PROPHÉTIE 22 SUR JÉSUS-CHRIST Ses souffrances Condamné par les autorités

15/06/2016 16:40

PROPHÉTIE 22 SUR JÉSUS-CHRIST

Ses souffrances

Condamné par les autorités

 

 

Prophéties annoncées

 

PSAUMES 2 : 1-2

 

1 ¶  Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ?

2  Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l’Éternel et contre son oint ? — 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

ces vaines pensées. C’est toute l’ironie de la dépravation humaine: elle conspire, combine et échafaude des plans qui se révèlent être de néant (cf. #Ps 38:13 ; #Pr 24: 2 ; #Esa 59:3, #Esa 59:13).

avec …  contre. Les nations et les peuples, conduits par leurs rois et chefs (v. #Ps 2:1), dirigent leur hostilité contre le Seigneur et contre son oint. Le représentant de Dieu consacré et investi de cette mission, celui qui fait office de médiateur, c’était David, dans un sens immédiat, et c’est le Messie, c’est-à-dire Christ (littéralement « oint »), dans le sens suprême (cf. #Ac 4:25-26).

 

 

Autres notes

Menaces contre les ennemis du royaume de Christ (#1-6). Christ promu à la Tête de son royaume (#7-9). Recommandations diverses (#10-12).

#1-6 On nous décrit ici le destin des adversaires de Christ.

Le monde ici-bas étant régi par Satan, les inconvertis de tous bords, partis ou pensées sont menés par celui-ci afin de s’opposer à la cause divine. Les dirigeants d’ici-bas sont des plus actifs.

Les vérités et préceptes du Christianisme sont contre les projets ambitieux et les convoitises du monde. Il est même dit que tout converge vers cette opposition. On voudrait faire taire les murmures de la conscience et les rappels des commandements divins. On voudrait qu’ils ne soient pas perçus et les éloigner le plus loin possible.

Ces ennemis ne peuvent montrer aucune disposition en faveur d’un gouvernement de justice et de sainteté qui, s’il était admis par tous, apporterait littéralement le ciel ici-bas. Ils ne peuvent espérer qu’en la chute d’un royaume opposé aussi puissant.

Le Seigneur Jésus a tout pouvoir dans les cieux comme sur terre ; IL est la Tête de toutes choses dans l’église, malgré les efforts incessants de ses ennemis. Le trône de Christ est installé dans son église, c’est à dire, dans le cœur de tous les croyants.

 

Des nations se ligueront contre l’Éternel et contre son Oint ou son Christ. Des princes s’entendront pour renverser le règne du Messie. Mais le Seigneur demeurera victorieux, parce qu’il est le roi de Sion, c’est-à-dire de l’Église, dans le ciel et sur la terre. Il est le Fils de Dieu, engendré aujourd’hui, pour dire de toute éternité ; car ce mot aujourd’hui ! Que signifie-t-il relativement à celui pour qui « mille ans sont comme un jour, et un jour est comme mille ans ? » (#2P 3:8). Le Père lui a donné en héritage tous les peuples de la terre, et il exercera sur eux le jugement. On adorera donc le Fils ; on le baisera, comme il est dit de Joseph lorsque Pharaon l’assit sur son trône (#Ge 41:40), et ceux qui se retireront vers lui trouveront seuls le bonheur. — Ceci donc est une prophétie du règne de Dieu. Citée plus d’une fois dans le Nouveau Testament, elle déclare la divinité du Sauveur, ses souffrances et sa gloire (#Ac 4:25 ; #Hé 4:5; 5:5 ; #Ap 2:27). Sous ce dernier rapport, elle n’est pas entièrement accomplie, mais les événements passés nous sont un gage des événements à venir.

 

Autres notes

 

Les anciens docteurs juifs appliquaient ce Psaume au Messie. Parmi les modernes, quelques-uns avouent qu’il peut se rapporter soit à David, soit au Messie, et que certains passages deviennent plus clairs si on les applique à ce dernier. — Il n’y a rien dans ce Psaume qui ne puisse se rapporter à Christ, mais il s’y trouve des choses qui ne sont nullement applicables à David. Dans (#Ac 4:25-27) (#Ac 13: 33) et (#Hé 1:5) ce Psaume est cité comme se rapportant au Christ.

#Ps 2:2 On pourrait aussi comprendre ce v. comme la suite de l’interrogation du v. #Ps 2:1: Pourquoi …  les rois de la terre se postent-ils et …  se liguent-ils … ;  cf. #Ps 48:5-7; Ps 83:6; Esa 7:4-6; Ap 19: 19.

       — l’homme qui a reçu son onction : de l’hébreu mashiah (traditionnellement transcrit messie), qui signifie oint (d’huile ; verbe apparenté en #Ps 45:8; Ps 89:21) et désigne ici le roi de Jérusalem (v. #Ps 2:6); il sera traduit en grec khristos (== Christ) #Ps 18: 50 (18: 51); #Ps 20: 7; Ps 28:8; Ps 84:10; Ps 89:39,52; Ps 132:10,17; cf. #Ex 30:25+; #1S 2:10,35; 1S 10:1; 1S 12:3,5; 1S 16:1,13; 1R 1:33-35; 2R 11:12; Jn 1:41; Ap 11:15; Ap 12:10.

 

Autres notes

Pour replacer ce Psaume dans son contexte, nous devons nous propulser dans le temps, vers la fin de la Grande Tribulation, peu avant le retour et le règne glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ. À ce moment-là, de nombreux chefs et nations se rassembleront en une gigantesque fédération farouchement décidée à empêcher que Christ ne prenne les rênes du gouvernement mondial.{443}

   2. 1-3 Mais une telle fédération se révélera vaine. « Pourquoi les nations païennes et le peuple juif se soulèvent-ils ? demande le psalmiste. Comment les rois païens et les chefs juifs peuvent-ils imaginer un instant qu’ils réussiront dans leur révolte contre l’autorité de l’Éternel et contre son Oint ? »

 

 

 

 

 

Prophéties réalisées

 

MATTHIEU 27 : 1-2

 

¶  Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

Dès que le matin fut venu. Le sanhédrin attendit jusqu’au lever du jour pour annoncer son verdict officiel (cf. #Mt 26:66): c’était certainement un subterfuge destiné à ménager l’apparence d’une conformité à la loi, puisque celle-ci interdisait les procès criminels nocturnes

2  Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

le livrèrent …  Pilate. Jésus dut subir deux procès: l’un juif et religieux, l’autre romain et civil. Rome se réservait le droit d’exécuter les peines capitales, c’est pourquoi Jésus fut livré aux autorités romaines pour l’exécution de la sentence. Le quartier général de Pilate se trouvait à Césarée, sur la côte méditerranéenne, mais le gouverneur était venu à Jérusalem pour la célébration de la Pâque. Il put ainsi surveiller le déroulement du procès. Christ fut amené devant Pilate (vv. #Mt 27:2-14), puis envoyé chez Hérode pour un autre interrogatoire (#Lu 23:6-12), avant d’être reconduit chez Pilate pour l’interrogatoire final et l’annonce de la sentence (vv. #Mt 27:15-26).

 

 

Autres notes

(#Mt 27:1) ; (#Mr 15 : 1) Cependant, il s’agissait d’exécuter l’arrêt qu’on venait de porter contre Jésus. Or, le Sanhédrin, ne possédant plus le droit de prononcer la peine capitale, devait en référer au gouverneur romain, représentant de César. Un troisième acte s’ouvre donc ici. Les principaux du peuple, Caïphe en tête, résolurent de s’adresser à Pilate qui occupait alors ce poste. (J. A. Porret) — Avant de suivre Jésus devant ce second tribunal, nous avons à recueillir quelques instructions des scènes dont nous venons de retracer le souvenir.

Que ne peut la haine de l’impiété, et combien d’hypocrisie elle recèle parfois ! Ils semblent pleins de zèle pour la gloire de l’Éternel, ces sacrificateurs et ces anciens du peuple juif. Ils déchirent leurs vêtements, en entendant les prétendus blasphèmes de Jésus-Christ, et, dans le fond, ils haïssent le Dieu de sainteté et d’amour. Voilà le fruit du pharisaïsme et du sadducéisme de tous les temps. Ni la vie la plus sainte, ni les réponses les plus douces, ni le droit le plus évident, ni la patience la plus inaltérable ne purent, en aucun siècle, réconcilier les formalistes et les impies avec Jésus-Christ et ses vrais disciples. Dans le but d’atténuer ce qu’a d’odieux la persécution, ils l’ont toujours colorée de quelque prétexte religieux ; mais pour qu’on soit traité par eux comme de vils criminels, il suffit qu’on rende témoignage à la vérité divine et qu’on s’oppose à leurs erreurs.

Ce fut bien en effet comme un criminel qu’ils traitèrent le Seigneur. Il paraît devant eux lié et escorté par des hommes en armes. Interrogé avec les apparences d’indignation qu’excitent les grands forfaits, il est condamné au milieu des frémissements de l’horreur, moins sincère que simulée ; mais, ce qu’on n’aurait peut-être pas fait pour un vrai coupable, on l’insulte et on le maltraite à qui mieux mieux. Ce ne sont pas les principaux eux-mêmes qui commettent ces indignités ; ils les tolèrent toutefois ; ils les inspirent même, et, par conséquent, ils en sont responsables. C’est leur haine que servent tous ces subalternes cruels et grossiers, et les chefs ne se plaignent pas d’être mal servis. Pareilles choses sont arrivées plus tard à une foule de disciples du Sauveur, selon la parole qu’il leur avait dite (#Jn 13: 16) ; (#Jn 15: 20).

Quant à lui, quel spectacle à la fois triste et sublime il nous présente ! Parlerons-nous de sa patience et de sa fermeté ? Nous les connaissons de longue date ; elles n’ont rien qui doive nous étonner. Remarquerons-nous encore une fois sa fidèle sollicitude pour son pauvre disciple Pierre ? Nous nous y attendions (#Jn 13: 1). Admirerons-nous la majesté de sa personne et de son langage prophétique devant ses juges ? Ah ! nous savons assez que ces derniers avaient beau être assis sur des sièges majestueux, et lui debout en leur présence, il ne laissait pas d’être Celui qui les jugera au dernier jour ! Arrêtons plutôt notre pensée sur ce qui constitue, en ce lieu, sa passion proprement dite, et considérons-le comme subissant un jugement à notre place. C’est nous, en effet, qui, par nos péchés, méritons d’être traduits devant un tribunal et de nous y voir condamnés au dernier supplice. C’est nous qui sommes les dignes objets du mépris et de la moquerie. Or, tout ce que nous méritons d’opprobres, est tombé sur Jésus. Il est notre représentant ; il a été condamné, afin de nous procurer l’absolution ; il a subi l’ignominie, afin de nous ouvrir le chemin de la gloire ! La différence est que, pour le condamner, il a fallu un tribunal composé de juges iniques, et que nous, au contraire, un juge inique pourrait seul nous affranchir.

Quant à Pierre, son reniement nous offre une grande leçon sur les dangers auxquels on s’expose, avec les meilleures intentions, lorsqu’on s’abandonne à la présomption. Je ne partage pas l’opinion de ceux qui trouvent qu’il s’effraya de peu. À la vue des mauvais traitements qu’on infligeait à son Maître, il lui était permis de croire que, s’il tombait lui-même entre les mains des méchants, ils n’auraient garde de l’épargner. Jésus avait prédit à ses disciples de terribles persécutions, et qui pouvait savoir si elles n’allaient pas commencer ? Mais, que Pierre ait moins compté sur ses forces, sur ses bonnes intentions, sur l’amour qu’il portait à son Seigneur ; qu’il ait veillé, prié, et alors, gardé par l’Esprit de Jésus, il aurait évité bien des fautes. Son épée ne serait pas sortie imprudemment du fourreau ; il ne se serait pas exposé à la tentation en suivant Jésus chez Caïphe, ou bien il aurait obtenu la grâce de n’y pas succomber. Sa confiance en lui-même causa sa chute, et, si le Seigneur n’avait fait abonder sa miséricorde là où le péché avait été si grand, c’en était fait de Pierre pour toujours. Mais le bon Berger rappela sa brebis égarée. Comme Pierre avait une foi véritable, il ne désespéra pas, il sentit vivement sa faute. Ainsi commença son relèvement, car il n’y a pas de relèvement sans repentance.

Si nous avions écrit nous-mêmes cette histoire, nous n’aurions pas manqué de dire ce que Jean fit alors. Mais, conduits par l’Esprit de Dieu, les historiens sacrés nous parlent du Seigneur plus que d’eux, et, quand ils parlent d’eux-mêmes, ils nous racontent plutôt leurs péchés que leur obéissance. Jean, auquel on attribue un caractère plus doux et plus timide que celui de son collègue, n’était pas tel qu’on se l’imagine, à en juger par le surnom que Jésus lui avait donné ainsi qu’à son frère (#Mr 3:17), à en juger aussi par l’intolérance, par les dispositions violentes, par l’ambition qu’il manifesta en trois circonstances dont nos lecteurs ont gardé le souvenir [3109  {==> "Lu 9:49"} et 3114  {==> "Lu 9:52"} et 3305]  {==> "Mt 20: 20"}. Mais Jean, particulièrement aimé du Seigneur (#Jn 13: 23), fut aussi particulièrement ménagé. Peut-être que, retiré à l’écart, il ne fut remarqué de personne ; peut-être, interrogé, avoua-t-il franchement ses relations avec Jésus, et fût-il préservé par sa sincérité même ; peut-être enfin, s’était-il mis à prier, pendant que Pierre, hors de lui, s’aventurait au milieu du monde. Quoiqu’il en soit, et bien qu’il ne s’en soit pas vanté, tout nous atteste que son cœur était plus près de Jésus et qu’il puisait en sa foi la vraie force …  Nous allons, en effet, le retrouver dans un lieu dont les amis de Jésus osèrent bien peu s’approcher.

 

Autres notes

 

Nous arrivons au chapitre 27 de Matthieu qui va décrire l’événement capital de la crucifixion de Jésus. Aucun des évangélistes ne donne de détails sur le supplice lui-même, mais tous décrivent les circonstances qui l’entourent, les allées et venues des uns et des autres, les décisions prises dans les couloirs et la bassesse humaine en général. Je commence à lire.

L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils le firent lier et le conduisirent chez Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains (#Matthieu 27:1-2).

   Cette deuxième rencontre du Grand Conseil est destinée à confirmer la sentence décidée la nuit précédente. L’accusation étant définie, il s’agit maintenant d’obtenir l’accord des autorités romaines pour imposer la peine de mort. En temps normal, le gouverneur résidait à Césarée sur la côte méditerranéenne loin au nord de Jérusalem où il ne se rendait que lors des fêtes juives avec l’armée pour maintenir l’ordre. Pilate se trouve donc dans le palais d’Hérode qui était sa résidence lorsqu’il venait en ville.

 

Autres notes

La troisième étape du procès religieux se poursuit devant le sanhédrin, le matin. Aucun jugement ne devait être prononcé le jour même où le procès avait débuté, sauf si l’accusé était acquitté. Une nuit devait s’écouler avant que le tribunal ne rende son verdict « de manière à ce que des sentiments de miséricorde aient le temps de naître. » Dans le cas du Seigneur Jésus, les chefs religieux semblent fermement décidés à étouffer tout sentiment de pitié. Pourtant, du fait qu’un procès nocturne était irrégulier, ils tiennent une session matinale pour donner un semblant de validité légale à leur verdict.

Sous l’administration romaine, les Juifs n’avaient pas le droit d’infliger la peine capitale. C’est pourquoi, ils s’empressent de livrer Jésus à Ponce Pilate, le gouverneur romain. Malgré leur haine farouche contre tout ce qui est romain, les chefs juifs sont disposés à « se servir » du pouvoir de l’occupant pour assouvir une haine plus grande. L’opposition à Jésus unit les pires ennemis.

 

MATTHIEU 27 : 26

 

26 ¶  Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

battre de verges. Le fouet utilisé dans ce genre de supplice était fait de plusieurs lanières de cuir attachées à une poignée en bois. Chacune des lanières comportait un petit morceau de métal ou d’os à son extrémité. La victime était ligotée à un poteau par les poignets, bien au-dessus de sa tête afin que le dos soit tendu. Un tortionnaire rompu au maniement du fouet pouvait littéralement arracher la chair du dos en lacérant les muscles, parfois au point de mettre à nu les reins ou d’autres organes internes. Cette punition était souvent fatale.

 

Autres notes

 

La foule, trop en liesse pour s’inquiéter de sa culpabilité, accepte d’endosser la responsabilité : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! Depuis lors, le peuple d’Israël est allé de ghettos en pogroms, de camps de concentration en chambres à gaz. Il subit les terribles conséquences de son rejet du Messie. Il devra encore affronter l’épouvantable temps d’angoisse de Jacob, ces sept années de tribulation décrites dans Mt 24 et dans Ap 6-19. Aussi longtemps qu’il ne reconnaîtra pas comme Messie-Roi ce Jésus qu’il a rejeté, la malédiction continuera de peser sur lui.

 

 

ACTES 4 : 25

 

25  c’est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples ?

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

par la bouche de …  ton serviteur David. Pour les chrétiens, les événements des jours précédents accomplissaient le #Ps 2:1-2 qu’ils citaient.

 

Autres notes

 

#Ac 4:25

Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Citation du #Ps 2:1,2

Les faits prédits se sont tous accomplis dans le procès et la mort de Christ. Le verset 27 montre comment ils se sont accomplis. #4:27

Autres notes

 

#24-26 Aussitôt que les disciples entendirent ce qui s’était passé, ils invoquèrent Dieu dans la prière. Ils s’adressèrent à Dieu en employant un mot qui signifiait « Maître souverain », mot rarement utilisé dans le N.T. Ils le louèrent d’abord comme le Créateur de toutes choses (et par conséquent supérieur aux créatures qui maintenant s’opposaient à sa vérité). Puis ils reprirent les paroles de David au Psaume 2, que ce dernier prononça par l’inspiration du Saint-Esprit concernant l’opposition de forces gouvernementales contre son Oint. En réalité, ce psaume parle de l’époque où Christ viendra établir son royaume et où les rois et les princes chercheront à entraver ce dessein. Mais les premiers chrétiens se rendirent compte que la situation à leur époque était identique, et ils appliquèrent ces paroles à leurs propres circonstances. Comme nous l’avons déjà mentionné, ils témoignèrent d’une vraie spiritualité en mêlant les Saintes Écritures à leurs prières.

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