ROMAINS 01 : 01 À 32 *** + ROMANS 01 : 01 to 32 + NOTES : JOHN MACARTHUR

17/10/2015 10:39

ROMAINS 01 : 01 À 32 *** +
 

1 ¶  Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, — 

serviteur. Doulos, le mot ordinaire du N.T. pour serviteur. Bien que dans la culture grecque il désigne le plus souvent le service obligatoire et permanent d’un esclave, Paul l’utilisait selon son sens hébreu pour décrire un serviteur qui s’engage volontairement à servir un maître qu’il aime et respecte (#Ex 21:5-6 ; #Ga 1:10 ; #Tit 1:1 ; cf. #Ge 26:24 ; #No 12:7 ; #2S 7:5 ; #Esa 53:11).

apôtre. Le mot grec signifie « envoyé ». Dans le N.T., il désigne principalement les douze hommes que Christ choisit pour l’accompagner (#Mr 3:13-19) ainsi que Matthias, choisi pour remplacer Judas (#Ac 1:15-26). Christ leur donna le pouvoir de confirmer leur apostolat par des miracles (#Mt 10:1 ; #2Co 12:12) et l’autorité pour parler en son nom. Chacun des livres du N.T. fut écrit par un apôtre ou sous son égide (cf. #Jn 14: 26). Leur enseignement est le fondement de l’Église (#Ep 2:20). Christ lui-même choisit Paul pour cette tâche (#Ac 9:15 ; #Ac 22: 14 ; #Ac 26:16 ; cf. #Ga 1:1) et le forma pour accomplir ce ministère (#Ga 1:12, #Ga 1:16).

Évangile de Dieu. Utilisé environ 60 fois dans cette épître comme verbe et nom, le terme grec signifie « bonne nouvelle » (voir #Mr 1:1). Rome l’intégra au culte de l’empereur: le héraut de la ville introduisait une importante annonce sur l’empereur, telle que la naissance d’un fils, par ce terme. Cependant, la bonne nouvelle de Paul ne venait pas de l’empereur mais « de Dieu »; c’est de lui qu’elle tirait son origine. Le contenu de ce message  Dieu pardonnera vos péchés, il vous délivrera du pouvoir du péché et vous donnera une espérance éternelle (#Ro 1:16 ; cf. #1Co 15:1-4) - n’est pas seulement une offre pleine de grâce, mais aussi un ordre auquel il faut obéir (#Ro 10:16). Paul brûlait de l’annoncer (#1Co 9:23).

2  qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures,

qui avait été promis auparavant. Les adversaires juifs de Paul l’accusaient de prêcher un nouveau message révolutionnaire sans aucun rapport avec le judaïsme (#Ac 21: 28). Mais l’A.T. est rempli de prophéties concernant Christ et l’Évangile (#1Pi 1:10-12 ; cf. #Mt 5:17 ; #Hé 1:1).

ses prophètes. Tous les auteurs de l’A.T. On utilisait habituellement l’expression « la loi et les prophètes » pour désigner l’ensemble de l’A.T. (#Ac 24: 14), mais la loi  ou le Pentateuque - fut écrite par Moïse, que l’Écriture appelle aussi prophète (#De 18: 15).

saintes Écritures. Les écrits rabbiniques populaires au Ier siècle  souvent étudiés avec plus de zèle que l’Écriture elle-même - n’enseignaient pas forcément l’Évangile de Dieu, contrairement à l’A.T. divinement inspiré (cf. #Lu 24: 25, #Lu 24: 27, #Lu 24: 32 ; #Jn 5:39 ; #Ac 3:18 ; #Ac 7:52 ; #Ac 10:43 ; #Ac 13: 32 ; #Ac 26:22-23). Les prophètes parlèrent clairement d’une nouvelle alliance (#Jér 31:31-34 ; #Ez 36:25-27 ; cf. #Hé 8:6-13) et du Messie qui la rendrait possible par son sacrifice (#Esa 9:5-6 ; #Esa 53:1-12).

3  et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair,

. Jésus fut conçu dans le sein d’une vierge par le Saint-Esprit (#Lu 1:35 ; cf. #Esa 7:14) et fut mis au monde normalement. Ce terme le présente comme ayant réellement, historiquement, existé. Plusieurs auteurs bien connus de l’Antiquité, notamment l’historien romain Tacite (Annales 15. 44), le célèbre historien juif Flavius Josèphe (Antiquités juives 2.18.3) et Pline le Jeune (Lettres 10.96, 97), confirment l’historicité de Jésus.

postérité de David. L’A.T. avait prophétisé que le Messie serait de la lignée de David (#2S 7:12-13 ; #Ps 89:4-5, #Ps 89:20, #Ps 89:25 ; #Esa 11:1-5 ; #Jér 23:5-6). Marie, la mère de Jésus (#Lu 3:23, #Lu 3:31), et Joseph, son père du point de vue légal (#Mt 1:6, #Mt 1:16 ; #Lu 1:27), étaient tous deux des descendants de David. Jean fait de la conviction que Christ est venu en chair un point crucial de son enseignement (#1Jn 4:2-3). Puisqu’il est pleinement humain et pleinement Dieu, il peut servir comme substitut de l’homme (#Jn 1:29 ; #2Co 5:21) et comme sacrificateur (#Hé 4:15-16).

4  et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur,

déclaré. Le mot grec signifie « distingué ». Tout comme l’horizon sert de ligne de démarcation entre la terre et le ciel, la résurrection de Jésus-Christ le sépare nettement du reste de l’humanité, fournissant une preuve irréfutable qu’il est le Fils de Dieu.

Fils de Dieu. Ce titre, utilisé presque 30 fois dans les Évangiles, identifie en essence Jésus-Christ à Dieu.  (cf. #Hé 1:5 ; #2S 7:14). La résurrection confirma clairement la divinité de Jésus, qui était l’expression de Dieu lui-même sous forme humaine. Il était de toute éternité le Fils par anticipation de son incarnation, mais ce fut lorsqu’il s’incarna qu’il fut présenté au monde entier comme tel et assuma son devoir de soumission au Père.

Esprit de sainteté. Au cours de son incarnation, Christ se soumit de plein gré à la volonté du Père grâce à la direction, à l’action et à la puissance du Saint-Esprit (#Mt 3:16 ; #Lu 4:1 ; #Jn 3:34).

résurrection d’entre les morts. Sa victoire sur la mort fut la manifestation suprême et la preuve la plus concluante qu’il est Dieu le Fils;  cf. #Ac 13:29-33 ; #1Co 15:14-17).

5  par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens,

grâce. La faveur imméritée que Dieu témoigne aux pécheurs coupables. C’est la première mention de la partie la plus importante du message de l’Évangile: le salut est un don de Dieu complètement séparé de tout effort et tout acte humains (#Ro 3:24, #Ro 3:27 ; #Ro 4:1-5 ; #Ro 5:20-21).

apostolat. Bien que le terme « apôtre » désigne précisément les douze, il peut décrire, dans un sens plus large et moins officiel, celui que Dieu envoie avec le message du salut (cf. #Ac 14: 14 ; #Ro 16: 7 ; #Hé 3:1).

obéissance de la foi. La véritable foi salvatrice produit toujours l’obéissance et la soumission à la seigneurie de Jésus-Christ (#Ro 16: 19, #Ro 16: 26 ; cf. #Ro 10:9-10 ; #Mt 7:13-14, #Mt 7:22-27 ; #Ja 2:17-20).

6  parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, — 

appelés. Dans les épîtres du N.T., « l’appel » de Dieu désigne toujours l’appel efficace que Dieu adresse aux pécheurs qu’il a élus pour le salut (cf. #Ro 8:28-30), et non l’appel général à croire lancé à tous les hommes (cf. #Mt 20: 16).

7  à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !

bien-aimés de Dieu, saints par vocation. Le texte grec met en évidence trois privilèges:

1° « bien-aimés »: Dieu a répandu son amour sur les siens (#Ro 5:5 ; #Ro 8:35 ; #Ep 1:6 ; #Ep 2:4-5 ; #1Jn 3:1);

2° « par vocation »: il leur a adressé non seulement l’invitation générale et extérieure à croire l’Évangile (#Esa 45:22 ; #Esa 55:6 ; #Ez 33:11 ; #Mt 11:28 ; #Jn 7:37 ; #Ap 22: 17), mais il attire à lui tous ceux qu’il a choisis pour le salut (#Ro 8:30 ; #2Th 2:13-14 ; #2Ti 1:9).

3° « saints »: Dieu a séparé les croyants du péché pour les amener à lui et les sanctifier (#1Co 3:16-17 ; #1Pi 2:5, #1Pi 2:9).

grâce …  paix. La salutation habituelle de Paul (#1Co 1:3 ; #2Co 1:2 ; #Ga 1:3 ; #Ep 1:2 ; #Ph 1:2 ; #Col 1:2 ; #1Th 1:1 ; #2Th 1:2 ; #1Ti 1:2 ; #2Ti 1:2 ; #Tit 1:4 ; #Phm 3).

8 ¶  Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.

Je rends …  grâces à mon Dieu. Dans chacune de ses lettres, Paul exprimait sa reconnaissance à propos de ceux qui la recevraient (p. ex. #1Co 1:4), sauf dans sa lettre aux Galates: la manière dont ils avaient abandonné le véritable Évangile l’empêcha de faire leur éloge (#Ga 1:6-12).

votre foi. L’authenticité de leur salut. Le témoignage de l’Église de Rome était si puissant qu’en 49 apr. J.-C. l’empereur Claude expulsa tous les Juifs de cette ville à cause de l’influence de « Chrestus »; il s’agissait de toute évidence d’une allusion à Christ (cf. #Ac 18: 2).

dans le monde entier. Comme Rome était le centre de l’Empire romain et du monde habité, ce qui s’y passait était mondialement connu.

9  Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous,

je sers en mon esprit. Dans le N.T., le verbe grec « servir » désigne toujours un service religieux, et il est parfois traduit « rendre un culte ». Paul avait constaté le caractère superficiel et hypocrite de la pratique religieuse des pharisiens ainsi que l’hédonisme superstitieux de l’idolâtrie païenne. Son service spirituel n’était pas le fruit d’une peur servile ou d’un sentiment légaliste d’obligation, mais était authentique et sincère (cf. #Ph 3:3 ; #2Ti 1:3 ; #2Ti 2:22).

10  demandant continuellement dans mes prières d’avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d’aller vers vous.

dans mes prières. Paul citait fréquemment le contenu de ses requêtes (#Ep 3:14-19 ; #Ph 1:9-11 ; #Col 1:9-11 ; #2Th 1:11-12) et encourageait ses lecteurs à se joindre à lui dans la prière (#Ro 15:30-32 ; #1Th 5:17 ; #Ep 6:18).

par sa volonté. L’orchestration souveraine par Dieu des circonstances rencontrées par Paul (cf. #Mt 6:10 ; #Ac 21:11-14 ; #Ja 4:13-14).

11  Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,

don spirituel. Le mot grec charisma signifie « don de la grâce »: une aptitude spirituelle dont la source est l’Esprit de Dieu. Dans l’épître aux Romains, ce terme décrit:

1° Christ lui-même (#Ro 5:15-16);

2° les bénédictions générales de Dieu (#Ro 11:29 ; cf. #1Ti 6:17);

3° les dons spirituels précis accordés aux membres du corps afin qu’ils exercent un ministère propice à l’édification de tous (#Ro 12:6-8 ; cf. #1Co 12:1-31 ; #1Pi 4:10-11).

Paul voulait probablement englober ces trois significations ici.

12  ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.

commune. Donne un aperçu de l’humilité sincère de Paul (cf. #1Pi 5:3-4).

13  Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j’ai souvent formé le projet d’aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’ici.

fruit. L’Écriture mentionne trois sortes de fruits spirituels:

1° l’attitude spirituelle qui caractérise un croyant conduit par l’Esprit (#Ga 5:22-23);

2° des actes justes (#Ro 6:22 ; #Ph 4:16-17 ; #Hé 13: 15);

3° les nouveaux convertis (#Ro 16: 5).

Dans ce contexte, Paul songeait probablement au troisième sens. Son désir se réalisa finalement au cours de son emprisonnement à Rome (#Ph 4:22).

parmi les autres nations. L’Église de Rome rassemblait principalement des non-Juifs.

14  Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.

Je me dois. Il avait l’obligation envers Dieu (cf. #1Co 9:16-17) d’assumer le mandat divin de faire connaître Jésus aux païens (#Ro 1:5 ; #Ac 9:15).

Grecs. Les hommes de différentes nationalités ayant adopté la langue, la culture et l’éducation grecques. À l’époque de Paul, ils faisaient partie de l’élite cultivée. Vu leur grand intérêt pour la philosophie grecque, ils étaient considérés comme « savants » ou « sages ». Compte tenu de la prédominance de la culture grecque, Paul utilisa parfois ce mot pour désigner tous les païens (cf. #Ro 3:9).

barbares. Un terme moqueur inventé par les Grecs et désignant tous ceux qui n’avaient pas été enseignés dans la langue et la culture grecques. Lorsque quelqu’un parlait dans une autre langue, les Grecs ne comprenaient rien à ce discours inintelligible qui sonnait comme « bar-bar-bar ». Bien que, dans son sens le plus étroit, le terme « barbare » ait désigné les foules incultes et sans instruction, il était souvent utilisé pour décrire tous les non-Grecs, jugés peu cultivés. Paul releva que Dieu ne fait preuve d’aucun favoritisme: l’Évangile doit atteindre à la fois l’élite du monde et ses exclus (cf. #Jn 4:4-42 ; #Ja 2:1-9).

15  Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome.

16 ¶  Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,

je n’ai point honte. Paul avait été emprisonné à Philippes (#Ac 16:23-24), chassé de Thessalonique (#Ac 17: 10), contraint de quitter Bérée (#Ac 17: 14), ridiculisé à Athènes (#Ac 17: 32), pris pour un fou à Corinthe (#1Co 1:18, #1Co 1:23) et lapidé en Galatie (#Ac 14: 19), mais il restait plein de zèle pour prêcher l’Évangile à Rome, siège du pouvoir politique contemporain et de la religion païenne. Ni le ridicule, ni la critique ni la persécution ne purent freiner sa hardiesse.

puissance. Le mot « dynamite » vient de ce mot grec. Bien que son message puisse paraître fou à certains (#1Co 1:18), l’Évangile est efficace car il est porteur de la toute-puissance de Dieu (cf. #Ex 15: 6 ; #De 32:39 ; #Job 9:4 ; #Ps 33:8-9 ; #Ps 89:14 ; #Ps 106:8-9 ; #Esa 26:4 ; #Esa 43:13 ; #Jér 10:12 ; #Jér 27:5 ; #Mt 28:18 ; #Ro 9:21). Seule la puissance de Dieu peut vaincre la nature pécheresse de l’homme et lui donner une nouvelle vie (#Ro 5:6 ; #Ro 8:3 ; #Jn 1:12 ; #1Co 1:18, #1Co 1:23-25 ; #1Co 2:1-4 ; #1Co 4:20 ; #1Pi 1:23).

salut. Utilisé cinq fois dans Romains (et huit fois dans sa forme verbale), ce mot clé signifie à la base « délivrance » ou « libération ». La puissance de l’Évangile délivre les hommes de la perdition (#Mt 18: 11), de la colère de Dieu (#Ro 5:9), de l’obstination dans l’ignorance spirituelle (#Os 4:6 ; #2Th 1:8), de l’habitude mauvaise de ne rien se refuser (#Lu 14: 26) et des ténèbres des fausses religions (#Col 1:13 ; #1Pi 2:9). Elle les délivre du châtiment ultime pour leurs péchés, c’est-à-dire la séparation éternelle d’avec Dieu et la punition éternelle .

croit. Le verbe grec signifie « faire confiance, s’appuyer sur, avoir foi en ». Lorsqu’il se rapporte au salut, il est généralement au présent (« croit »), ce qui indique que la foi n’est pas simplement un événement passé, mais un état actuel. La foi qui sauve vraiment est surnaturelle, c’est un don de la grâce que Dieu produit dans le cœur et le seul moyen par lequel l’homme peut s’approprier la véritable justice (cf. #Ro 3:22, #Ro 3:25 ; #Ro 4:5, #Ro 4:13, #Ro 4:20 ; #Ro 5:1). La foi salvatrice consiste en trois éléments:

1° mental: l’esprit comprend l’Évangile et la vérité sur Christ (#Ro 10:14-17);

2° émotionnel: la personne accepte la véracité de ces faits en regrettant ses péchés et en se réjouissant de la miséricorde et de la grâce de Dieu (#Ro 6:17 ; #Ro 15: 13);

3° lié à la volonté: le pécheur soumet sa volonté à Christ et croit qu’il est le seul espoir de salut.

La foi sincère produit toujours une obéissance authentique  cf. #Jn 8:31 ; #Jn 14:21-24).

Juif premièrement. Dieu a choisi Israël pour être sa nation de témoins (#Ex 19: 6) et lui a accordé des privilèges distincts (#Ro 3:2 ; #Ro 9:4-5). Le ministère de Christ s’exerça d’abord envers Israël (#Mt 15: 24), et le salut vint dans le monde par l’intermédiaire de ce peuple (#Jn 4:22 ; cf. #Ac 13: 46).

1:16-17 Ces deux vv. récapitulent la thèse de l’épître entière  l’Évangile de Jésus-Christ - que Paul développera et expliquera dans les chapitres suivants.

17  parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi.

justice de Dieu. Serait plus justement traduit « justice venue de Dieu ». C’est un thème important de l’épître. Apparaissant plus de 30 fois sous une forme ou une autre, la justice est l’état ou la condition de celui qui se conforme parfaitement à la loi parfaite de Dieu et à son caractère saint. D’autres termes de la même racine grecque apparaissent plus de 30 fois et sont en général traduits par « justifiés », « justification » ou un mot similaire. Dieu est fondamentalement juste (#De 32:4 ; #Ps 11:7 ; #Ps 116:5 ; #Jn 17: 25 ; #1Jn 2:1 ; #Ap 16: 5) et l’homme est terriblement éloigné des standards divins de perfection morale (#Ro 3:10, #Ro 3:23 ; #Job 9:2 ; #Mt 5:48). Mais l’Évangile révèle que sur la base de la foi  et de la foi seule - Dieu imputera sa justice aux pécheurs impies par la foi et pour la foi. Littéralement « de la foi vers la foi ». C’est peut-être une expression parallèle à « quiconque croit » (#Ro 1:16), comme si Paul voulait distinguer la foi de chaque croyant: la foi d’une personne puis celle d’une autre et d’une autre encore. Ou alors il veut montrer que la justice de Dieu est à la base de la foi, du début à la fin.

Le juste vivra par la foi. Paul voulait prouver que le but de Dieu avait toujours été de justifier les pécheurs par la grâce, sur la base de la foi seule. Dieu établit Abraham comme un partenaire de foi (#Ro 4:22-24 ; #Ga 3:6-7) et l’appela « père de tous les croyants » (#Ro 4:11, #Ro 4:16). Ailleurs, Paul utilisa cette même citation pour expliquer que personne n’a jamais été déclaré juste devant Dieu par la loi, mais bien par la foi seule (#Ga 3:11), tout en affirmant qu’une foi sincère débouche sur des actes (#Ph 2:12-13). Cette expression souligne que la foi n’est pas un événement unique, mais un style de vie: elle dure, et cette endurance est appelée « la persévérance des saints » (cf. #Col 1:22-23 ; #Hé 3:12-14). Un des thèmes du livre de Job est que, quel que soit le pouvoir de Satan, la foi salvatrice ne peut pas être détruite.

18  La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,

colère de Dieu. Ce n’est pas un accès impulsif de colère dû à un caprice de Dieu et visant ceux qu’il n’aime pas. C’est la réponse arrêtée et déterminée d’un Dieu juste face au péché (cf. #Ps 2:5, #Ps 2:12 ; #Ps 45:8 ; #Ps 75:9 ; #Ps 76:7-8 ; #Ps 78:49-51 ; #Ps 90:7-9 ; #Esa 51:17 ; #Jér 25:15-16 ; #Jn 3:36 ; #Ro 9:22 ; #Ep 5:6 ; #Col 3:5-6).

se révèle. Plus précisément « est constamment révélée ». Le verbe signifie essentiellement « découvrir, rendre visible, faire connaître ». Dieu révèle sa colère de deux manières:

1° indirectement, par les conséquences naturelles qu’entraîne une violation de sa loi morale universelle, et

2° directement, par une intervention personnelle (l’A.T.  de la punition infligée à Adam et Ève au déluge mondial, du feu et du soufre qui détruisirent Sodome à la captivité babylonienne - parle clairement de ce genre d’intervention).

La révélation la plus frappante de la sainte colère de Dieu et de sa haine vis-à-vis du péché est intervenue lorsqu’il a fait retomber le jugement divin sur son Fils à la croix. Dieu a plusieurs sortes de colère:

1° colère éternelle, correspondant à l’enfer;

2° colère eschatologique, correspondant à l’ultime jour du Seigneur;

3° colère cataclysmique, manifestée dans le cas du déluge et de la destruction de Sodome et Gomorrhe;

4° colère de conséquences, correspondant au principe « on récolte ce qu’on sème »;

5° colère d’abandon, qui consiste à supprimer toute restriction et à laisser les gens continuer à pécher (pour des exemples de cette colère, voir #Ps 81:12-13 ; #Pr 1:23-31).

Ici, c’est de la cinquième forme qu’il est question: au cours de l’histoire, Dieu a régulièrement abandonné les méchants pour les laisser poursuivre dans le péché et en subir les conséquences (vv. #Ro 1:24-32).

impiété. Désigne un manque de respect et de consécration pour le culte du vrai Dieu, une mauvaise relation avec lui (cf. #Jude 14-15).

injustice. Conséquence de l’impiété: un manque de conformité en pensée, parole et action au caractère et à la loi de Dieu.

retiennent …  la vérité. Bien que les confirmations de la conscience (v. #Ro 1:19 ; #Ro 2:14), de la création (v. #Ro 1:20) et de la Parole de Dieu soient irréfutables, les hommes ont choisi de résister à la vérité divine et de s’y opposer en s’accrochant à leurs péchés (cf. #Ps 14: 1 ; #Jn 3:19-20).

1:18-3:20

Après avoir introduit la justice qui vient de Dieu (#Ro 1:17), thème qu’il développera largement (#Ro 3:21-5:21), Paul présente la preuve accablante de l’état de pécheur de l’homme et son besoin désespéré de la justice que seul Dieu peut donner. Il plaide la cause de Dieu devant la personne irréligieuse et immorale (#Ro 1:18-32: les païens) et la personne religieuse, apparemment morale (2: #1s 3:8: les Juifs), puis conclut en montrant que tous les hommes sans exception méritent le jugement de Dieu (#Ro 3:9-20).

19 ¶  car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.

est manifeste pour eux. Dieu a souverainement implanté la preuve de son existence dans la nature même de l’homme par la raison et la loi morale (vv. #Ro 1:20-21, #Ro 1:28, #Ro 1:32 ; #Ro 2:15).

20  En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,

perfections invisibles. Se rapportent à la puissance et à la divinité.

sa puissance éternelle. Celui qui a créé tout ce qui nous entoure et en prend constamment soin est forcément un être d’une puissance impressionnante.

divinité. C’est-à-dire sa nature divine, en particulier sa fidélité (#Ge 8:21-22), sa bonté et sa grâce (#Ac 14: 17).

quand on les considère dans ses ouvrages. La création délivre un message clair et évident sur la personne de Dieu (cf. #Ps 19:2-9 ; #Ps 94:9 ; #Ac 14:15-17 ; #Ac 17:23-28).

Ils sont donc inexcusables. Dieu tient tous les hommes pour responsables de leur refus de reconnaître ce qu’il leur a révélé à son sujet dans sa création. Même ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’entendre l’Évangile ont reçu le témoignage clair de l’existence et du caractère de Dieu, et ils l’ont refusé. Si quelqu’un répond à cette révélation, même si ce n’est qu’une révélation au travers de la nature, Dieu lui donnera les moyens d’entendre l’Évangile (cf. #Ac 8:26-39 ; #Ac 10:1-48 ; #Ac 17: 27).

21  puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.

ayant connu Dieu. La révélation générale donne conscience à l’homme de l’existence de Dieu, de sa puissance et de sa nature divine (vv. #Ro 1:19-20).

ils ne l’ont point glorifié. Le but principal de l’homme est de glorifier Dieu (#Lé 10:3 ; #1Ch 16:24-29 ; #Ps 148 ; #Ro 15:5-6), et l’Écriture ne cesse de le présenter comme une nécessité (#Ps 29:1-2 ; #1Co 10:31 ; #Ap 4:11). Glorifier Dieu, c’est l’honorer, reconnaître ses attributs et le louer pour ses perfections (cf. #Ex 34:5-7), reconnaître sa gloire et le célébrer. Celui qui ne rend pas gloire à son créateur l’offense (#Ac 12:22-23).

ne lui ont point rendu grâces. Ils ont refusé de reconnaître que toutes les bonnes choses dont ils jouissaient venaient de Dieu (#Mt 5:45 ; #Ac 14:15-17 ; #1Ti 6:17 ; #Ja 1:17).

se sont égarés. La quête qu’entreprend l’homme pour trouver un sens et un but à sa vie ne peut déboucher que sur des conclusions vaines et vides de sens.

cœur …  plongé dans les ténèbres. Lorsque l’homme rejette la vérité, les ténèbres du mensonge spirituel la remplacent (cf. #Jn 3:19-20).

22  Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;

Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. L’homme justifie son péché et prouve sa folie totale en élaborant ses propres théories sur Dieu, sur l’univers et sur lui-même, et en y croyant (cf. #Ps 14: 1 ; #Ps 53:2).

23  et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.

changé la gloire …  en images. Ils remplacent l’adoration du vrai Dieu par le culte des idoles. Les historiens rapportent que plusieurs cultures antiques ne connaissaient pas l’idolâtrie, à l’origine. C’était le cas en particulier de la Perse (Hérodote, Histoires 1:31), Rome (Varron dans Augustin, La cité de Dieu 4:31) et même la Grèce et l’Égypte (Lucien de Samosate, La déesse syrienne 34). Au IVe siècle apr. J.-C., l’historien Eusèbe rapporta que les plus vieilles civilisations n’avaient pas d’idoles. La pratique idolâtrique la plus ancienne mentionnée dans la Bible concerne la famille d’Abram à Ur (#Jos 24: 2). Le premier commandement l’interdit (#Ex 20:3-5), et les prophètes se moquèrent continuellement de la stupidité des adorateurs d’idoles (#Esa 44:9-17 ; cf. #2R 17:13-16). Bien que les faux dieux n’existent pas, les démons se font souvent passer pour eux (#1Co 10:20).

24  C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ;

Dieu les a livrés. En grec, terme judiciaire utilisé pour désigner la remise d’un prisonnier. Lorsque les hommes abandonnent Dieu de manière consciente, il les abandonne aussi (cf. #Jug 10:13 ; #2Ch 15: 2 ; #2Ch 24: 20 ; #Ps 81:12-13 ; #Os 4:17 ; #Mt 15: 14 ; #Ac 7:38-42 ; #Ac 14: 16). Il accomplit cela

1° indirectement et immédiatement en retirant ses limitations et en permettant au péché d’évoluer inévitablement, et

2° directement et en fin de compte par des actes précis de jugement divin et de punition.

impureté. Terme général désignant souvent les choses qui pourrissent, comme un cadavre dans sa tombe. Il s’agit ici de l’immoralité sexuelle (#2Co 12:21 ; cf. #Ga 5:19-22 ; #Ep 5:3 ; #1Th 4:7) qui commence dans le cœur et provoque la honte du corps.

1:24-32

Cette partie décrit la spirale descendante liée à la colère d’abandon dans la vie de l’homme que Dieu abandonne. Paul montre l’essence (vv. #Ro 1:24-25), la manifestation (vv. #Ro 1:26-27) et l’étendue (vv. #Ro 1:28-32) de la nature pécheresse de l’homme.

25  eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !

mensonge. Un refus de l’existence de Dieu ainsi que de son droit à exiger l’obéissance et à être glorifié (vv. #Ro 1:19-21 ; #Esa 44:20 ; #Jér 13: 25 ; cf. #Jn 8:44).

26  C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;

passions infâmes. Identifiées à l’homosexualité (26-27), un péché condamné dans l’Écriture (#Ge 19 ; #Lé 18: 22 ; #1Co 6:9-11 ; cf. #Ga 5:19-21 ; #Ep 5:3-5 ; #1Ti 1:9-10 ; #Jude 7).

femmes. Contrairement au terme grec pour femmes, c’est plutôt un mot général pour femelle. Paul mentionne les femmes en premier pour montrer l’étendue de la débauche entraînée par la colère d’abandon. En effet, dans la plupart des cultures, les femmes sont les dernières à subir l’influence du déclin moral.

27  et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

recevant en eux-mêmes le salaire. On récolte ce qu’on a semé (#Ga 6:7-8): Paul appliqua ce principe en rapport avec la nature autodestructrice de telles pratiques pécheresses. L’apparition du sida en est une preuve accablante.

28  Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,

réprouvé. Signifiant « qui n’a pas réussi une épreuve », le terme était souvent utilisé pour décrire des métaux inutiles et sans valeur, rejetés parce qu’ils contenaient trop d’impuretés. Dieu a éprouvé l’esprit de l’homme et l’a trouvé inutile et sans valeur (cf. #Jér 6:30).

29  étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; (1-30) rapporteurs,

30  médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,

31  (1-30) dépourvus d’intelligence, (1-31) de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde.

32  Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

connaissent. Ce n’est pas une simple ignorance, mais une rébellion flagrante.

 

 ROMANS 01 : 01 to 32 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Paul, a servant of Jesus Christ, called to be an apostle, set apart for the gospel of God -

servant. Doulos, the ordinary word for servant N.T.. Although in Greek culture he refers most often permanent and compulsory service of a slave, Paul used it according to its Hebrew meaning to describe a servant who agrees voluntarily to serve a master he loves and respects (# Ex 21: 5-6; 1:10 #Ga; #Tit 1: 1; cf. 26:24 #Ge; #No 12: 7; 2S # 7: 5; 53:11 #Esa).

apostle. The Greek word means "sent." In the NT, it refers primarily that Christ chose twelve men to accompany (#Mr 3: 13-19) and Matthias, chosen to replace Judas (#AC 1: 15-26). Christ gave them the power to confirm their apostolate by miracles (#Mt 10: 1; # 2Co 12:12), and the authority to speak on his behalf. Each of the books of the NT was written by an apostle or under its auspices (see #Jn 14: 26). Their teaching is the foundation of the Church (#EP 2:20). Christ himself chose Paul for this task (#AC 9:15; #AC 22: 14; #AC 26:16; cf. #Ga 1: 1) and formed to accomplish this ministry (#Ga 1:12 #Ga 1:16).

Gospel of God. Used about 60 times in this epistle as a verb and name, the Greek term meaning "good news" (see #Mr 1: 1). Rome integrated it with the cult of the emperor: the herald of the city introduced an important announcement on the emperor, such as the birth of a son, for this term. However, the good news of Paul was not from the emperor but "God"; it is from him that it derived its origin. The content of the messages God forgive your sins, He will deliver you from the power of sin and give you eternal hope (#Ro 1:16; cf. 1 Cor # 15: 1-4) - is not only a full offer thanks, but also an order that must be obeyed (#Ro 10:16). Paul longed to preach (1 Cor 9:23 #).

2 who had promised beforehand from God through his prophets in the holy scriptures,

was promised before. Paul's Jewish opponents accused him of preaching a new revolutionary message unrelated to Judaism (#AC 21: 28). But A.T. is filled with prophecies about Christ and the gospel (1 Peter # 1: 10-12; cf. 5:17 #Mt; # Heb 1: 1).

his prophets. All authors of A.T. Usually used the expression "the law and the prophets" to refer to all of the AT (#AC 24: 14), but the law, or the Pentateuch - was written by Moses, that the scripture also called prophet (# of 18: 15).

Scriptures. Popular rabbinic writings in the first century often studied with more zeal than Scripture itself - not necessarily taught the gospel of God, unlike the AT divinely inspired (cf. #Lu 24: 25 #Lu 24: 27 #Lu 24: 32; #Jn 5:39; #AC 3:18; 7:52 #AC; #AC 10:43; 13 #AC : 32; #AC 26: 22-23). The prophets clearly spoke of a new covenant (# Jer 31: 31-34; #Ez 36: 25-27; cf. Hey # 8: 6-13) and the Messiah that would make it possible by his sacrifice (9 #Esa 5-6; #Esa 53: 1-12).

3 concerning his Son born of the seed of David according to the flesh,

born. Jesus was conceived in the womb of a virgin by the Holy Spirit (#Lu 1:35; cf. 7:14 #Esa) and was given birth normally. This term actually presents him as having historically existed. Several well-known writers of antiquity, including the Roman historian Tacitus (Annals 15. 44), the famous Jewish historian Flavius ​​Josephus (Jewish Antiquities 2.18.3) and Pliny the Younger (Letters 10.96, 97), confirm the historicity Jesus.

Offspring of David. The A.T. had prophesied that the Messiah would be of the lineage of David (2S # 7: 12-13; #PS 89: 4-5, 89:20 #PS, #PS 89:25; #Esa 11: 1-5; Jer # 23: 5-6). Mary the mother of Jesus (3:23 #Lu, #Lu 3:31), and Joseph, his father's legal viewpoint (#Mt 1: 6, 1:16 #Mt; #Lu 1:27) were both descendants of David. John is the belief that Christ is come in the flesh a crucial point of his teaching (# 1 Jn 4: 2-3). Since it is fully human and fully God, it can serve as man's substitute (#Jn 1:29; 2 Cor 5:21 #) and as priest (Hey # 4: 15-16).

4 and designated Son of God in power according to the Spirit of holiness by his resurrection from the dead, Jesus Christ our Lord,

said. The Greek word means "distinguished". Like the horizon serves as dividing line between earth and heaven, the resurrection of Jesus Christ clearly separated from the rest of humanity, providing irrefutable proof that he is the Son of God.

Son of God. This title, used almost 30 times in the Gospels, gasoline identifies Jesus Christ to God. (see # 1 Hey: 5; 7:14 # 2S). The resurrection clearly affirmed the divinity of Jesus, which was the expression of God himself in human form. He was from eternity the Son in anticipation of his incarnation, but it was incarnated when he was presented to the world as such and assumed its duty of submission to the Father.

Spirit of holiness. During his incarnation, Christ willingly submitted himself to the will of the Father through the direction, action and power of the Holy Spirit (#Mt 3:16 #Lu 4: 1; 3 #Jn : 34).

resurrection from the dead. His victory over death was the supreme manifestation and the most conclusive evidence that it is God the Son; cf. #AC 13: 29-33; # 1 Corinthians 15: 14-17).

5 through whom we have received grace and apostleship to bring in his name to the obedience of faith among all nations,

thanks. The unmerited favor that God bears witness to the guilty sinners. This is the first mention of the most important part of the Gospel message: salvation is a gift of God, completely separated from any effort and any human act (#Ro 3:24, 3:27 #Ro; #Ro 4: 1-5; #Ro 5: 20-21).

apostolate. Although the term "apostle" means precisely twelve, he can describe, in a broader and less formal sense, that God sends the message of salvation (cf. #AC 14: 14; #Ro 16: 7; # Hey 3: 1).

obedience of faith. True saving faith always produces obedience and submission to the lordship of Jesus Christ (#Ro 16: 19 #Ro 16: 26; cf. #Ro 10: 9-10; #Mt 7: 13-14, #Mt 7: 22-27; #Ja 2: 17-20).

6 among whom you also, you who have been called by Jesus Christ -

called. In the epistles of the New Testament, the "call" of God always means the effective appeal addressed by God to sinners that he has elected for salvation (cf. #Ro 8: 28-30), not the general call started to believe all men (cf. #Mt 20: 16).

7 to all who are in Rome, beloved of God, called to be saints: Grace and peace to you from God our Father and the Lord Jesus Christ!

beloved of God, be saints. The Greek text highlights three privileges:

1 "beloved" God has poured out his love on his own (#Ro 5: 5; 8:35 #Ro; #EP 1: 6; #EP 2: 4-5; 1 John 3 #: 1);

2 "by vocation": he sent not only their general invitation and outdoor believe the Gospel (45:22 #Esa; #Esa 55: 6; 33:11 #Ez; #Mt 11:28; # Jn 7:37; #Ap 22: 17), but he draws to himself those whom he has chosen for salvation (8:30 #Ro; # 2 Thess 2: 13-14; # 2Ti 1: 9).

3. "saints": God separated the believers from sin to bring them to him and sanctify them (# 1 Corinthians 3: 16-17; 1 Peter 2 # 5, # 1 Peter 2: 9).

thanks ... peace. The usual greeting of Paul (1 Cor 1 # 3, # 2 Cor 1: 2; #Ga 1: 3; #EP 1: 2; #Ph 1: 2; #Col 1: 2; # 1 Thessalonians 1: 1; # 2Th 1: 2; # 1Ti 1: 2; # 2Ti 1: 2; #Tit 1: 4; #Phm 3).

¶ 8 First I give thanks to my God through Jesus Christ for you all, that your faith is proclaimed throughout the whole world.

... I give thanks to my God. In each of his letters, Paul expressed his appreciation about those who receive (eg # 1 Cor. 1:. 4), except in his letter to the Galatians, how they had abandoned the true gospel prevented him from doing their praise (#Ga 1: 6-12).

your faith. The authenticity of their salvation. The witness of the Church of Rome was so powerful that in 49 AD. AD Emperor Claudius expelled all Jews from this city because of the influence of "Chrestus"; it was obviously an allusion to Christ (cf. #AC 18: 2).

in the entire world. As Rome was the center of the Roman Empire and the inhabited world, what was happening was known worldwide.

9 God, whom I serve in my spirit in the gospel of his Son, is my witness that without ceasing I make mention of you,

I serve in my spirit. In the NT, the Greek verb "serve" always refers to a religious service, and it is sometimes translated "worship." Paul had found the superficial and hypocritical nature of the religious practice of the Pharisees and the superstitious hedonism of pagan idolatry. His spiritual service was not the result of a servile fear or a sense of obligation legalistic, but was authentic and sincere (see #Ph 3: 3; # 2Ti 1: 3; # 2Ti 2:22) .

10 continually asking in my prayers have finally, by his will, happiness to come to you.

in my prayers. Paul frequently quoted the content of requests (#EP 3: 14-19; #Ph 1: 9-11; #Col 1: 9-11; # 2Th 1: 11-12) and encouraged his readers to join him in prayer (#Ro 15: 30-32; 1 Thessalonians 5:17 #; #EP 6:18).

by his will. Sovereign God orchestration of circumstances encountered by Paul (cf. #Mt 6:10; #AC 21: 11-14; #Ja 4: 13-14).

11 For I long to see you, impart to you some spiritual gift to strengthen you,

spiritual gift. The Greek word charisma means "gift of grace": a spiritual aptitude whose source is the Spirit of God. In Romans, the term describes:

1. Christ himself (#Ro 5: 15-16);

2. the general blessings of God (#Ro 11:29; cf. 1 Tim 6:17 #);

3. the specific spiritual gifts given to members of the body so that they exercise a ministry conducive to the edification of all (#Ro 12: 6-8; cf. 1 Cor # 12: 1-31; 1 Peter # 4: 10- 11).

Paul would probably include these three meanings here.

12 or, rather, that we may be comforted together in you by faith to us, both yours and mine.

common. Outlines the sincere humility of Paul (cf. 1 Pet # 5: 3-4).

13 I do not have you ignorant, brethren, that often I have planned to come to see you, to some fruit among you, as among other Gentiles; but I have been prevented so far.

fruit. Scripture mentions three kinds of spiritual fruit:

1. the spiritual attitude that characterizes a believer led by the Spirit (#Ga 5: 22-23);

2 of righteous acts (#Ro 6:22; #Ph 4: 16-17; Heb # 13: 15);

3 new converts (#Ro 16: 5).

In this context, Paul probably thought the third direction. His desire was finally realized during his imprisonment in Rome (#Ph 4:22).

among other nations. The Church of Rome brought together mainly non-Jews.

14 I am to Greeks and to barbarians, both to the wise and the ignorant.

I must. He had a duty to God (cf. 1Cor # 9: 16-17) assume the divine mandate to make Jesus to the Gentiles (#Ro 1: 5; 9:15 #AC).

Greeks. Men of different nationalities have adopted the language, culture and Greek education. At the time of Paul, they were part of the educated elite. Given their great interest in Greek philosophy, they were considered "scholars" or "wise men". Given the dominance of Greek culture, Paul sometimes used this word to refer to all Gentiles (cf. #Ro 3: 9).

barbarians. A derisive term coined by the Greeks and designating all those who had not been taught in the Greek language and culture. When someone spoke in another language, the Greeks did not understand the unintelligible speech sounded like "bar bar bar". Although in its narrowest sense, the term "barbarian" has appointed uncultured and uneducated masses, it was often used to describe all non-Greeks, judged little cultivated. Paul noted that God is evidence of favoritism: the Gospel must reach both the world's elite and excluded (cf. #Jn 4: 4-42; #Ja 2: 1-9).

15 So I am eager to announce the gospel also to you who are in Rome.

16 ¶ For I am not ashamed of the gospel: it is the power of God for salvation to everyone who believes, to the Jew first and also to the Greek

I am not ashamed. Paul was imprisoned in Philippi (#AC 16: 23-24), driven from Thessaloniki (#AC 17: 10), forced to leave Berea (#AC 17: 14), ridiculed in Athens (#AC 17: 32) was mad at Corinth (1 Cor 1:18 #, # 1 Corinthians 1:23) and stoned in Galatia (#AC 14: 19), but he was full of zeal to preach the gospel in Rome, the seat of contemporary political power and the pagan religion. Neither ridicule or criticism or persecution could not dampen his boldness.

power. The word "dynamite" comes from this Greek word. Although the message may sound crazy to some (1Cor 1:18 #), the gospel is effective because it carries the omnipotence of God (cf. #Ex 15: 6; # of 32:39; #Job 9: 4; #PS 33: 8-9; 89:14 #PS; #PS 106: 8-9; #Esa 26: 4; #Esa 43:13; Jer 10:12 #; # Jer 27: 5; #Mt 28:18; #Ro 9:21). Only the power of God can overcome the sinful nature of man and give it a new life (#Ro 5: 6; #Ro 8: 3; #Jn 1:12; 1 Cor 1:18 #, # 1 Corinthians 1:23 -25; # 1 Corinthians 2: 1-4; 1 Cor 4:20 #; # 1 Peter 1:23).

Hi. Used five times in Romans (and eight times in its verb form), this keyword basically means "deliverance" or "liberation." The power of the Gospel delivers men of perdition (#Mt 18: 11) God's wrath (#Ro 5: 9), obstinacy in spiritual ignorance (#Os 4: 6; # 2Th 1: 8), the bad habit of refusing nothing (#Lu 14: 26) and darkness of false religions (#Col 1:13; 1 Peter # 2: 9). It delivers the ultimate punishment for their sins, that is to say, the eternal separation from God and eternal punishment.

believes. The Greek verb meaning "to trust, rely on, have faith in." When referring to salvation, it is generally the present ("believe"), which indicates that faith is not merely a past event, but a current state. The faith that saves is really supernatural, it is a gift of grace that God works in the heart and the only way by which man can appropriate true justice (cf. #Ro 3:22 #Ro 3 : 25; #Ro 4: 5, #Ro 4:13, 4:20 #Ro; #Ro 5: 1). Saving faith consists of three elements:

1 ° mind: the mind understands the Gospel and the truth of Christ (#Ro 10: 14-17);

2 ° emotional: the individual accepts the truth of these facts regretting his sins and rejoicing in the mercy and grace of God (6:17 #Ro; #Ro 15: 13);

3 bound to the will: the sinner submits his will to Christ and believes he is the only hope of salvation.

Sincere faith always produces an authentic obedience cf. #Jn 8:31; #Jn 14: 21-24).

Jew first. God chose Israel to be his nation of witnesses (#Ex 19: 6) and granted separate privileges (#Ro 3: 2; #Ro 9: 4-5). Christ's ministry is first exercised toward Israel (#Mt 15: 24), and salvation came into the world through this people (#Jn 4:22; cf. #AC 13: 46).

1: 16-17 These two verses. summarize the thesis of the entire epistle the gospel of Jesus Christ - that Paul will develop and explain in the following chapters.

17 For in it is revealed God's righteousness from faith to faith: as it is written, The just shall live by faith.

God's justice. Would more accurately translated "righteousness from God". This is an important theme of the Epistle. Appearing more than 30 times in one form or another, justice is the status or condition of the person who is fully in line with the perfect law of God and His holy character. Other terms of the same Greek root appear more than 30 times and are usually translated "justified," "justification" or a similar word. God is basically just (# of 32: 4; #PS 11: 7; #PS 116: 5; #Jn 17: 25; # 1 John 2: 1; #Ap 16: 5) and the man is terribly far from the standards divine moral perfection (#Ro 3:10 #Ro 3:23; #Job 9: 2; #Mt 5:48). But the Gospel reveals that on the basis of faith and faith alone - God impute His righteousness to sinners ungodly by faith and for faith. Literally "faith to faith." This is perhaps a parallel expression "everyone who believes" (#Ro 1:16), as if Paul wanted to distinguish the faith of every believer: faith of a person and that of another and another again. Or he wants to show that God's justice is the foundation of faith from beginning to end.

The just shall live by faith. Paul wanted to prove that God's purpose had been to justify sinners by grace on the basis of faith alone. God made Abraham as a partner in faith (#Ro 4: 22-24; #Ga 3: 6-7) and called him "father of all believers" (#Ro 4:11 #Ro 4:16). Elsewhere, Paul used this same quote to explain that nobody has ever been declared righteous before God by the law, but by faith alone (#Ga 3:11), while affirming that true faith leads to acts (#Ph 2: 12-13). This phrase emphasizes that faith is not a single event but a lifestyle: it lasts, and that endurance is called "perseverance of the saints" (cf. #Col 1: 22-23; Heb 3:12 # -14). One of the themes of the book of Job is that, whatever the power of Satan, saving faith can not be destroyed.

18 The wrath of God is revealed from heaven against all ungodliness and wickedness of men who by their wickedness suppress the truth,

God's wrath. It is not an impulsive outburst due to a whim of God and to those whom he dislikes. That is stopped and determined response of a just God against the sin (cf. #PS 2: 5, 2:12 #PS; #PS 45: 8; #PS 75: 9; #PS 76: 7-8 ; #PS 78: 49-51; #PS 90: 7-9; 51:17 #Esa; # Jer 25: 15-16; 3:36 #Jn; #Ro 9:22; #EP 5: 6; # Col 3: 5-6).

reveals. Specifically "is constantly revealed." The word basically means "to discover, make visible, to share." God reveals his anger in two ways:

1 indirectly, by the natural consequences of a violation of its universal moral law, and

2 directly through personal intervention (TA the punishment of Adam and Eve in the global flood, fire and brimstone that destroyed Sodom at the Babylonian captivity - speaks clearly of this type of intervention).

The most striking revelation of God's holy wrath and hatred vis-à-vis the sin intervened when he has laid the divine judgment on His Son on the cross. God has several kinds of anger:

1. eternal wrath, corresponding to hell;

2. eschatological wrath, corresponding to the last day of the Lord;

3. cataclysmic anger, manifested in the case of the flood and the destruction of Sodom and Gomorrah;

4. Anger consequences, corresponding to the principle "you reap what you sow";

5. anger of abandonment, which is to remove all restrictions and let people continue to sin (for examples of this anger, #PS see 81: 12-13; #Pr 1: 23-31).

Here is the fifth form it is question in history, God has steadily abandoned the bad guys to let them continue in sin and suffer the consequences (#Ro vv. 1: 24-32 ).

impiety. Denotes a lack of respect and recognition for the worship of the true God, a bad relationship with him (cf. #Jude 14-15).

injustice. Consequence of impiety: a lack of conformity in thought, word and deed the character and God's law.

... hold the truth. Although confirmations of consciousness (v #Ro 1:19;. #Ro 2:14), creation (v. #Ro 1:20) and the Word of God be irrefutable, men chose to resist to divine truth and to oppose by clinging to their sins (cf. #PS 14: 1; #Jn 3: 19-20).

1: 18-3: 20

After introducing the righteousness of God (#Ro 1:17), widely theme he will develop (#Ro 3: 21-5: 21), Paul presents the overwhelming evidence of human sinfulness and his desperate need for justice that only God can give. He pleads the cause of God before the irreligious and immoral person (#Ro 1: 18-32: pagans) and religious person, apparently moral (2: # 1s 3: 8: Jews), and concludes by showing that all men without exception deserve God's judgment (#Ro 3: 9-20).

¶ 19 Because that which may be known of God is manifest in them, God having made known their.

is manifest in them. God has sovereignly established proof of its existence in the nature of man by reason and moral law (vv #Ro. 1: 20-21, 1:28 #Ro, #Ro 1:32; 2 #Ro : 15).

20 For the invisible things of God, his eternal power and deity, see themselves as to the eye, since the creation of the world, when considered in his works. They are without excuse,

invisible things. Refer to the power and divinity.

His eternal power. He who created everything around us and constantly takes care is necessarily a being of awesome power.

divinity. That is to say, his divine nature, particularly his fidelity (#Ge 8: 21-22), his goodness and grace (#AC 14: 17).

when considered in his works. The creation delivers a clear and obvious message about the person of God (cf. #PS 19: 2-9; #PS 94: 9; #AC 14: 15-17; #AC 17: 23-28).

They are without excuse. God holds all men accountable for their refusal to recognize what he has revealed to them about him in it. Even those who have never had the opportunity to hear the Gospel were given the clear evidence of the existence and nature of God, and they refused. If someone responds to this revelation, even if it is only a revelation through nature, God will give him the means to hear the Gospel (cf. #AC 8: 26-39; 10 #AC : 1-48; #AC 17: 27).

21 they knew God, they did not glorify him as God nor gave thanks to him; but became vain in their imaginations, and their foolish heart was darkened.

knew God. General revelation makes man aware of the existence of God, his power and his divine nature (vv #Ro. 1: 19-20).

they did not glorify him. The main purpose of man is to glorify God (Lev # 10: 3; # 1Ch 16: 24-29; #PS 148; #Ro 15: 5-6), and Scripture is constantly present it as a necessity (#PS 29: 1-2; 1 Cor 10:31 #; #Ap 4:11). Glorify God, is to honor, recognize its attributes and perfections for rent (see #Ex 34: 5-7), to recognize and celebrate the glory. He who does not gives glory to its creator offense (#AC 12: 22-23).

nor gave thanks to him. They refused to acknowledge that all the good things they enjoyed came from God (5:45 #Mt; #AC 14: 15-17; 1 Tim 6:17 #; #Ja 1:17).

went astray. The quest undertaken by man to find meaning and purpose in life can lead only to the vain and empty conclusions meaningless.

... heart darkened. When man rejects the truth of the spiritual darkness lie replace it (see #Jn 3: 19-20).

22 Professing to be wise, they became fools,

Professing to be wise, they became fools. The man justifies his sin and proves his total madness by developing his own theories about God, the universe and himself, and by believing in it (cf. #PS 14: 1; #PS 53: 2).

23 And changed the glory of the immortal God for images resembling mortal man or birds or animals or reptiles.

changed the glory ... in pictures. They replace the worship of the true God with the worship of idols. Historians report that several ancient cultures did not know idolatry, originally. This was particularly true of Persia (Herodotus Histories 1:31), Rome (Varro in Augustine, City of God 4:31) and even Greece and Egypt (Lucian, The Syrian Goddess 34 ). In the fourth century AD. AD, the historian Eusebius reported that the oldest civilizations had no idols. The oldest practice idolatry mentioned in the Bible concerning Abram's family in Ur (#Jos 24: 2). The first commandment forbids (#Ex 20: 3-5), and the prophets continually mocked the stupidity of idol worshipers (#Esa 44: 9-17; cf. 2R # 17: 13-16). Although the false gods do not exist, the demons are often happen to them (# 1 Corinthians 10:20).

24 Therefore God gave them up to uncleanness through the lusts of their hearts; so that they themselves dishonor their own bodies;

God gave them. In Greek legal term for the delivery of a prisoner. When people abandon God consciously, he also abandons (see #Jug 10:13; # 2Ch 15: 2; # 2Ch 24: 20; #PS 81: 12-13; 4:17 #Os; #Mt 15: 14; #AC 7: 38-42; #AC 14: 16). It accomplishes this

1 indirectly and immediately withdrawing its limitations and allowing the sin inevitably evolve, and

2 ° directly and ultimately by specific acts of divine judgment and punishment.

impurity. General term often designating things that rot, like a corpse in his grave. This is sexual immorality (# 2Co 12:21; cf. #Ga 5: 19-22; #EP 5: 3; # 1 Thessalonians 4: 7) that starts in the heart and causes the body shame .

1: 24-32

This section describes the downward spiral related to the abandonment anger in the life of the man that God gives up. Paul shows gasoline (#Ro vv. 1: 24-25), the event (vv #Ro. 1: 26-27) and extent (#Ro vv. 1: 28-32) of the sinful nature the man.

25 Who changed the truth of God into a lie, and worshiped and served the creature more than the Creator, who is blessed forever. Amen!

lie. Denial of the existence of God and of his right to demand obedience and be glorified (vv #Ro. 1: 19-21; 44:20 #Esa; # Jer 13: 25; cf. #Jn 8 : 44).

26 Therefore God gave them up unto vile affections: for even their women did change the natural use into that which is against nature;

vile. Identified with homosexuality (26-27), a sin condemned in Scripture (#Ge 19; # Lev 18: 22; # 1 Corinthians 6: 9-11; cf. #Ga 5: 19-21; 5 #EP : 3-5; # 1Ti 1: 9-10; #Jude 7).

women. Unlike the Greek term for women, it is rather a general word for female. Paul mentions women first to show the extent of debauchery caused by the abandonment anger. Indeed, in most cultures, women are the last to be influenced moral decline.

27 And likewise also the men, leaving the natural use of the woman, burned in their lust one toward another; men with men working that which is unseemly, and receiving in themselves the due penalty for their error.

receiving in themselves the wage. You reap what you sow (#Ga 6: 7-8): Paul applied this principle in relation to the self-destructive nature of such sinful practices. The onset of AIDS is overwhelming evidence.

28 As they did not see fit to acknowledge God, God gave them over to a reprobate mind, to do those things unworthy,

reprobate. Meaning "that has failed a test", the term was often used to describe metals unnecessary and worthless, rejected because they contained too many impurities. God has experienced the spirit of man and found it useless and worthless (cf. Jer 6:30 #).

29 Being filled with all unrighteousness, wickedness, covetousness, maliciousness; full of envy, murder, strife, deceit, malignity; (1-30) rapporteurs,

30 slanderers, impious, insolent, haughty, boastful, inventors of evil, disobedient to parents,

31 (1-30) Without understanding, (1-31) loyalty, without natural affection, mercy.

32 And although they know the judgment of God, that are worthy of death those who practice such things, they not only do them but approve those who practice them.

know. This is not a simple ignorance, but a blatant rebellion.

 

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