PROPHÉTIE 23 SUR JÉSUS-CHRIST Ses souffrances Frappé, raillé, injurié…

15/07/2016 15:18

PROPHÉTIE 23 SUR JÉSUS-CHRIST

Ses souffrances

Frappé, raillé, injurié…

 

Prophéties annoncées

 

Ésaïe 50 : 6

 

6  J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, Et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; Je n’ai pas dérobé mon visage Aux ignominies et aux crachats.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

mon dos …  mes joues …  mon visage. Le « serviteur » devait persévérer dans l’obéissance malgré les incitations à la rébellion que représentaient les mauvais traitements subis. Jésus accomplit cette prophétie en restant soumis à la volonté de son Père (#Mt 26:67 ; #Mt 27:26, #Mt 27:30 ; #Mr 14: 65 ; #Mr 15: 19 ; #Lu 22: 63 ; #Jn 18: 22).

Comparer #Mt 26.67; Mr 14. 65.

 

Autres notes

J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et j’ai tendu mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché mon visage à ceux qui m’insultaient et qui crachaient sur moi

(comparez #Matthieu 26:67; 27:26-30; Marc 14: 65; Luc 18:31-32; Jean 18: 22) (#Esaïe 50:6).

   Dans l’Ancien Testament, arracher la barbe était une insulte grave (#2Samuel 10:4). Dans des circonstances bien plus terribles que celles qu’Israël devra affronter avec l’exil, le Messie est resté soumis et obéissant à Dieu, son Père.

 

Ésaïe 53 : 5

 

5  Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Ce v. recourt abondamment au langage de la substitution. Le Messie ne souffrirait pas à cause de ses propres péchés, puisqu’il en serait dépourvu (cf. #Hé 4:15 ; #Hé 7:26), mais en tant que substitut des pécheurs. Ce qui est souligné ici, c’est que Christ reçut, à leur place, la colère de Dieu contre les pécheurs (cf. #2Co 5:21 ; #Ga 1:3-4 ; #Hé 10:9-10).

le châtiment qui nous donne la paix. Christ reçut sur lui le châtiment divin pour nous procurer la paix avec Dieu.

par ses meurtrissures …  guéris. La « meurtrissure » (le mot hébreu est au singulier) qui a entraîné la mort de Christ a apporté le salut à ceux pour les péchés desquels il est mort. Pierre confirme cela en #1Pi 2:24.

 

Autres notes

#4-9 Ces versets décrivent les douleurs de Christ : ils détaillent les souffrances qu’Il allait endurer. C’est à cause de nos péchés, que notre Seigneur Jésus a souffert à notre place. Nous avons tous péché, et sommes privés de la Gloire de Dieu.

Les pécheurs se complaisent dans leurs péchés, dans leur mauvais cheminement, qui ne nous procurent que peines et douleurs, les plus terribles qui soient. Quand, par contre, nous « déposons » nos iniquités aux pieds de Christ, nous échappons à la ruine inévitable qui nous attend. L’expiation a été accomplie par notre Sauveur, en vue de nous délivrer de nos péchés : c’est la seule manière d’être sauvé !

Nos péchés étaient les « épines » qui couronnaient la tête de Jésus, les « clous » qui ont percé Ses mains et Ses pieds, la « lance » qui a blessé Son côté. Christ a été livré à la mort pour nos offenses. Par Ses souffrances, Il nous a permis de bénéficier de l’Esprit et de la Grâce de Dieu, pour anéantir notre corruption, qui est véritablement la « maladie » de notre âme. Par le soutien de la Grâce, nous serons alors à même d’endurer nos peines ici-bas : Jésus nous a enseigné de considérer toute chose comme une perte, pour Lui, afin que nous L’aimions, car Il nous a aimés Le premier !

 

Autres notes

#53. 4-6 Le reste fidèle connaît et reconnaît la vérité le concernant. Ils confessent : « Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et quand nous l’avons vu sur la croix nous l’avons considéré comme puni par Dieu pour ses propres péchés. Pas du tout ! C’était pour nos péchés, pour que nous ayons la paix et que nous soyons guéris. La vérité c’est que nous étions errants, nous suivons notre propre voie et Dieu a placé sur lui, le substitut sans péché, l’iniquité de nous tous. »

   En attendant le jour où le reste fidèle le reconnaîtra comme son Messie, nous qui sommes chrétiens pouvons confesser :

                   Il a été blessé pour nos transgressions,

                   Il a porté nos péchés en son corps sur le bois ;

                   Pour notre culpabilité, il nous a donné la paix,

                   Et de notre esclavage, Il nous a libérés,

                   Et par ses meurtrissures, oui, ses meurtrissures,

                   Il a guéri notre âme.

                   Il a été mis au nombre des malfaiteurs,

                   Nous l’avons estimé abandonné de Dieu,

                   Alors qu’il était sacrifice pour nous,

                   Afin de satisfaire la Loi,

                   Et tous nos péchés, tous nos péchés,

                   Ont été placés sur lui.

                   Nous étions égarés, tous égarés,

                   Loin du troupeau du Berger des brebis ;

                   Mais, il nous a cherchés où nous étions,

                   Dans les montagnes lugubres et dénudées,

                   Et ramenés à la maison, oui, à la maison,

                   Et ramenés, en parfaite sécurité auprès de Dieu.

Notre Seigneur Jésus a souffert des cinq types de blessures connues des sciences médicales : les contusions-les coups de bâton ; les lacérations -les marques du fouet ; les plaies profondes -faites par les épines ; les perforations -la marque des clous ; les incisions -la lance.

Psaume 22 : 8 et 9

 

7  (22-8) Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête:

8  (22-9) Recommande-toi à l’Éternel ! L’Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime ! — 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

ils ouvrent la bouche. Littéralement « ils séparent dans la lèvre », expression décrivant le ricanement (cf. #Ps 35:21 ; #Job 16: 10).

 

Autres notes

Ceux qui me voient se rient de moi. Tous, ils ricanent. On fait la moue en secouant la tête : « Il se confie en l’Éternel ? Eh bien, que maintenant l’Éternel le délivre ! Puisqu’il trouve en lui son plaisir, qu’il le libère donc ! » (#Psaume 22:7-8).

   Non contents d’avoir fait exécuter Jésus à l’aide de faux témoignages, les religieux juifs ne le laissent même pas mourir en paix. Il faut qu’ils viennent jusqu’au pied de la croix pour se moquer de lui alors qu’il agonise. On ne peut pas descendre plus bas que ça. Après avoir mordu sa victime et injecté son venin, le serpent se glisse dans l’herbe et disparaît. Mais ces religieux, ils continuent à déverser le purin de leur cœur.

 

Autres notes

 

Non seulement le Fils de Dieu fut abandonné de Dieu, il fut aussi méprisé et rejeté du peuple. Aux yeux des créatures que sa main avait façonnées, Christ n’avait même plus l’aspect d’un homme ; il n’était plus qu’un ver. Il connut l’amertume du mépris et du rejet de ceux qu’il était précisément venu sauver. Alors que Christ était cloué sur la croix, la populace qui observait la scène raillait et tournait en dérision celui qui aimait l’âme humaine de toute éternité. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les témoins de la scène ricanaient à propos de son apparente faiblesse et de cette apercevable vanité de sa confiance en Dieu.

 

Prophéties réalisées

 

MATTHIEU 27 : 17 à 31

 

27  Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.

28  Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate.

29  Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs !

30  Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.

31  Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

prétoire. La résidence de Pilate à Jérusalem, probablement située dans l’enceinte de la forteresse Antonia, adjacente à l’angle nord-ouest du temple. « Les soldats du gouverneur » faisaient partie d’une « cohorte »  environ 600 soldats - détachée au service du gouverneur (Pilate) durant son séjour à Jérusalem.

manteau écarlate. #Mr 15: 17 et #Jn 19: 2 parlent d’un habit « pourpre ». Ils trouvèrent un vêtement d’une couleur située probablement entre le pourpre royal et l’écarlate, pour imiter au mieux une tenue royale. Le mot traduit par « manteau » désigne un vêtement militaire, une sorte de cape, qui appartenait certainement à l’un des soldats.

un roseau dans la main droite. Ils choisirent délibérément un objet d’apparence fragile pour imiter un sceptre.

ils crachaient contre lui. Voir #Esa 50:6.

frappaient sur sa tête. Un roseau qui était assez long pour faire office de sceptre devait être suffisamment rigide pour infliger des coups extrêmement douloureux, un peu comme le manche d’un balai. D’après #Jn 19: 3, ils le frappèrent aussi à mains nues.

pour le crucifier. La crucifixion était une forme de châtiment que les Romains avaient héritée des Perses, des Phéniciens et des Carthaginois. La crucifixion romaine était prévue pour rallonger l’agonie. Les bourreaux romains avaient perfectionné l’art d’une torture lente qui gardait la victime en vie. Le supplice de certaines victimes durait jusqu’à ce qu’elles soient mangées vivantes par les oiseaux de proie ou les animaux sauvages. La plupart des condamnés restaient sur la croix durant des jours avant de mourir d’épuisement, de déshydratation, de fièvre traumatique ou, plus fréquemment, de suffocation. Lorsque les jambes ne pouvaient plus soutenir le poids du corps, le diaphragme était écrasé au point de rendre toute respiration impossible. C’est pourquoi les soldats brisaient les jambes des suppliciés afin de hâter la mort (#Jn 19:31-33). Cette intervention se révéla inutile dans le cas de Jésus. Les mains étaient habituellement clouées à travers les poignets et les pieds à travers le cou-de-pied ou le tendon d’Achille (parfois les deux pieds étaient attachés ensemble à l’aide d’un même clou). Ces blessures n’étaient pas mortelles en elles-mêmes, mais la douleur qu’elles infligeaient devenait de plus en plus intolérable à mesure que les heures se prolongeaient. La crucifixion avait un caractère particulièrement stigmatisant par le déshonneur qui s’attachait à ce châtiment (#Ga 3:13 ; #Ga 5:11 ; #Hé 12:2). L’humiliation commençait lorsque la victime devait porter sa propre croix, d’autant que celle-ci pouvait peser une centaine de kilos. D’habitude, un groupe de quatre soldats escortait le prisonnier parmi la foule jusqu’au lieu de l’exécution. Un écriteau indiquant les motifs de la crucifixion était placé autour de son cou.

 

Autres notes

#26-30 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu’à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

Christ était ainsi une image du serpent d’airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

 

Autres notes

 

Les soldats …  conduisirent Jésus dans le prétoire. Après que la flagellation lui fut infligée en public. #Mr 15: 16

Josèphe dit que Pilate résidait, quand il était à Jérusalem, dans le palais d’Hérode, près de la porte de Jaffa.

La cohorte. Une troupe de 400 à 600 hommes, de service au palais. Ils s’assemblèrent pour se moquer du prisonnier condamné.

Ils lui ôtèrent ses vêtements. Ses vêtements, enlevés pour la flagellation, lui avaient été remis, mais ils sont maintenant remplacés pour l’envelopper dans une caricature de manteau royal. L’écarlate ou le pourpre étaient les couleurs royales.

Une couronne d’épines. À la fois pour se moquer de lui, et pour le torturer.

Un roseau dans la main droite. Comme un sceptre. L’ayant ainsi revêtu, d’un manteau royal, d’une couronne d’épines, d’un semblant de sceptre, ils s’agenouillent devant lui, et le tournent en dérision.

Ils crachaient contre lui. Dans le but de montrer encore un plus grand mépris. Ces soldats païens étaient certainement des brutes, mais ils ne l’ont pas été autant que le Sanhédrin Juif.

Après s’être ainsi moqués de lui. Pilate a présenté le prisonnier ainsi déguisé au peuple, dans le but, semble-t-il, de faire appel à leur pitié, et il a ainsi fait encore un effort pour le relâcher, mais en vain. #Jn 19: 5

Alors Jésus fut emmené à la croix.

 

Autres notes

O. Les soldats se moquent de Jésus (27.27-31)

Les soldats du gouverneur conduisent Jésus dans le prétoire — le palais du gouverneur — et ils assemblent autour de lui toute la cohorte, composée sans doute de plusieurs centaines de soldats. On a peine à imaginer ce qui suit alors. Celui qui a créé l’univers et qui le soutient devient le jouet de soldats cruels et vulgaires — ses propres créatures indignes et pécheresses — et endure de leur part les tourments les plus indignes. Ils lui ôtent ses vêtements et le couvrent d’un manteau écarlate, en imitation dérisoire d’un manteau royal. Mais ce manteau porte un message. Puisque la couleur pourpre est associée au péché (#Esa 1.18), j’aime à penser que ce manteau symbolise mes péchés placés sur Jésus pour que je puisse, moi, être revêtu de la robe de justice de Dieu (#2Co 5.21).

#29-30 Ils tressent une couronne d’épines et la posent sur sa tête. Derrière cette plaisanterie cruelle, nous reconnaissons que Jésus a porté une couronne d’épines pour que nous puissions un jour avoir une couronne de gloire. Les soldats le traitent en roi du péché ; nous l’adorons, nous, comme Sauveur des pécheurs.

Pour le ridiculiser, les soldats lui donnent un roseau, symbole du sceptre. Ils ne savent pas que cette main qui tient le roseau est celle qui gouverne le monde. Désormais, la main percée de Jésus tient le sceptre de la domination universelle.

Ils s’agenouillent devant lui et le raillent en disant : Salut, Roi des Juifs ! Non contents de tout cela, ils crachent au visage du seul homme parfait qui ait jamais vécu, et frappent sur sa tête avec le roseau.

Jésus supporte tout patiemment ; Il ne prononce pas un mot. « Considérez, en effet, Celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (#Hé 12.3).

 

Finalement, ils lui remettent ses vêtements, et l’emmènent pour le crucifier.

 

MATTHIEU 27 : 39 à 44

 

39  Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête,

40  en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !

41  Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient:

42  Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui.

43  Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.

44  Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière.

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours. Voir #Mt 26:61. Ils n’avaient pas compris les paroles de Jésus. « Il parlait du temple de son corps » (#Jn 2:21). S’il ne descendait pas de la croix, ce n’était pas parce qu’il n’en était pas capable (#Jn 10:18). La preuve qu’il était bien le Fils de Dieu vint « trois jours » plus tard, lorsqu’il revint à la vie avec son « temple » (son corps) reconstruit.

Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième. Depuis midi jusqu’à 3 heures de l’après-midi. La crucifixion avait commencé à 9 heures

 

 

Autres notes

 

Les passants l’injuriaient. Le peuple entrant et sortant de la ville, sur le passage proche du lieu de la crucifixion.

Secouaient la tête. Signe de dérision et d’insulte. Comparer #2R 19: 21 Job 16: 4 Ps 109:25

 

Autres notes

 

Toi qui détruis le temple. Il est vraiment remarquable que maintenant, alors que la prédiction reçoit son véritable accomplissement, elle soit rendue publique, et plus impressionnante par les insultes de ses ennemis. De là l’importance qui lui a été attachée après la résurrection. #Jn 2:22

 

Autres notes

a sauvé les autres. Ceci peut sembler ironique, mais si Christ s’était sauvé lui-même, il n’aurait pu sauver les autres.

S’il est roi d’Israël. Le langage est celui de l’insulte, et se réfère à l’inscription sur la croix.

Je suis Fils de Dieu. C’est parce qu’il avait dit cela que le Sanhédrin l’a condamné à mort. Dans cette pendaison sur la croix, apparemment sans secours, les principaux sacrificateurs, toutes les personnes qui avaient voté sa mort, considéraient faire la démonstration qu’il n’était pas le Fils de Dieu.

Les brigands, …  l’insultèrent de la même manière. Luc nous dit que seulement l’un des deux l’injuriait. #Lu 23:39-43

 

Il est probable que les deux l’ont d’abord insulté, puis que l’un d’eux s’est converti pendant les trois heures où ils ont été pendus côte à côte.

 

Autres notes

#39-40 Si la croix révèle l’amour de Dieu, elle révèle aussi la dépravation de l’homme. Les passants s’attardent pour railler le divin Berger en train de mourir pour ses brebis : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! Tel est le langage du rationalisme incrédule : « Je ne crois que ce que je vois. » C’est aussi le langage du libéralisme : « Descends de la croix — autrement dit, supprime le scandale de la croix, et nous croirons. »

« Ils prétendaient qu’ils croiraient s’Il descendait de la croix ; nous croyons parce qu’Il est resté sur elle » (William Booth).

#41-44 Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, joignent leurs moqueries à celles des badauds. Avec une clairvoyance qu’ils ne soupçonnent pas, ils crient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! Ils le disaient sous forme de sarcasme ; nous en avons fait un chant de louange :

Il ne pouvait pas se sauver Lui-même,

Il fallait que sur la croix Il meure,

Pour que de Dieu la grâce suprême

Soit accordée aux misérables pécheurs ;

Le Fils de Dieu devait verser son sang

Pour que les coupables soient déclarés innocents.

— Albert Midlane (adaptation libre)

C’était vrai dans la vie du Seigneur ; ça l’est dans la nôtre aussi. Nous ne pouvons pas nous sauver en cherchant à sauver autrui.

Les chefs religieux tournent en dérision Celui qui s’est déclaré le Sauveur, le Roi d’Israël, le Fils de Dieu. Même les brigands appuient ces insultes. Les autorités religieuses se sont unies aux criminels pour diffamer leur Dieu.

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