Tarsis ; Tarshish

09/10/2014 08:53
Tarsis (SEGOND, Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.) ; Tarshish (T.O.B.). Mot phénicien dérivé de l’akkadien ; peut-être raffinerie. 
 
1. Peuple issu de Yavân (#Ge 10:4) et de son territoire. Jonas (#Jon 1:3) s’embarqua à Jaffa pour gagner Tarsis, à l’opposé de Ninive, donc à l’ouest (cf. #Esa 66:19). On importait de Tarsis de l’argent battu en feuilles et en lames (#Jér 10:9), du fer, de l’étain, du plomb (#Ez 27:12). Identification plausible : Tartessus, au sud de l’Espagne, près de Gibraltar (Hérodote 4.152). Les Phéniciens, attirés par les richesses minérales de la région, y fondèrent une colonie. Les mots « navires de Tarsis » désignèrent d’abord les vaisseaux faisant la navette entre ce lieu et les pays éloignés. Puis on se servit de la même expression pour parler des navires ayant le tonnage le plus considérable, quelle que fût leur destination (#Ps 48:7 ; #Esa 2:16; 23:1,14; 60:9 ; #Ez 27:25). Josaphat construisit de tels bateaux pour gagner Ophir ; ils se brisèrent dans la rade d’Etsyôn-Guéber (#1R 22:49). L’expression hébraïque « navires de Tarsis » a été interprétée par « navires allant à Tarsis » (#2Ch 9:21 ; cf. #1R 10:22) ou « navires destinés à aller à Tarsis » (#2Ch 20:36). Il est possible cependant qu’à l’origine le mot Tarsis, appliqué à des navires, ait signifie « vaisseaux des raffineries », nom des bateaux semblables qui relièrent d’abord les mines et les raffineries de la Sardaigne à la Phénicie. Plus tard ils opérèrent la liaison avec les raffineries du sud de l’Espagne. Une inscription phénicienne du IXe siècle avant Jésus-Christ retrouvée à Nora, en Sardaigne, parle d’une tarsis (ou raffinerie) sur cette île. Voir Salomon, 3.
2. Benjamite, fils de Bilhan (#1Ch 7:10).
3. L’un des 7 princes de Perse (#Est 1:14).
 
 
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