L’Assomption de Marie ?

15/08/2018 10:28

L’Assomption de Marie ?

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L’Assomption de Marie (ou l’Assomption de la Vierge) est une doctrine non biblique qui enseigne qu’après sa mort, la mère de Jésus a été ressuscitée, glorifiée et enlevée physiquement au ciel. Le terme Assomption est dérivé d’un mot latin qui signifie « faire monter ». L’Assomption de Marie est enseignée par l’église catholique et par l’église orthodoxe.

Pour les catholiques, le 15 août représente l’Assomption de la Vierge, appelée Dormition de la Vierge chez les orthodoxes. Les protestants refusent de célébrer ce qu’ils estiment relever de « l’idolâtrie » mariale (de Marie).

Le culte marial a longtemps été une tradition populaire, avant d’être fixé par l’église catholique. En effet, les origines de l’Assomption ne reposent sur aucun texte reconnu des premiers temps de l’Église. Cette fête n’a été proclamée comme conforme à la foi par l’église catholique que plus tard.

En 431, le concile d’Éphèse proclame Marie mère de Dieu.

Au VIe siècle, l’empereur de Byzance, Maurice, étend à toute l’église byzantine la fête mariale du 15 août, déjà célébrée un peu partout en Orient. C’est la Dormition de la Mère de Dieu.

Ce n’est qu’en 813 que cette fête est prescrite comme une fête d’obligation pour l’empire de Charlemagne sous l’influence du pape Théodore lors du concile de Mayence.

En France, le roi Louis XIII, désespérant d’avoir un héritier, demanda à toutes les paroisses du royaume de faire une procession le 15 août pour que son vœu se réalise. Après la naissance du futur Louis XIV en 1638, la fête mariale prit ainsi une ampleur particulière.

Entre 1854 et 1950, le dogme de l’Immaculée Conception (le fait que Marie a été conçue exempte de tout pêché originel) fait débat au sein de l’église catholique. En 1950, le pape Pie XII tranche et donne une définition précise de l’Assomption qui devient alors un dogme institutionnalisé.

Le concile de Vatican II en 1964 achève de fixer et valoriser le culte marial. Marie détient alors le double statut de mère et de fille de l’église catholique.

Nous ne savons rien d'elle, au surplus, en-dehors de ses fiançailles avec Joseph (Mt 1:18, Lu 1:27). Elle ne joue aucun rôle important mise à part la naissance vaginale de Jésus. Les Actes la mentionnent au nombre des premiers disciples, rassemblés dans la chambre haute. Il y a là, outre les Onze, « les femmes », Marie, mère de Jésus, et ses fils (Ac 1:14). Et enfin à la croix.  Ensuite, le silence de l'histoire de Marie se fait et la légende va commencer et se poursuivre.

L'épisode de l'Annonciation nous montre en elle, la femme qui est l'objet d'une grâce en raison de laquelle elle est « bénie entre les femmes » (Lu 1:42). Elle n'est pas « pleine de grâce », comme le veut la traduction usuelle de l'église Romaine, mais elle a été véritablement « comblée de grâces » (Lu 1:28) ; ou encore, elle a « trouvé grâce devant Dieu » (Lu 1:30) en toute humilité. Et en plus, la tâche était lourde, Marie avait au moins sept enfants à élever (Mr 6:3).

Il est dit par le catéchisme catholique, que Marie est ressuscitée le troisième jour et montée au ciel, tout comme Jésus. Le Nouveau Testament enseigne que Jésus est ressuscité le troisième jour (Luc 24.7) et monté physiquement au ciel (Actes 1.9). Affirmer la même chose pour Marie revient à lui attribuer des attributs du Christ. Cela constitue, dans l’église catholique romaine, un pas important vers la vénération, le culte et l’adoration de Marie. Enseigner l’Assomption de Marie est un premier pas vers le fait de lui conférer un statut d’égalité à Christ, c’est-à-dire proclamer sa divinité. D’ailleurs l’église catholique enseigne que Marie est la mère de Dieu, mais nous savons que Dieu n’a jamais eu de mère, seulement Jésus a eu une mère et en tant qu’homme.

 

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