LUC 20 : 1 À 26 ***LUKE 20 : 1 À 26 ***

01/06/2015 16:17

LUC 20 : 1 À 26 ***

 

1 ¶  Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,

2  et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ?

3  Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une question. (20-4) Dites-moi,

4  le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?

5  Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ?

6  Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.

7  Alors ils répondirent qu’ils ne savaient d’où il venait.

8  Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.

9 ¶  Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l’afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.

10  Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.

11  Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l’outragèrent, et le renvoyèrent à vide.

12  Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.

13  Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect.

14  Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l’héritier ; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.

15  Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?

16  Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent : A Dieu ne plaise !

17  Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle ?

18  Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.

19  Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.

20 ¶  Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur.

21  Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.

22  Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?

23  Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit:

24  (20-23) Montrez-moi un denier. (20-24) De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? De César, répondirent-ils.

25  Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

26  Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

20: 1

Un de ces jours-là. Certainement le mardi de la semaine de la Passion. L’entrée triomphale dans la ville eut lieu le dimanche, la purification du temple le lundi; les événements de ce ch. durent se dérouler le lendemain. Ils comprennent un certain nombre d’attaques contre Christ soigneusement coordonnées par les chefs religieux juifs.

principaux sacrificateurs …  scribes …  anciens. Chacun de ces groupes joua un rôle particulier dans les attaques qui suivirent. Ils étaient tous représentés au sein du sanhédrin, le conseil politique et religieux juif, ce qui permet de supposer que celui-ci s’était réuni pour orchestrer les attaques contre Jésus. Elles prirent la forme d’une série de questions destinées à le prendre en défaut.

20: 2 C’est la première de toute une série de questions pièges. Elle est posée par les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens, de toute évidence en tant que représentants du sanhédrin.

20: 5

Pourquoi n’avez-vous pas cru? Jean avait témoigné de manière indiscutable que Jésus était le Messie. S’il était un prophète et que ses paroles étaient vraies, ils devaient croire son témoignage concernant Christ. D’un autre côté, si les pharisiens remettaient en cause la légitimité de Jean-Baptiste ou niaient son autorité en tant que prophète de Dieu, ils commettaient une erreur politique désastreuse. Très populaire parmi le peuple, Jean était considéré comme un martyr d’Hérode, roi méprisé et détesté. La remise en cause de l’autorité de Jean n’aurait été rien de moins qu’une attaque contre un héros national. Ils étaient plus avisés que cela et n’avaient dès lors d’autre choix que de plaider l’ignorance (v. #Lu 20: 7).

20: 8

Moi non plus, je ne vous dirai pas. Jésus dévoila l’hypocrisie de leur question et mit en lumière leurs calculs malintentionnés. Cela ne valait pas la peine de leur révéler la vérité (cf. #Mt 7:6).

20: 9

au peuple. Luc est le seul à noter que la parabole fut adressée à l’ensemble du peuple et non seulement aux chefs religieux.

20: 13

fils bien-aimé. Luc et Marc reprennent tous deux cette expression qui indique clairement que le fils de la parabole représente Christ.

20: 16

fera périr ces vignerons. Il s’agit vraisemblablement d’une allusion à la destruction de Jérusalem.

A Dieu ne plaise! Luc seul fait mention de cette réaction hostile de la part de la foule. La réponse suggère qu’ils comprirent fort bien le sens de la parabole.

20: 17 Une citation de #Ps 118:22.

20: 18

Quiconque tombera …  sur qui elle tombera.  Cette expression est une citation de #Esa 8:13-15, qui parle de l’Éternel. Comme tant d’autres passages de l’A.T. qui s’appliquent à Christ, celui-ci prouve qu’il était l’Éternel incarné.

20: 20

envoyèrent des gens. Le fait que les chefs religieux juifs recouraient à de telles tactiques permet de mesurer le degré de leur exaspération. Ils ne réussissaient à trouver aucun motif légitime pour l’accuser (cf. #Lu 6:7 ; #Lu 11:53-54 ; #Mt 22: 15 ; #Mt 26:59-60).

gouverneur. Pilate, qui était arrivé en ville en vue de la Pâque et de la fête des pains sans levain.

20: 22 Ce fut la deuxième question piège, posée par les pharisiens et les hérodiens (#Mr 12: 13).

20: 24

De qui porte-t-il l’effigie. L’effigie qui figurait sur le denier était l’une des raisons principales pour lesquelles les Juifs regimbaient contre le tribut. Ils y voyaient non seulement une violation du commandement qui interdisait des images taillées, mais une offense plus grave encore: comme l’empereur revendiquait pour lui le statut divin, ils assimilaient le paiement de l’impôt, effectué avec ces pièces, à un culte interdit par la loi. Beaucoup considéraient cela comme un acte d’idolâtrie particulièrement choquant.

20: 25

Rendez donc à César. Christ reconnaît par là que tous les citoyens ont certaines obligations à l’égard de l’État séculier et qu’ils en ont d’autres à l’égard de Dieu. Ses paroles établissent aussi une distinction sans équivoque entre les deux domaines

 

LUKE 20 : 1 À 26  ***

 

1 ¶ One of those days, as he taught the people in the temple and preaching the good news, the chief priests and the scribes with the elders came up,

2 and said, Tell us, by what authority do you do these things, or who it is that gave you this authority?

3 He answered them, I will ask you a question. (20-4) Tell me,

4 The baptism of John, was it from heaven or from men?

5 And they reasoned among themselves, If we say, From heaven, he will say, Why did you not believe him?

6 But if we say, Of men; all the people will stone us, for they are persuaded that John was a prophet.

7 So they answered that they knew where he came from.

8 Jesus said to them: Neither do I, I will not tell you by what authority I do these things.

9 ¶ And he began to tell the people this parable: A man planted a vineyard, leased it to farmers, and went for a long time the country.

10 At harvest time he sent a servant to the farmers, they should give him of the fruit of the vine. The farmers beat him, and sent him away empty.

11 He sent another servant; they smote him shamefully, and sent him away empty.

12 And again he sent a third; they wounded him and threw him out.

13 The master of the vineyard, What shall I do? I will send my beloved son; perhaps they will respect him.

14 But when the tenants saw him, they reasoned among themselves, saying, This is the heir; let us kill him, that the inheritance may be ours.

15 And they threw him out of the vineyard, and killed him. Now what will the owner of the vineyard do?

16 He will come and destroy those tenants and give the vineyard to others. When they heard it, they said, God forbid!

17 But he looked upon them, said, What is this then that is written, The stone which the builders rejected has become the head of the corner?

18 Whosoever shall fall on this stone shall be broken: but on whomsoever it shall fall will be crushed.

19 The chief priests and the scribes sought to lay hands on him that very hour, but they feared the people. They understood that it was for them that Jesus told this parable.

20 ¶ And they began to see Jesus; and sent people who pretended to be righteous, to hand him the traps and take hold of his word, to deliver him to the power and authority of the governor.

21 And they asked him, Master, we know that you say and teach rightly, and you do not partial to any, but teach the way of God in truth.

22 Is it lawful or not to pay taxes to Caesar?

23 Jesus perceived their craftiness, said to them:

24 (20-23) Show me a denarius. (20-24) From that bears there the image and inscription? Caesar, they replied.

25 And he said unto them, Render therefore unto Caesar what is Caesar's and to God what is God's.

26 And they could not take hold of his words before the people; they marveled at his answer, they were silent.

NOTES JOHN MACARTHUR

 

20: 1

One of these days. Certainly the Tuesday of the week of the Passion. The triumphal entry into the city took place on Sunday, the purification of the temple on Monday; the events of this c. had to take place the next day. They include a number of attacks against Christ carefully coordinated by the Jewish religious leaders.

chief priests, scribes ... ... old. Each group played a special role in the attacks that followed. They were all represented in the Sanhedrin, the Jewish political and religious council, which suggests that it had met to orchestrate attacks against Jesus. They took the form of a series of questions intended to find fault.

20: 2 This is the first of a series of tricky questions. She is asked by the chief priests, the scribes and elders, obviously as representatives of the Sanhedrin.

20: 5

Why do you not believe? Jean had shown indisputably that Jesus was the Messiah. If he was a prophet and that his words were true, they would believe his testimony concerning Christ. On the other hand, if the Pharisees questioned the legitimacy of Jean-Baptiste or denied his authority as a prophet of God, they committed a disastrous policy error. Very popular among the people, John was considered a martyr of Herod, king despised and hated. The questioning of the authority of Jean would have been nothing less than an attack against a national hero. They were smarter than that and had therefore no choice but to plead ignorance (v #Lu. 20: 7).

20: 8

Me neither, I will not tell you. Jesus revealed the hypocrisy of their issue and brought to light their malicious calculations. It was not worth the trouble to reveal the truth (cf. #Mt 7: 6).

20: 9

the people. Luke is the only one to note that the parable was addressed to the whole people, not just religious leaders.

20: 13

beloved son. Luke and Mark resume both this expression that clearly indicates that the son of the parable represents Christ.

20: 16

will destroy these husbandmen. This is probably an allusion to the destruction of Jerusalem.

God forbid! Only Luke mentions this hostile reaction from the crowd. The answer suggests that they well understood the meaning of the parable.

20: 17 A quote from #PS 118: 22.

20: 18

... Everyone who falls on whom it falls. This phrase is a quote from #Esa 8: 13-15, which speaks of the Lord. Like so many other passages of A.T. that apply to Christ, it proves that he was the incarnate Lord.

20: 20

sent people. The fact that the Jewish religious leaders resorted to such tactics can measure the degree of exasperation. They managed to find any legitimate reason to accuse him (cf. #Lu 6: 7; #Lu 11: 53-54; #Mt 22: 15; #Mt 26: 59-60).

governor. Pilate, who had arrived in the city for the Passover and the feast of unleavened bread.

20: 22 This was the second trick question, asked by the Pharisees and Herodians (#Mr 12: 13).

20: 24

Of which he bears the effigy. The effigy that was on the denarius was one of the main reasons why the Jews balked against the tribute. They saw not only a violation of the commandment forbidding graven images, but a more serious offense again, like the emperor claimed for his divine status, they assimilated the tax payment, carried out with these parts, worship prohibited by law. Many saw it as a shocking act of idolatry.

20: 25

Give to Caesar. Christ thus recognizes that all citizens have certain obligations with regard to the secular state and that they have other toward God. His words also establish a clear distinction between the two areas

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

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