29 LE FIGUIER STÉRILE

29/10/2014 16:45

LES PARABOLES DE JÉSUS

 

29 LE FIGUIER STÉRILE

 

LUC 13 : 6 à 9

6 ¶  Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point.

7  Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?

8  Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier.

9  Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

13: 6

 

figuier. Cet arbre est fréquemment employé comme symbole d’Israël. Cependant, la leçon de cette parabole sur l’absence de fruit s’applique autant à la nation dans son ensemble qu’à chacun considéré individuellement.

13: 8

laisse-le encore cette année. Ce passage illustre aussi bien l’intercession de Christ que la miséricorde et la patience extrêmes du Père.

 

AUTRES NOTES

La parabole du figuier stérile (13.6-9)

La parabole du figuier, que le Seigneur raconte à présent, est étroitement liée à ce qui précède. Il n’est pas difficile d’identifier le figuier comme étant Israël, planté dans la vigne de Dieu, c.-à-d. dans le monde. Dieu espérait que l’arbre porterait du fruit,  mais Il n’en trouva pas. Il dit alors au vigneron (le Seigneur Jésus) que depuis trois ans, Il attendait en vain du fruit de ce figuier. Les trois ans évoquent les trois premières années du ministère public du Seigneur. La leçon qui se dégage du récit est la suivante : le figuier avait eu assez de temps pour porter du fruit, si du moins il devait en porter un jour. Si au terme des trois ans, il n’en produisait toujours pas, on pouvait raisonnablement conclure qu’il n’en aurait jamais. C’est pourquoi, et parce que stérile, Dieu ordonne de le couper. Il ne faisait qu’occuper inutilement un terrain qui aurait pu être utilisé d’une manière plus productive. Le vigneron supplia le maître d’accorder encore un sursis d’une année au figuier. Si, à la fin de cette nouvelle année de grâce, il était toujours stérile, on pourrait donner l’ordre de le couper. Nous constatons qu’effectivement, c’est durant la quatrième année de son ministère qu’Israël rejeta et crucifia Christ. Il en résulta la destruction de la capitale et la dispersion des habitants.

Le Fils de Dieu connaissait la pensée de Son Père, le Propriétaire de la vigne, et que l’ordre « Coupez-le » avait été donné. Israël avait une fois de plus abusé de la patience de Dieu. Aucune nation ni aucune personne n’a de raison de bénéficier des soins divins s’il ne porte pas de fruit de justice à la gloire et à la louange de Dieu. L’homme existe pour l’honneur et le plaisir du Créateur ; s’il ne les Lui procure pas, pourquoi ne serait-il pas frappé de la sentence de mort à cause de sa chute dans le péché, et exclu de sa place privilégiée ?

AUTRES NOTES

#Lu 13:6-9

Avait un figuier planté. Un fruit commun en Palestine. Le figuier représente ici la nation Juive.

N’en trouva point. La nation ne glorifie pas Dieu par une abondance de justice.

AUTRES NOTES

#6-9 Jésus cite cette parabole du figuier stérile dans l’intention de souligner l’avertissement qui vient juste d’être donné dans les versets précédents : tout arbre stérile sera abattu.

Cette parabole se rapporte en premier lieu à la nation juive et au peuple juif. Elle est aussi sans nul doute, un avertissement à tous ceux qui profitent injustement des bénéfices de la Grâce et des avantages que peut procurer l’église ici-bas.

Dieu a supporté longtemps notre péché ; nous pouvons espérer qu’Il le supportera encore, mais ne nous attendons pas que à Sa patience soit illimitée … 

AUTRES NOTES

6-7 Mais Dieu accordait encore à la nation juive un sursis pour se convertir. Il repoussait la destruction qui allait fondre sur eux. Pour le leur montrer, Jésus raconta la parabole d’un homme qui avait planté un figuier. L’homme représente Dieu, et le figuier la nation juive {27}. Comme le figuier stérile de la parabole, la nation juive n’a pas porté des fruits de repentance ou de justice. Alors l’homme dit au vigneron : « Coupe-le » (#Mt 3:10; 7:19). Non seulement l’arbre n’apportait rien de bon, mais de plus il gênait, en empêchant d’autres plantes de se développer, parce qu’il épuisait le sol.

       Le même raisonnement peut s’appliquer aux hommes. Les hommes qui ne font pas le bien, causent souvent du tort par l’exemple qu’ils donnent.

 

{27} Le figuier symbolisait souvent la nation juive (#Os 9:10 ; #Joe 1:7 ; #Mr 11:12-14,21).

AUTRES NOTES

   Le Maître c’est Dieu et Jésus-Christ est le jardinier. Cette parabole illustre ce que Jésus a déclaré précédemment lorsqu’il a dit : vous pareillement, si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous. Le jugement tombera éventuellement sur ceux qui rejettent le Christ. Les fruits sont les signes visibles d’un changement intérieur. Jésus s’adresse surtout au peuple d’Israël, dont le figuier est un symbole, et qui fut détruit en l’an 70, comme je l’ai déjà dit.

AUTRES NOTES

 (#Lu 13:6-9) Pour compléter son enseignement, le Seigneur ajoute une nouvelle parabole, celle du figuier. Sous cette image, on peut entendre le peuple d’Israël, que Dieu avait établi dans le pays de Canaan, comme on planterait un figuier dans une vigne, c’est-à-dire le meilleur des arbres dans le terrain le plus favorable et le mieux cultivé. À ce point de vue, notre Seigneur annoncerait ici la dispersion du peuple juif, après que le temps de la patience de Dieu aurait été épuisé. Mais on peut entendre aussi par le figuier, tous ceux que le Seigneur appelle à sa connaissance, et qu’il place sous l’influence de sa Parole et de sa grâce, afin qu’ils portent des fruits de sainteté et de justice à la gloire de Dieu. Que nous arrivera-t-il, si nous trompons les vues miséricordieuses du Seigneur, et si tout ce qu’il a fait demeure inutile ? Jean-Baptiste avait déjà répondu à cette question (#Lu 3:9). Cependant, le vigneron plaide la cause du pécheur. Ce vigneron, c’est Jésus lui-même, pour l’amour duquel Dieu use de patience envers nous ; Jésus qui ne cesse de nous solliciter à la conversion par son Esprit de grâce, de nous offrir l’efficace de son sacrifice, et qui achevait précisément alors la troisième année de son ministère, circonstance à laquelle il semble faire allusion dans la parabole. Mais, remarquez-le bien : Jésus-Christ ne sauve les âmes qu’en les convertissant. Ceux donc qui refusent obstinément de se convertir ne sauraient échapper à la condamnation. Lui-même, le tendre et miséricordieux Rédempteur, a prononcé ces paroles : « Sinon, tu le couperas ensuite. » 

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent