UN DIEU SI FIDÈLE DANS LES ÉPREUVES DE LA VIE !

20/08/2017 05:28

UN DIEU SI FIDÈLE DANS LES ÉPREUVES DE LA VIE !

 « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. »

Psaumes 36.6

En juillet 2010, j’ai fait une mammographie de contrôle. À la suite de ces examens, on m’a annoncé que j’avais un cancer et qu’il fallait que je subisse un traitement de neuf mois : ablation du sein, seize séances de chimiothérapie, vingt-sept séances de radiothérapie. Quel terrible choc ! J’avais peur de mourir, de perdre mes cheveux, de souffrir. En attendant l’opération, nous sommes quand même partis en vacances pour nous changer les idées. J’en profite pour remercier Serge, mon mari, qui était aux petits soins pour moi. Nous sommes allés dans une église et là, je me suis révoltée contre Dieu et je lui ai dit :

 

« Je ne crois plus en toi : tu m’as enlevé ma petite-fille, ma sœur, et maintenant c’est moi qui suis touchée… Si tu existes, fais-moi un SIGNE ! » Sur le chemin du retour, ma fille m’a parlé de l’un de ses amis qui voulait m’aider dans ma souffrance. Même si je ne voyais pas quel bien il pourrait me faire, j’ai accepté d’aller le voir. Cet homme était resté à l’hôpital pendant un an et était condamné à être paralysé à vie. Dans sa chambre, une personne lui avait dit que s’il voulait guérir, il pouvait demander l’aide de Dieu. Comme il n’avait rien à perdre, il s’est mis à étudier la Bible… et il a guéri ! Son témoignage m’a beaucoup touchée. J’avais une foule de questions à lui poser pour savoir ce que je devais faire pour aller mieux.

 

Le lendemain à mon réveil, je n’ai pas compris pas ce qu’il m’arrivait : j’avais l’impression d’être délivrée d’un grand poids. Toutes mes peurs avaient disparu et je sentais que Dieu m’aimait. C’était une grande délivrance ! Je me demandais ce qu’il m’arrivait. Depuis ce moment-là, cette joie ne m’a plus jamais quittée. Je me suis, moi-aussi, mise à lire la Bible.

 

Le jour de mon opération, j’étais vraiment en paix, je me sentais bien.

 

Un jour, j’ai fait une crise de tachycardie et au bout d’une heure, j’ai senti que le Seigneur me disait de témoigner de mon cancer pour aider les autres malades. Il fallait avoir confiance en lui pour guérir. Il voulait que je sois pleine de joie de vivre et que je la transmette aux autres. Ce jour-là, à la même heure, Serge mon mari a eu la même pensée.

 

Je voulais apprendre à mieux connaître Dieu. J’ai donc décidé de chercher une église. Je me suis vite rendu compte que le culte était un moment d’adoration, de louange et d’enseignement de la Bible qui m’apportait beaucoup de joie et d’amour. Cela me faisait tant de bien que je ne pouvais plus m’en passer ! Je sais que c’est le Seigneur qui m’a conduit dans mon assemblée.

 

Je suis aussi allée à des réunions de prière avec des chrétiens, que la Bible appelle des frères et des sœurs dans la foi. Cela me faisait tant de bien que j’y allais même le jour de mes séances de chimio. 

 

Lors de mon opération, on m’a enlevé des ganglions cancéreux. Mon bras me faisait mal et je ne pouvais pas le lever. Le médecin a recommandé que mon mari me fasse trois massages très énergiques chaque jour. Cela a duré quinze jours, et à chaque fois, la douleur était telle que j’avais les larmes aux yeux. Un soir, le pasteur nous a rendu visite et a prié pour moi. Et le lendemain, je n’en revenais pas : je ne ressentais plus aucune douleur, et je pouvais me servir de mon bras comme avant ! Il y avait que Dieu pour faire une chose pareille ! Auparavant, j’avais aussi très mal aux genoux, je ne pouvais pas les plier, un peu comme si j’avais des clous à l’intérieur ; après avoir prié, toutes les douleurs sont parties.

 

Un jour, je suis allée passer un tep scan à Nantes. Je devais attendre longtemps les résultats dans un grand couloir. Peu de temps après, une femme en chaise roulante est arrivée pour attendre, elle aussi. L’infirmière lui proposait d’aller dans la chambre en face pour être branchée à l’oxygène, car elle avait beaucoup de mal à respirer, mais elle a préféré rester assise à côté de moi. Elle me faisait mal au cœur ! J’étais en train de lire ma Bible et je me suis mise à prier pour elle. Je demandais à Dieu de l’aider. Je me disais que j’avais de la chance de respirer normalement. Ensuite, j’ai discuté avec elle pour lui changer les idées. Elle m’a expliqué qu’elle avait un cancer des poumons.

 

« Comme cela doit être pénible d’étouffer ainsi ! » me suis-je écriée.

 

« Parfois, la nuit, en pleine crise, je dois rester une heure au bord de mon lit. »

 

« Êtes-vous croyante ? » lui ai-je demandé.

 

« Non, mais ma mère l’était. »

 

« Vous savez, moi aussi j’ai un cancer des os et du foie. Voulez-vous que je vous donne ma Bible ? Elle vous fera du bien ! »

 

« Je veux bien ! Je vais la lire en rentrant dans ma chambre. »

 

Comme j’étais heureuse ! Là, dans cette salle d’attente, le Seigneur venait une nouvelle fois de répondre à ma prière.

 

Cela fait presque quatre ans que je suis en traitement et j’ai toujours la paix et la joie. Je pars pour ma séance de chimio le mardi comme si j’allais à la gym, et je rentre heureuse. Je remets tout entre les mains de Dieu. Et il me confirme tous les jours que j’ai fait le bon choix. J’ai pleine confiance en lui. Je vais toutes les semaines au culte avec plaisir et aussi, quand je peux, à la réunion de prière du mercredi. Je profite de l’occasion pour remercier tous mes frères et sœurs de l’église qui prient pour moi !

 

Le 22 juin 2014, j’ai eu le bonheur de voir mon mari se faire baptiser à son tour. Il voulait avoir la même paix et la même joie que moi, car qui plus que lui et mes enfants peuvent voir ce que fait Dieu dans ma vie ? Si je me sens bien, cela rejaillit automatiquement sur eux. Dieu les porte eux-aussi dans l’épreuve et je lui en suis très reconnaissante. Je sais que sans lui, je ne serais plus de ce monde, et que ma longue et éprouvante maladie m’aurait plongée dans le désespoir.

 

Quand les médecins de l’hôpital m’ont dit, il y a deux ans : « Vous avez un cancer des os et un autre du foie. Nous ne pouvons pas vous guérir, mais juste prolonger votre vie. Vous aurez de la chimiothérapie à vie. L’état de votre hanche et de votre dos est tel que vous finirez peut-être en chaise roulante ! », je me suis dit que sans le Seigneur, jamais je n’aurais pu endurer un tel diagnostic. Mais avec lui, avec sa force, je me suis sentie merveilleusement soutenue ! Depuis, il me porte à chaque instant, au point que parfois, j’oublie que je suis malade.

 

Je lui suis infiniment reconnaissante et je veux le lui dire chaque jour !

 

Béatrice

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