Racine. L’Écriture tire de nombreuses images de la relation organique entre la racine et la plante. L’ancêtre d’une famille est appellé sa racine (#Pr 12:3 ; #Esa 11:10 ; #Ap 5:5; 22:16 ; #Ro 11:16-18). C’est aussi la cause essentielle d’une déposition : l’amour de l’argent est la racine de tout mal (#1Ti 6:10), les frustrations profondes et les offenses non pardonnées sont des racines d’amertume (#De 29:17 ; #Hé 12:15) qui peuvent empoisonner toute une assemblée. Si la racine d’une plante est près de l’eau, ses branches prospéreront (#Job 29:19 ; #Jér 17:8 ; #Ez 31:7), si elles sèchent, toute la plante périt (#Job 18:16 ; #Os 9:16). Si sa racine vieillit dans la terre (#Job 14:8), la plante perd de sa vitalité. La racine des méchants sera comme de la pourriture, aussi leur fleur se dissipera comme de la poussière puisqu’ils ont méprisé ce qui aurait pu nourrir leur racine c’est-à-dire la Parole de Dieu (#Esa 5:24). Déraciner signifie détruire, ôter de sa place (#1R 14:15 ; #Job 31:12 ; #Ps 52:5 ; #Jér 1:10 ; #Mal 4:1 ; #Mt 13:29; 15:13 ; #Lu 17:6). Au contraire, prendre racine, enraciner, c’est établir fermement, affermir (#Job 5:3 ; #Ps 80:10 ; #Esa 27:6; 37:31; 40:24 ; #Jér 12:2), fonder « dans l’amour » (#Ep 3:17 ; #Col 2:7). N’avoir pas de racines en soi, c’est manquer de profondeur, de vie intérieure (#Mr 4:17 ; #Lu 8:13), être superficiel (#Mt 13:21).
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