Semence

26/08/2015 13:55
Semence. Au sens propre, graine destinée à être semée. Voir Semeur. Dans l’Ancien Testament, le mot désigne souvent la postérité d’un homme (#Ge 3:15). Dans le Nouveau Testament, le mot grec sperma (de speirô : semer) se rapporte aussi aux graines (#Mt 13:24 ; #1Co 15:38 ; #2Co 9:10) et, métaphoriquement, à la postérité (#Mt 22:24-25 ; #Jn 7:42; 8:33,37 ; #Ac 3:25). L’apôtre Paul reprend dans la Septante la promesse faite à Abraham et explique que le mot se rapporte aussi à la descendance spirituelle d’Abraham, c’est-à-dire à ceux qui ont la même foi que lui (#Ro 4:16). Dans #Ga 3:16, il rapporte le mot à Jésus-Christ lui-même. Sens figuré : Jésus a souvent employé l’image de la semence dans ses paraboles. Dans #Mt 13 nous trouvons 3 paraboles qui s’y rapportent : le semeur (#Mt 13:3-9,18-33), l’ivraie et le bon grain (#Mt 13:24-30,36-43) et le grain de moutarde (#Mt 13:31-32). Dans les trois, le pouvoir germinatif des graines symbolise la croissance de la Parole et des valeurs spirituelles implantées en l’homme. Dans #Jn 12:24, il compare sa mort et sa résurrection à la mise en terre d’un grain de blé suivie d’un retour à la vie et d’une multiplication. 
 
      #1Jn 3:9 (« la semence de Dieu demeure en lui ») a été compris de deux manières : 
 
1. la semence = les enfants de Dieu, nés de Lui ; ils demeurent en Dieu et ne peuvent pécher.
2. la semence = le principe de vie spirituelle qui a été implanté dans les chrétiens et qui demeure de manière permanente en eux. Ce dernier sens s’accorde mieux avec le contexte et le but général de l’épître. Le Nouveau Testament utilise aussi sporos (un semis) au sens propre (#Mr 4:26,27 ; #Lu 8:5,11 ; #2Co 9:10) comme au sens figuré (2e partie de #2Co 9:10) et spora (la graine semée) #1P 1:23 (= la postérité).
 
 
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