Paresse, Paresseux. (Grec argos : oisif ; oknêros : paresseux). Fainéantise, oisiveté (#Pr 19:15; 26:15). Les Proverbes analysent et critiquent la paresse : elle est non-sens, folie (#Pr 12:11), elle attise la convoitise sans lui donner le moyen de se satisfaire (#Pr 21:26). Elle provoque la misère (#Pr 28:19), la destruction (#Pr 18:9). Un paresseux fait honte à ses proches (#Pr 10:5) et représente une charge pour les autres (#Pr 10:26). Les effets de sa paresse sont dépeints de manière très pittoresque : son chemin (= sa vie) est parsemé de ronces (#Pr 15:19), sa ferme s’écroule (#Pr 24:30-33), il n’a même pas le courage de rôtir le gibier qu’il a pris (#Pr 12:27), même de ramener sa fourchette à la bouche (#Pr 19:24). Il est orgueilleux (#Pr 26:16), poltron (#Pr 22:13; 26:13), prononce des discours stupides (#Pr 14:23). Au lieu de se retourner sur son lit, il devrait prendre exemple sur la fourmi débordante d’activité (#Pr 6:6-8). La paresse est sévèrement reprise chez les prophètes (#Esa 56:10), les chrétiens (#Mt 25:26), les jeunes veuves (#1Ti 5:13). Les Crétois sont stigmatisés comme des gens paresseux (#Tit 1:12). Dans #Mt 25:26 et suivants, la paresse du serviteur infidèle est un motif de condamnation (cf. #Ro 12:11).
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