LUC 23 : 1 À 25 ***LUKE 23 : 1 À 25 ***

09/06/2015 16:16

LUC 23 : 1 À 25 ***

 

1 ¶  Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate.

2  Ils se mirent à l’accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

3  Pilate l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.

4  Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

5  Mais ils insistèrent, et dirent : Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.

6  Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen ;

7  et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.

8  Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle.

9  Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.

10  Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence.

11  Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.

12  Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.

13 ¶  Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple,

14  (23-13) leur dit : (23-14) Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ;

15  Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort.

16  Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.

17  A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.

18  Ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.

19  Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.

20  Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus.

21  Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !

22  Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.

23  Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent:

24  Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait.

25  Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

23: 1

tous. L’ensemble du sanhédrin, composé de quelque soixante-dix hommes. Cependant, au moins l’un des membres de ce conseil, Joseph d’Arimathée, s’opposa à la décision de condamner Christ (vv. #Lu 23:50-52).

conduisirent Jésus devant Pilate. Jésus dut subir deux procès: l’un juif et religieux, l’autre romain et civil. Rome se réservait le droit d’exécuter les peines capitales, c’est pourquoi Jésus fut livré aux autorités romaines pour l’exécution de la sentence. Le quartier général de Pilate se trouvait à Césarée, sur la côte méditerranéenne, mais le gouverneur était venu à Jérusalem pour la célébration de la Pâque. Il put ainsi surveiller le déroulement du procès. Christ fut amené devant Pilate (vv. #Mt 27:2-14), puis envoyé chez Hérode pour un autre interrogatoire (#Lu 23:6-12), avant d’être reconduit chez Pilate pour l’interrogatoire final et l’annonce de la sentence (vv. #Mt 27:15-26).

23: 2

empêchant de payer le tribut à César. C’était un mensonge délibéré. Les membres du sanhédrin avaient publiquement interrogé Jésus sur cette question précise (dans l’espoir de le discréditer devant les Juifs), et il avait expressément confirmé le droit de l’empereur de lever l’impôt (#Lu 20:20-25).

se disant lui-même Christ, roi. Ils insinuaient ainsi que Jésus était un rebelle opposé au pouvoir de Rome. Cette accusation était aussi fausse que la première.

23: 3

Tu le dis. #Jn 18:33-37 donne une version plus complète de la réplique de Jésus.

23: 4

rien de coupable. En dépit des tentatives forcenées des chefs religieux juifs pour accuser Jésus, Pilate reconnut avec satisfaction qu’il n’avait pas devant lui un insurgé. Cependant, il eut peur de la violence du peuple et n’osa pas le libérer. Il fut soulagé d’apprendre que Jésus était un Galiléen, car cela lui donnait une excuse pour l’envoyer à Hérode (vv. #Lu 23:5-6).

23: 7

la juridiction d’Hérode. Hérode Antipas régnait sur la Galilée et la Pérée. Christ approchait de la Pérée, ou bien il était déjà en train d’y exercer son ministère. Il est fort probable que les pharisiens  qui n’étaient pas des amis d’Hérode,  avertirent Christ dans leur propre intérêt. Ils espéraient que la menace de violences de la part d’Hérode le réduirait au silence ou, du moins, le ferait retourner en Judée, où le sanhédrin pourrait exercer sa juridiction sur lui.

le renvoya à Hérode. Hérode était venu à Jérusalem pour la Pâque, et Pilate saisit cette occasion pour se débarrasser d’un dilemme politique en envoyant Jésus à son rival.

23: 8

désirait le voir. L’intérêt d’Hérode pour Christ était suscité par le fait que celui-ci lui faisait penser à Jean-Baptiste, sa victime (cf. #Lu 9:7-9). A un moment donné, Hérode avait apparemment menacé de tuer Jésus (#Lu 13:31-33), mais depuis que celui-ci exerçait son ministère en Judée plutôt qu’en Galilée et en Pérée, qui faisaient partie du territoire d’Hérode, l’intérêt du roi se limitait, semble-t-il, à une vive curiosité.

23: 9

ne lui répondit rien. Il est significatif qu’Hérode ait été le seul des interrogateurs de Jésus à se voir refuser toute réponse de sa part. Cf. #Mt 7:6. Puisqu’il avait sommairement rejeté la vérité lorsqu’il l’avait entendue de la part de Jean-Baptiste, il était inutile que Jésus lui réponde. Cf. #Esa 53:7 ; #Ps 38:14-15 ; #Ps 39:2-3, #Ps 39:10 ; #1Pi 2:23.

23: 11

gardes. C’étaient ses forces de sécurité.

le traita avec mépris. Hérode fit de Christ et des charges portées contre lui un divertissement pour amuser Pilate (v. #Lu 23: 12).

un habit éclatant. Habit probablement différent de celui décrit en #Mt 27:28, qui était un manteau militaire. C’était un vêtement royal raffiné, certainement l’un de ceux dont Hérode avait décidé de se séparer.

23: 12

amis. Ils avaient adopté la même attitude injuste et lâche à l’égard de Jésus.

23: 13

ayant assemblé. Pilate avait l’intention d’acquitter Christ (v. #Lu 23: 14) et cherchait à avoir le plus grand nombre possible de témoins pour son verdict. Il s’attendait sans aucun doute à ce que sa décision mette fin à toute cette affaire.

23:14-15 Pilate et Hérode prononcèrent le même verdict (cf. #1Ti 6:13).

23: 16

après l’avoir châtié. Cf. v. #Lu 23: 22. Pilate trouvait Christ parfaitement innocent; il était cependant prêt à le faire battre de verges, dans le seul but d’apaiser les Juifs. Mais même ce châtiment, pourtant sévère, ne put assouvir la soif des chefs religieux qui réclamaient le sang de Jésus.

23: 17

il était obligé. C’était une coutume juive bien établie (#Jn 18: 39) que les Romains avaient l’habitude d’honorer.

23: 18

Barabbas. Voleur (#Jn 18: 40) et meurtrier (#Lu 23:18-19), il était d’une certaine façon impliqué dans une insurrection contre Rome. On ne sait pas si c’était par conviction politique ou par intérêt financier. Il est impossible de savoir de quelle insurrection il s’agit, mais de telles révoltes étaient courantes au temps de Jésus et annonçaient la révolte générale de 66-70 apr. J.-C.

23: 21

crucifie-le. La crucifixion représentait la forme d’exécution la plus douloureuse et la plus humiliante pratiquée par les Romains. La crucifixion était une forme de châtiment que les Romains avaient héritée des Perses, des Phéniciens et des Carthaginois. La crucifixion romaine était prévue pour rallonger l’agonie. Les bourreaux romains avaient perfectionné l’art d’une torture lente qui gardait la victime en vie. Le supplice de certaines victimes durait jusqu’à ce qu’elles soient mangées vivantes par les oiseaux de proie ou les animaux sauvages. La plupart des condamnés restaient sur la croix durant des jours avant de mourir d’épuisement, de déshydratation, de fièvre traumatique ou, plus fréquemment, de suffocation. Lorsque les jambes ne pouvaient plus soutenir le poids du corps, le diaphragme était écrasé au point de rendre toute respiration impossible. C’est pourquoi les soldats brisaient les jambes des suppliciés afin de hâter la mort (#Jn 19:31-33). Cette intervention se révéla inutile dans le cas de Jésus. Les mains étaient habituellement clouées à travers les poignets et les pieds à travers le cou-de-pied ou le tendon d’Achille (parfois les deux pieds étaient attachés ensemble à l’aide d’un même clou). Ces blessures n’étaient pas mortelles en elles-mêmes, mais la douleur qu’elles infligeaient devenait de plus en plus intolérable à mesure que les heures se prolongeaient. La crucifixion avait un caractère particulièrement stigmatisant par le déshonneur qui s’attachait à ce châtiment (#Ga 3:13 ; #Ga 5:11 ; #Hé 12: 2). L’humiliation commençait lorsque la victime devait porter sa propre croix, d’autant que celle-ci pouvait peser une centaine de kilos. D’habitude, un groupe de quatre soldats escortait le prisonnier parmi la foule jusqu’au lieu de l’exécution. Un écriteau indiquant les motifs de la crucifixion était placé autour de son cou.

23: 22

la troisième fois. Pilate plaida à plusieurs reprises en faveur de l’innocence de Christ (vv. #Lu 23: 4, #Lu 23:14-15). Ses paroles condamnaient non seulement les Juifs, qui exigeaient la mort de Jésus, mais aussi lui-même, puisqu’il livrait le Sauveur sans raison.

23: 24

Pilate dit. La réaction de Pilate révèle son manque de principes. Son désir de plaire aux Juifs pour des raisons politiques (pour échapper au mécontentement de Rome) finit par supplanter son désir de libérer Jésus (cf. v. #Lu 23: 20). #Jn 18: 39-19: 16 relate plus en détail les circonstances de sa décision.

 

LUKE 23 : 1 À 25  ***

 

1 ¶ them rose up and brought him before Pilate.

2 And they began to accuse him, saying, We found this man perverting our nation, forbidding to give tribute to Caesar, saying that he himself is Christ a King.

3 Pilate asked him, saying, Art thou the King of the Jews? Jesus answered, Thou sayest.

4 Pilate said to the chief priests and the multitudes, I find no fault in this man.

5 But they insisted, saying, He stirs up the people, teaching throughout all Judea, from Galilee where he began, so far.

6 When Pilate heard of Galilee, he asked whether the man was a Galilean;

7 and, having learned that he was from the jurisdiction of Herod, he sent him to Herod, who was also in Jerusalem in those days.

8 When Herod saw Jesus, he was great joy; because for a long time, he wanted to see, because of what he had heard of him, and he hoped to see some miracle done.

9 He gave her a lot of questions; but Jesus gave him no answer.

10 The chief priests and the scribes stood and accused him violently.

11 Herod with his soldiers treated him with contempt; and mocked him, and arrayed in a gorgeous robe, sent him back to Pilate.

12 That same day Herod and Pilate became friends, enemies they were before.

¶ 13 Pilate called together the chief priests and the rulers and the people,

14 (23-13) said: (23-14) You brought me this man as one inciting the people to revolt. Behold, I have examined him before you, and I have found no fault in those things whereof ye accuse him:

15 Herod either, because we sent it back, and behold, he has done nothing worthy of death.

16 So I release him, having scourged.

17 Now at the feast he was obliged to release one unto them.

18 They all cried together: Away with this one, and release to us Barabbas.

19 This man had been thrown into prison for an insurrection that had taken place in the city, and for murder.

20 Pilate spoke again, intending to release Jesus.

21 And they cried out, Crucify, crucify him!

22 Pilate said to them the third time, what evil has he done? I have found nothing in him worthy of death. So I release him, having scourged.

23 And they were instant with loud voices, asking that he might be crucified. And their voices prevailed:

24 Pilate decided that their demand would be done.

25 He released him who had been thrown into prison for sedition and murder, whom they asked for; he delivered Jesus to their will.

NOTES JOHN MACARTHUR

 

23: 1

all. The entire council, composed of some seventy men. However, at least one member of this council, Joseph of Arimathea, opposed the decision to condemn Christ (vv #Lu. 23: 50-52).

led him unto Pilate. Jesus had to undergo two trials: one Jewish and religious, the other civil and Roman. Rome reserved the right to execute the death sentences, so Jesus was handed over to the Roman authorities for execution of sentence. Pilate's headquarters was in Caesarea on the Mediterranean coast, but the governor had come to Jerusalem for the Passover celebration. He was able to watch the trial. Christ was brought before Pilate (vv #Mt. 27: 2-14), and then sent to Herod for another interrogation (#Lu 23: 6-12), before being driven home Pilate for final examination and announcement of the award (#Mt vv. 27: 15-26).

23: 2

and forbidding to give tribute to Caesar. That was a deliberate lie. The members of the Sanhedrin had publicly questioned Jesus on this specific issue (hoping to discredit the Jews), and expressly confirmed the right of the emperor to tax (#Lu 20: 20-25) .

saying he himself is Christ a King. They insinuated how Jesus was a rebel opposed to the power of Rome. This accusation was as false as the first.

23: 3

Thou sayest. #Jn 18: 33-37 gives a more complete version of the reply of Jesus.

23: 4

no fault. Despite frantic attempts by Jewish religious leaders accuse Jesus, Pilate recognized with satisfaction that he had not before him an insurgent. However, he was afraid of the violence of the people and dared not release him. He was relieved to learn that Jesus was a Galilean, because it gave him an excuse to send him to Herod (#Lu vv. 23: 5-6).

23: 7

Herod's jurisdiction. Herod Antipas ruled Galilee and Perea. Christ approached Perea, or it was already there to minister. It is likely that the Pharisees who were not friends of Herod, Christ warned in their own interest. They hoped that the threat of violence from Herod to reduce silence or, at least, would return to Judea, where the council could exercise jurisdiction over him.

sent him to Herod. Herod had come to Jerusalem for the Passover, and Pilate took the opportunity to get rid of a political dilemma by sending Jesus to his rival.

23: 8

wanted to see. The interest of Herod for Christ was aroused by the fact that it reminded him of John the Baptist, his victim (cf. #Lu 9: 7-9). At one point, Herod had apparently threatened to kill Jesus (#Lu 13: 31-33), but since it was ministering in Judea rather than in Galilee and Perea, who were part of the territory of Herod The king's interest was limited, it seems, to a lively curiosity.

23: 9

answered him nothing. It is significant that Herod was the only of Jesus interrogators denied any response from him. See #Mt 7: 6. Since he had summarily rejected the truth when he had heard from John the Baptist, there was no Jesus answered him. See #Esa 53: 7; #PS 38: 14-15; #PS 39: 2-3, 39:10 #PS; # 1 Peter 2:23.

23: 11

guards. They were his security forces.

treated him with contempt. Herod of Christ and the charges against him have fun entertainment for Pilate (v #Lu. 23: 12).

bright clothing. Habit probably different from that described in #Mt 27:28, which was a military coat. It was a fine royal apparel, certainly one of those whose Herod had decided to separate.

23: 12

friends. They had adopted the same attitude unjust and cowardly toward Jesus.

23: 13

having assembled. Pilate intended to fulfill Christ (v #Lu. 23: 14) and sought to have the greatest possible number of witnesses for his verdict. He expected no doubt that the decision puts an end to all this.

23: 14-15 Pilate and Herod pronounced the same verdict (see # 1 Tim 6:13).

23: 16

after being punished. Cf. v. #Lu 23: 22. Christ Pilate was perfectly innocent; However, he was willing to do scourged, the sole purpose of appeasing the Jews. But even this punishment, however severe, could quench the thirst of religious leaders who demanded the blood of Jesus.

23: 17

he was obliged. It was a Jewish custom well established (#Jn 18: 39) that the Romans used to honor.

23: 18

Barabbas. Thief (#Jn 18: 40) and killer (#Lu 23: 18-19), he was somehow involved in an insurrection against Rome. We do not know if it was out of political conviction or financial interest. It is impossible to know what it is insurrection, but such revolts were common in the time of Jesus and announced the general revolt of 66-70 AD. AD

23: 21

crucify him. The crucifixion was the most painful form of execution and the most humiliating practiced by the Romans. Crucifixion was a form of punishment that the Romans had inherited from the Persians, Phoenicians and Carthaginians. Roman crucifixion was planned to extend the agony. Roman executioners had perfected the art of slow torture that kept the victim alive. The torture of some victims lasted until eaten alive by birds of prey or wild animals. Most convicts remained on the cross for days before dying from exhaustion, dehydration, fever or traumatic, more frequently, of suffocation. When the legs could no longer support the weight of the body, the diaphragm was crushed to render it impossible to breath. That is why the soldiers broke the legs of the executed order to hasten death (#Jn 19: 31-33). This intervention proved useless in the case of Jesus. The hands were usually nailed through the wrists and feet across the instep of the foot and the Achilles tendon (sometimes both feet were tied together using a single nail). These wounds were not fatal in themselves, but the pain they inflicted was becoming increasingly intolerable as the hours dragged on. The crucifixion was a particularly stigmatizing character in disgrace which attached to this punishment (#Ga 3:13; 5:11 #Ga; # Heb 12: 2). The humiliation began when the victim had to carry his own cross, especially as it might weigh a hundred kilos. Usually a group of four soldiers escorting the prisoner the crowd to the place of execution. A sign indicating the reasons for the crucifixion was placed around his neck.

23: 22

the third time. Pilate repeatedly pleaded for the innocence of Christ (vv #Lu. 23: 4, #Lu 23: 14-15). His words condemn not only the Jews, who demanded the death of Jesus but also himself, since he betrayed the Savior for no reason.

23: 24

Pilate said. The reaction Pilate reveals his lack of principles. His desire to please the Jews for political reasons (to escape the displeasure of Rome) eventually supplant his desire to free Jesus (cf. v #Lu. 23: 20). #Jn 18: 39-19: 16 describes in more detail the circumstances of his decision.

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