L’évangile selon Marc 50-60 après Jésus-Christ

29/12/2013 18:18
L’évangile selon Marc 

 

50-60 après Jésus-Christ
 
 
       Cet Evangile porte le nom d’un ami de l’apôtre Pierre. Dans le livre des Actes, Marc est souvent désigné par l’expression « Jean surnommé Marc » (#Ac 12:12, #Ac 12:25 ; #Ac 15:37, #Ac 15:39). C’est chez sa mère à Jérusalem que Pierre s’est rendu après sa libération de prison (#Ac 12:12). 
 
       Jean-Marc accompagna son cousin Barnabas (#Col 4:10) et Paul lors de leur premier voyage missionnaire (#Ac 12:25 ; #Ac 13:5), mais il les abandonna pour retourner à Jérusalem alors qu’ils faisaient route vers Perge (#Ac 13:13). Lorsque Barnabas voulut le reprendre avec eux pour leur deuxième voyage missionnaire, Paul refusa. La tension qui en résulta conduisit à la séparation des deux hommes (#Ac 15:38-40). 
 
       Mais l’inconstance initiale de Jean-Marc évolua en une force et une maturité que l’apôtre Paul lui-même reconnut par la suite. Lorsqu’il écrivit aux Colossiens, il leur demanda de bien recevoir le jeune homme s’il passait chez eux (#Col 4:10). Il l’inséra même dans la liste de ses compagnons d’œuvre (#Phm 24). Plus tard, il écrivit à Timothée: « Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère » (#2Ti 4:11). 
 
       C’est peut-être à Pierre que l’on doit, du moins en partie, le rétablissement de Jean-Marc. La proximité de leur relation se révèle par la filiation spirituelle que l’apôtre revendique en l’appelant « mon fils » (#1Pi 5:13). On sait que l’échec n’était pas chose inconnue pour Pierre. Son influence a sans aucun doute contribué à sortir le jeune homme de l’instabilité de sa jeunesse pour le conduire à la force et la maturité nécessaires dans l’œuvre à laquelle Dieu l’avait appelé. 
 
Auteur et date 
 
      A la différence des épîtres, les Evangiles ne nomment pas leurs auteurs. Les Pères de l’Eglise attribuent cependant de façon unanime la rédaction du deuxième Evangile à Marc. Papias, évêque de Hiérapolis, fit les remarques suivantes vers 140 apr. J.-C.: 
 
Et voici ce que disait le presbytre [l’apôtre Jean]: Marc, devenu le secrétaire de Pierre, écrivit tout ce dont il se souvint. Cependant, il n’a pas rapporté les paroles et les actes du Seigneur de façon ordonnée car il ne l’avait pas entendu ni accompagné. Toutefois, comme je l’ai dit, il a accompagné plus tard Pierre qui donnait ses enseignements selon les besoins, mais sans faire une synthèse des paroles du Seigneur. De la sorte, Marc n’a pas commis d’erreur en écrivant comme il se souvenait. Il n’a eu en effet qu’un seul dessein, celui de ne rien laisser de côté de ce qu’il avait entendu et de ne tromper en rien dans ce qu’il rapportait. (tiré des Commentaires sur les Sentences du Seigneur) 
 
       Justin Martyr (environ 150 apr. J.-C.) fait référence à l’Evangile de Marc comme « les mémoires de Pierre ». Il suggère que Marc consigna son Evangile alors qu’il se trouvait en Italie, ce que confirme à l’unanimité la tradition ancienne. Selon elle, en effet, cet Evangile fut écrit à Rome pour édifier les chrétiens romains. Irénée (environ 185 apr. J.-C.) dépeint Marc comme « le disciple et l’interprète de Pierre » et rapporte que le deuxième Evangile correspondait à ce que Pierre prêchait sur le Christ. Le témoignage des Pères de l’Eglise ne diffère que sur une question, à savoir si la date de rédaction est antérieure ou postérieure à la mort de Pierre (environ 67-68 apr. J.-C.). 
 
       Les commentateurs évangéliques ont suggéré des dates de rédaction allant de 50 à 70 apr. J.-C. Les paroles de Jésus en #Mr 13:2 impliquent en effet une rédaction antérieure à la destruction de Jérusalem et du temple, événement survenu en 70 apr. J.-C. En outre, l’Evangile de Luc a manifestement été rédigé avant le livre des Actes (#Ac 1:1-3), dont on peut fixer la date de composition à 63 apr. J.-C., peu après la fin du récit. Il est ainsi vraisemblable, sans qu’il soit possible de l’assurer, que Marc ait écrit à une date ancienne, probablement dans les années 50. 
 
Contexte et arrière-plan 
 
     Alors que Matthieu s’adressait à des lecteurs d’origine juive, Marc semble avoir visé les croyants romains, particulièrement ceux d’origine païenne. S’il emploie des termes araméens, il les traduit pour ses lecteurs (#Mr 3:17 ; #Mr 5:41 ; #Mr 7:11, #Mr 7:34 ; #Mr 10:46 ; #Mr 14:36 ; #Mr 15:22, #Mr 15:34). En outre, il préfère parfois des expressions latines à leurs équivalents grecs (#Mr 5:9 ; #Mr 6:27 ; #Mr 12:15, #Mr 12:42 ; #Mr 15:16, #Mr 15:39). Il utilise le calendrier romain (#Mr 6:48 ; #Mr 13:35) et explique avec soin les coutumes juives (#Mr 7:3-4 ; #Mr 14:12 ; #Mr 15:42). Par ailleurs, il omet les informations associées au judaïsme, telles que les généalogies répertoriées en Matthieu et Luc. Son Evangile cite moins l’A.T. et inclut moins de données susceptibles d’intéresser des lecteurs juifs, comme les problèmes qui étaient fondamentaux aux yeux des pharisiens et des sadducéens (mentionnés une seule fois, en #Mr 12:18). Lorsqu’il mentionne Simon de Cyrène (#Mr 15:21), Marc l’identifie comme le père de Rufus, un membre éminent de l’Eglise de Rome (#Ro 16:13). Tout cela appuie la tradition selon laquelle Marc a écrit pour un public païen se trouvant à Rome. 
 
Thèmes historiques et théologiques 
 
       Marc présente Jésus comme le serviteur du Seigneur, habitué à la souffrance (#Mr 10:45). Il porte davantage son attention sur ses œuvres que sur son enseignement, mettant particulièrement l’accent sur le service et le sacrifice. Il évite les longs discours que l’on peut trouver dans les autres Evangiles, n’en rapportant que de brefs extraits, pour communiquer ainsi l’essence de l’enseignement de Jésus. Marc ne mentionne ni l’ascendance de Jésus ni sa naissance. Il commence avec son ministère public, inauguré le jour de son baptême par Jean-Baptiste. 
 
       Marc démontre l’humanité de Christ plus clairement qu’aucun autre évangéliste. Il met l’accent sur ses émotions humaines (#Mr 1:41 ; #Mr 3:5 ; #Mr 6:34 ; #Mr 8:12 ; #Mr 9:36), sur les limitations dues à sa condition d’homme (#Mr 4:38 ; #Mr 11:12 ; #Mr 13:32), ainsi que sur une multitude de détails soulignant le côté humain du Fils de Dieu (p. ex. 7:33-34, 8:12; 9:36; 10:13-16). 
 
Questions d’interprétation 
 
      Trois questions importantes se posent à l’interprète de Marc: 
1° Quelle est la relation entre Marc, Luc et Matthieu (voir ci-après « le problème synoptique »)? 
2° Comment interpréter les passages eschatologiques (voir les notes sur les ch. 4 {==> "Mr 4:1"} et 13 {==> "Mr 13:1"})? 
3° Les douze derniers versets du chapitre 16 font-ils partie de l’Evangile original de Marc (voir la note sur 16:9-20 {==> "Mr 16:9"})? 
 
Le problème synoptique 
 
       Une lecture même rapide de Matthieu, Marc et Luc révèle autant de similitudes frappantes (cf. #Mr 2:3-12 ; #Mt 9:2-8 ; #Lu 5:18-26) que de différences importantes. Celles-ci reflètent la perspective individuelle de chaque auteur sur la vie, le ministère et l’enseignement de Jésus. On parle du « problème synoptique » (syn voulant dire « avec »; optique venant du verbe « voir ») pour désigner les manières d’expliquer ces différences et ces similitudes. 
 
       Beaucoup de commentateurs, même parmi les évangéliques, ont opté pour la solution moderne qui présuppose une forme de dépendance littéraire entre les Evangiles synoptiques. La théorie la plus communément acceptée pour expliquer cette dépendance littéraire présumée se nomme la théorie « des deux sources ». Selon cette hypothèse, Marc aurait été le premier Evangile, puis Matthieu et Luc se seraient servis de Marc pour rédiger le leur. Les partisans de ce point de vue ont imaginé une source non connue à ce jour, secondaire, appelée Q (de l’allemand Quelle, « source »), et estiment que cette source représente ce que Matthieu et Luc ont inclus et qui n’apparaît pas dans l’Evangile de Marc. Pour soutenir ce scénario, ils alignent plusieurs arguments. 
 
       Premièrement, la majorité du contenu de Marc se retrouve en Matthieu et en Luc. Puisque Marc est beaucoup plus court, les deux autres doivent en être des extensions. Deuxièmement, les trois Evangiles suivent la même chronologie générale, mais lorsque l’un se démarque de la chronologie de Marc, l’autre reste en accord avec cet Evangile. Autrement dit, Matthieu et Luc ne s’écartent pas aux mêmes endroits de la chronologie de Marc. Ce serait une indication que Matthieu et Luc se sont servis de Marc pour leur cadre historique. Troisièmement, dans les passages communs aux trois Evangiles, Matthieu et Luc s’accordent rarement lorsqu’ils diffèrent de la formulation de Marc. Les partisans de la théorie des « deux sources » voient là une confirmation que Matthieu et Luc ont utilisé l’Evangile de Marc comme une source. 
 
      Mais ces arguments ne prouvent pas que Matthieu et Luc se soient basés sur l’Evangile de Marc. En fait, l’essentiel des indices va à l’encontre d’une telle théorie: 
 
 
1° Le témoignage quasi unanime de l’Eglise jusqu’au XIXe siècle a toujours été que Matthieu avait signé le premier Evangile. Le poids d’une telle tradition ne peut être ignoré. 
 
 
2° Pourquoi Matthieu, un apôtre et un témoin des événements de la vie du Christ, dépendrait-il de Marc (qui ne fut pas un témoin oculaire), notamment pour le récit de sa propre conversion? 
 
 
3° Une analyse statistique minutieuse des Evangiles synoptiques a révélé que les parallèles entre eux étaient de loin moins considérables, et les différences plus importantes, qu’on ne voulait communément l’admettre ou l’avouer. Les différences, en particulier, plaident contre une dépendance littéraire entre les auteurs des Evangiles. 
 
 
4° Puisque les Evangiles rapportent des événements historiques authentiques, il serait surprenant qu’ils ne suivent pas une séquence historique analogue. Par exemple, si trois livres d’histoire rapportaient la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et les guerres coloniales dans le même ordre chronologique, personne n’y verrait une preuve que les auteurs se sont inspirés les uns des autres. Un accord général quant au contenu ne prouve aucunement une dépendance littéraire. 
 
 
5° Les passages où Matthieu et Luc sont d’accord avec Marc (voir le troisième argument en faveur de la théorie des « deux sources ») forment à peu près un sixième de chacun de ces deux Evangiles. S’ils avaient utilisé l’Evangile de Marc comme source, il n’y aurait aucune explication satisfaisante pour justifier les modifications de formulation si fréquentes de Matthieu et de Luc. 
 
 
6° La théorie des « deux sources » ne peut expliquer les sections importantes de l’Evangile de Marc (#Mr 6:45-8:26) dont Luc ne fait pas mention. Une telle omission suggère que Luc n’avait pas lu l’Evangile de Marc lorsqu’il écrivit le sien. 
 
 
7° Il n’existe aucune preuve historique ni manuscrite qu’un document Q ait jamais existé; il s’agit d’une pure fabrication du scepticisme contemporain, qui ouvre la porte à la négation de l’inspiration verbale des Evangiles. 
 
 
8° Toute théorie d’une dépendance littéraire entre les rédacteurs des Evangiles néglige l’importance de leurs contacts personnels. Marc et Luc étaient tous deux compagnons de Paul (cf. #Phm 24); l’Eglise primitive (dont Matthieu faisait partie) s’est réunie pendant un temps dans la maison de la mère de Marc (#Ac 12:12); Luc aurait facilement pu rencontrer Matthieu pendant les deux ans d’emprisonnement de Paul à Césarée. De tels contacts rendent inutiles les théories de dépendance littéraire mutuelle. 
 
       La solution la plus simple au problème synoptique, c’est que ce problème n’existe pas! Puisque les critiques ne peuvent prouver la moindre dépendance littéraire entre les auteurs des Evangiles, il n’y a aucune raison de l’expliquer. Le point de vue traditionnel  selon lequel les auteurs de l’Evangile furent inspirés par Dieu et écrivirent indépendamment les uns des autres, chacun poussé par le même Saint-Esprit (#2P 1:21) - demeure la seule manière de voir plausible. 
 
       Au fur et à mesure que le lecteur compare les différentes perspectives des Evangiles, il saisit clairement à quel point ils s’accordent pour aboutir à une image plus parfaite de l’événement ou du message global. Les récits ne sont pas contradictoires mais complémentaires, offrant une compréhension plus profonde lorsqu’on les étudie ensemble. Les difficultés apparentes seront traitées dans les notes de chaque Evangile. 
 
Plan 
 
 
I. Prologue: dans le désert (1:1-13)
 
A. Message de Jean (1:1-8)
B. Baptême de Jésus (1:9-11)
C. Tentation de Jésus (1:12-13)
 
II. Début du ministère de Christ: la Galilée et les environs (1:14-7:23)
 
A. Prédication de Christ (1:14-15)
B. Appel des disciples (1:16-20)
C. Ministère à Capernaüm (1:21-34)
D. Ministère en Galilée (1:35-45)
E. Défense du ministère de Christ (2:1-3:6)
F. Ministère envers les foules (3:7-12)
G. Mandat confié aux douze (3:13-19)
H. Reproches aux scribes et aux pharisiens (3:20-30)
I. Identification de la famille spirituelle de Christ (3:31-35)
J. Prédication en paraboles (4:1-34)
 
1. Le semeur (4:1-9)
2. La raison d’être des paraboles (4:10-12)
3. Explication de la parabole du semeur (4:13-20)
4. La lampe (4:21-25)
5. La semence (4:26-29)
6. Le grain de sénevé (4:30-34)
 
K. Démonstrations de puissance (4:35-5:43)
 
1. Une tempête apaisée (4:35-41)
2. Des démons chassés (5:1-20)
3. Une malade guérie (5:21-34)
4. Une morte ressuscitée (5:35-43)
 
L. Retour de Christ dans sa ville d’origine (6:1-6)
M. Envoi des disciples (6:7-13)
N. Un ennemi puissant (6:14-29)
O. Retour de mission des disciples (6:30-32)
P. Multiplication de nourriture pour 5000 (6:33-44)
Q. Marche sur les eaux (6:45-52)
R. Guérison de nombreuses personnes (6:53-56)
S. Réponses aux pharisiens (7:1-23)
 
III. Extension du ministère de Christ: diverses régions païennes (7:24-9:50)
A. Tyr et Sidon: délivrance de la fille d’une femme païenne (7:24-30)
B. La Décapole: guérison d’un sourd-muet (7:31-37)
C. Est de la Galilée: multiplication de nourriture pour 4000 (8:1-9)
D. Dalmanutha: discussion avec les pharisiens (8:10-12)
E. Sur l’autre rive du lac: reproches aux disciples (8:13-21)
F. Bethsaïda: guérison d’un aveugle (8:22-26)
G. Césarée de Philippe et Capernaüm: enseignement aux disciples (8:27-9:50)
 
1. Confession de Pierre (8:27-30)
2. Annonce de la mort de Jésus (8:31-33)
3. Le prix à payer pour être un disciple (8:34-38)
4. Révélation de la gloire de Christ (9:1-10)
5. Explication du rôle d’Elie (9:11-13)
6. Guérison d’un démoniaque (9:14-29)
7. Nouvelle annonce de la mort et la résurrection de Jésus (9:30-32)
8. La véritable grandeur dans le royaume (9:33-37)
9. Le véritable fruit spirituel (9:38-41)
10. Avertissement contre les occasions de chute (9:42-51)
 
IV. Conclusion du ministère de Christ: sur le chemin de Jérusalem (10:1-53)
A. Enseignement sur le divorce (10:1-12)
B. Bénédiction d’enfants (10:13-16)
C. Rencontre avec un jeune homme riche (10:17-27)
D. Confirmation des récompenses réservées aux disciples (10:28-31)
E. Préparation des disciples à la mort de Jésus (10:32-34)
F. Appel à l’humilité dans le service (10:35-45)
G. Guérison d’un aveugle (10:46-53)
 
V. Aboutissement du ministère de Christ: Jérusalem (11:1-16:20)
 
A. Entrée triomphale à Jérusalem (11:1-11)
B. Purification (11:12-19)
 
1. Malédiction contre un figuier (11:12-14)
2. Purification du temple (11:15-19)
 
C. Enseignement en public et en privé (11:20-13:37)
 
1. Enseignement en public: dans le temple (11:20-12:44)
 
a. Prélude: la leçon du figuier maudit (11:20-26)
b. Sur l’autorité de Christ (11:27-33)
c. Sur le rejet de Christ (12:1-12)
d. Sur les taxes dues à l’occupant (12:13-17)
e. Sur la résurrection (12:18-27)
f. Sur le plus grand commandement (12:28-34)
g. Sur la véritable origine du Messie (12:35-37)
h. Sur les scribes (12:38-40)
i. Sur les véritables offrandes (12:41-44)
 
2. Enseignement en privé: sur le mont des Oliviers (13:1-37)
 
a. Question des disciples sur la fin des temps (13:1)
b. Réponse du Seigneur (13:2-37)
 
D. Préparatifs de la trahison (14:1-2, 10-11)
E. Phase juive de la Passion (14:3-9, 12-72)
 
1. L’onction: Béthanie (14:3-9)
2. Le dernier repas: Jérusalem (14:12-31)
3. La prière: Gethsémané (14:32-42)
4. La trahison: Gethsémané (14:43-52)
5. Le tribunal des Juifs: la maison de Caïphe (14:53-72)
 
F. Phase romaine de la Passion (15:1-41)
 
1. Le tribunal des Romains: le prétoire de Pilate (15:1-15)
2. La crucifixion: Golgotha (15:16-41)
G. Ensevelissement dans le tombeau de Joseph d’Arimathée (15:42-47)
H. Résurrection de Jésus (16:1-8)
I. Post-scriptum (16:9-20)
 
 
1:1 
 
Commencement …  Fils de Dieu. Probablement le titre que Marc a donné à son Evangile. Historiquement, la proclamation du message de l’Evangile a commencé avec Jean-Baptiste (cf. #Mt 11:12 ; #Lu 16:16 ; #Ac 1:22 ; #Ac 10:37 ; #Ac 13:24). 
 
Evangile. La bonne nouvelle de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, dont les quatre Evangiles constituent la chronique écrite (voir l’introduction aux Evangiles {==> "Mt 1:1"}). 
 
Jésus-Christ. « Jésus » est la transcription grec du nom hébreu Yoshua ou Josué (« l’Eternel sauve »); « Christ » (l’oint) est la traduction grec du mot hébreu qui a donné Messie. « Jésus » est le nom humain du Seigneur (cf. #Mt 1:21 ; #Lu 1:31); « Christ » désigne sa fonction de chef du royaume de Dieu à venir (#Da 9:25-26). 
 
Fils de Dieu. Affirmation de la divinité de Jésus, mettant l’accent sur sa relation unique avec le Père (cf. #Mr 3:11 ; #Mr 5:7 ; #Mr 9:7 ; #Mr 13:32 ; #Mr 15:39 
 

 

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