1. La première se trouverait en 2 Cor 6:14–7:1: elle comporte des exhortations pressantes. Par exemple: «Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger…» (6:14).
2. La seconde se trouverait en 2 Cor 10 à 13. Elle est souvent appelée «l’épître dans les larmes». Paul y défend son ministère: «Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ»(12:9-10).
Toutefois, on ne saurait nier pour cela l’unité de l’épître. Elle repose sur la défense soutenue par l’apôtre Paul de son ministère et, partant, du ministère évangélique en général (2 Cor 2:5 à 7:12). Cette défense résulte des attaques injurieuses dont il avait été l’objet (voir 2:5: «Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer»).
On l’a déjà souligné, une lecture attentive des deux épîtres aux Corinthiens suggère que Paul en a écrit plusieurs à cette communauté chrétienne. Entre ces différentes correspondances, plusieurs événements avaient eu lieu. Paul avait effectué un premier voyage à Corinthe au cours duquel il croyait avoir donné des réponses satisfaisantes aux questions qui se posaient. Cependant, cette visite semble n’avoir pas été concluante. Paul avait donc dû retourner en Asie, en raison de l’attachement des Corinthiens à l’apôtre Paul, le fondateur de leur communauté. Celui-ci s’appuie donc sur cette marque de confiance dont il bénéficie pour justifier son apostolat devant les attaques dont il était victime. C’est ce qui explique le caractère polémique de l’épître (voir 10 à 13).
La catéchèse doctrinale qui résulte de cette légitime défense que Paul fait de son ministère apostolique est donc claire. Il établit par là ce que doit être de façon générale l’autorité apostolique et pastorale dans l’Église (3:1—6:13).
La lecture de 2 Cor 10 à 12 laisse apparaître un autre groupe d’adversaires de Paul: «…ceux qui cherchent un prétexte, afin qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière…» (11:12-14).
Qui furent tous ces adversaires de l’apôtre? Il est difficile de le savoir avec précision. Mais il est fort possible que dans les communautés qu’il avait créées, se trouvaient certains membres qui proféraient des injures contre lui, ou se comportaient tout simplement d’une manière non conforme (voir 2:5, aussi 1 Cor 5:1-13; 2 Cor 11:13).
 
2 CORINTHIENS 1
Adresse et salutation
V. 1-2: cf. Ga 1:1-5. Col 1:1, 2.
1Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe: 2que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Consolations de l’apôtre au milieu de ses souffrances. Motifs pour lesquels il a différé sa visite aux Corinthiens
V. 3-11: cf. (2 Co 4:8-18. 2 Ti 2:8-12. Ph 1:27-30.) Ac 19:23, etc.
3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! 5Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. 6Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. 7Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. 8Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. 9Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. 10C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, 11vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet.
V. 12-22: cf. 1 Th 2:3-12. (1 Co 4:18-21; 16:5-7.)
12Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu. 13Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez, et ce que vous reconnaissez. Et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin, 14comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus. 15Dans cette persuasion, je voulais aller d’abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce; 16je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m’auriez fait accompagner en Judée. 17Est-ce que, en voulant cela, j’ai donc usé de légèreté? Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu’il y ait en moi le oui et le non? 18Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non. 19Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en lui; 20car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu. 21Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, 22lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.
1 v. 23 à 2 v. 4: cf. (2 Co 12:19-21; 13:1, 2, 10.)
23 Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe; 24non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.
 
2 CORINTHIENS 2
1Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse. 2Car si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi? 3J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vôtre à tous. 4C’est dans une grande affliction, le cœur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour extrême que j’ai pour vous.
V. 5-13: cf. 2 Co 7:5-16. Lu 17:3.
5Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer. 6Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, 7en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive. 8Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui; 9car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. 10Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ, 11afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins. 12Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte, je n’eus point de repos d’esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère; 13c’est pourquoi, ayant pris congé d’eux, je partis pour la Macédoine.
Ministère de l’apôtre: succès, rapportés à Dieu. Supériorité de la nouvelle alliance sur l’ancienne; difficultés de la tâche; motifs de confiance et d’encouragement
V. 14-17: cf. Ro 15:17-19. (1 Co 1:17-24. 2 Co 4:1-7.)
14Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance! 15Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: 16aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses? 17Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c’est avec sincérité, mais c’est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.
 
2 CORINTHIENS 3
V. 1-6: cf. 1 Co 9:1-3. 2 Co 4:6, 7; 5:18-21.
1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part? 2C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. 3Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. 4Cette assurance-là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu. 5Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. 6Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.
V. 7-18: cf. (Ex 34:28-35. Jn 1:17, 18, 14.) Ga 3:8-29. Hé 7:18-28; 8:6-13; 12:18-29.
7Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d’Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, 8combien le ministère de l’esprit ne sera-t-il pas plus glorieux! 9Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. 10Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l’a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. 11En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux. 12Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté, 13et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. 14Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît. 15Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs cœurs; 16mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. 17Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. 18Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.
 
2 CORINTHIENS 4
V. 1-6: cf. 1 Th 2:1-6. 2 Co 2:14-17.
1C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. 2Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n’avons point une conduite astucieuse, et nous n’altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d’homme devant Dieu. 3Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; 4pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. 5Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. 6Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.
V. 7-15: cf. (2 Co 6:3-10; 1:5-11.) 2 Ti 2:8-11.
7Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. 8Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; 9persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; 10portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. 11Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. 12Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. 13Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Écriture: J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé! Nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons, 14sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. 15Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre.
4 v. 16 à 5 v. 10: cf. (Ro 8:17, 18. 1 Pi 1:6, 9.) (Ro 8:23-25. Ph 1:23.) 1 Jn 3:2, 3. Hé 12:28, 29. Ac 24:15, 16.
16C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 17Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, 18parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.
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